Cérémonie d'allégeance: Ascalon - Février 1458

Et pendant ce temps, les seigneurs défilaient aux pieds du Comte. Oui mais voilà, le type à moitié mort, allongé par terre, la missive à la main, était... toujours allongé par terre, et toujours à moitié mort. Krystel était là, toujours sourcil levé, toujours devant le trône. Elle se tourna vers le défilé, jeta un coup d'oeil suppliant à gauche, puis à droite. Un brave aristotélicien avait-il vu l'état du pauvre soldat devant elle ? Elle se risqua à un commentaire :

Je sais que la plupart sont là pour prêter allégeance... mais heu... cet homme blessé, là, on ne pourrait pas le dégager de là avant qu'il ne finisse d'abîmer les tapis ?

Elle désigna le soldat sanguinolent.

Je ne sais d'où il vient - à vue de nez je dirais que les ducs de Chaligny nous envoient un de leurs soldat -, mais il est dans un triste état.

Xiangying arriva en courant dans la salle elle reussit a trouver un creux dans son emploi surchargée elle vit une des scenes les plus marquantes et écouta Dame Krystel

Dame Krystel je suis de votre avis cette homme mérite les premiers soins et devrais aller dans une salle les recevoir si une personne veux bien nous aider je serais ravie de le faire et ensuite je preterais mon allégeance

La vie d'un homme est en jeu

Le Comte vit la jeune Secrétaire d’Etat balbutier puis tourner les talons et quitter la salle le pas rapide. C’est alors qu’un homme entra, couvert de poussière, une armure en piteux état, mais également étrangement rouge, un rouge sang et non rouge carmin. L’homme tendit le bras, le Duc eut à peine le temps de se saisir du pli que le messager s’écroula au sol, presque dans l’indifférence la plus totale. Un œil averti aurait pu deviner les armes d’Oostende sur le plastron de tailladé du soldat. Le pli fut tendit au Comte et cela confirma ses pensés, d’un signe de tête il fit comprendre qu’il acceptait l’allégeance.

Krystel revint juste à ce moment là.

Pardonnez-moi, Votre Grandeur, pour ce fâcheux contretemps... Voici la lettre vanillée que je croyais avoir perdue.

Mais ce n’est en rien fâcheux puisqu’il semblerait que vous ayez retrouvé le fruit de vos inquiétudes, lui répondit-il.

Elle tendit alors le pli au Duc bourrichon puis jeta un coup d’œil par terre comme étonné de voir cette homme étalé, sans que personne n’intervienne. Le Comte prit connaissance de la lettre parfumé puis d’un signe de tête fit comprendre qu’il acceptait cette allégeance. Il vit que l’homme ne s’était pas relevé, il tourna la tête et d’un geste il fit venir un garde pour qu’il le sorte de la salle.

Donnez lui un peu d’eau et quelques mets de vos rations… ce pauvre homme a rempli sa mission jusqu’à épuisement, il doit pouvoir reprendre des forces.

Le Duc lui tendit alors une missive. Le Comte la découvrit d'Adrienne de Hoegaarden, pour ses terres vicomtales de Menin et seigneuriale de Gavre. Il la donna à un page en indiquant qu'il l'acceptait et qu'il scellerait en fin de cérémonie toutes les patentes d'acceptations. Il se frotta le nez et regarda près du banquet pour voir les nobles qui ne s'étaient pas encore présenter à lui, il y en avait encore quelques uns.

Ascalon regarda le garde soulever et porter à bout de bras le pauvre béarnais dans une arrière salle. C’est alors qu’Alinéaire s’approcha et se plaça devant lui. Le conseiller était un de ses fidèle ami et collaborateur, il commença à prononcer son serment.

Moi Alineaire Seigneur d'Espierres prête serment d’allégeance au Comte de Flandres, en la personne de sa grandeur Ascalon.

Je lui promets de toujours lui apporter, lorsqu’il en éprouvera le besoin, mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).

Je lui souhaite d’être guidé dans sa tâche par le Très Haut.

Ascalon quitta alors le trône pour se poster devant lui, il avança d’un pas et lui fit l’accolade en disant :

Seigneur d’Espierres, nous Ascalon Breydel, Comte des Flandres, par cette accolade, acceptons votre allégeance et vous promettons en retour protection, subsistance et justice pour toute la période de notre règne.

Il le regarda dans les yeux un instant puis recula pour reprendre place sur le siège comtal. S’avança alors un autre conseiller, Duncan de Clairambault.

Une fois Alineaire repartit vers le banquet, Duncan prit la même place, s’agenouilla et prononça son serment vassalique.

Moi, Duncan de Clairambault, Seigneur de Bourbourg, vous prête allégeance et vous reconnait comme Comte légitime de Flandres.
Nous vous promettons Aide, Conseils et Respect durant toute la durée de votre règne.

Qu'Aristote vous guide lors de vos choix.

Toujours genou à terre et tête basse, il sortit son épée de son fourreau, la plaça à terre, poignée devant le Comte et lame face à lui.

En tant que Colonel des Forces Spéciales Flamandes, je vous prête allégeance et met mon épée au service des Flandres durant toute la durée de votre mandat.
A chaque instant, vous pourrez compter sur les Forces Spéciales Flamandes pour défendre le Comté contre toute menace.

Le Comte se leva par la suite et se positionna devant le seigneur à genoux devant lui. Il se pencha pour l’aider à se relever et lui donna l’accolade vassalique.

Duncan de Clairambault, Seigneur de Bourbourg, par la présente accolade, nous vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour toute la période de notre règne. Nous prenons également acte de votre allégeance au nom des FSF vis-à-vis de notre Comté de Flandres.

Ascalon recula d’un pas, le regarda dans les yeux puis reprit place sur le trône. Il vit que le soleil commençait à se coucher et regarda Xian, qui venait d’arriver. Il se dit que la fin était pour les conseillers peut-être, après leur journée à travailler pour le Comté, il venait en nombre pour prêter allégeance. Il lui fit un signe de tête pour lui faire comprendre qu’elle pouvait s’avancer.

Le Comte attendait patiemment quand le jeune page s'approcha de lui et lui tendit un pli.

Nous venons de recevoir ceci Votre Grandeur dit-il d'une voix fluette.

Ascalon s'en saisit et décacheta pour en prendre connaissance.

Citation :: Au Comte des Flandres, Ascalion,

Apportons et avons apporté par la présente, l'écrit de nos mots prononçant notre hommage, de par notre comté de Gravelines.
Déclarons et avons déclaré aide, conseil et soutien à notre seigneur, Ascalion, Comte des Flandres reconnue.
Sommes et avons été à votre disposition pour vous conseiller autant qu'il vous plaira.

Que le Très Haut et Sainte Illinda veille sur vous et les Flandres.

Cordialement,

Urbs de Valorl.

Humm j'accepte cette allégeance, même si je crois que il y a eu un erreur de retranscription concernant mon nom où un "i" s'est glissé, dit-il en montrant la missive au Duc Thomas de Clérel.

Nombre de messages : 139 Date d'inscription : 12/10/2005

La cérémonie avançait tranquillement vers sa fin, Arcalion était resté dans un coin à l'abri des regards une cape épaisse dissimulant ses habits, une capuche couvrant sa chevelure reconnaissable entre toutes. Il connaissait bien entendu certains des nobles qui étaient venus, mais il était étonné de n'en connaitre un nombre équivalent voir supérieur à ceux qu'il avait reconnu. De plus il était fort désappointé de l'absence de son vieil ami le Seigneur Noir, mais qu'importe la surprise serait quand même là pour d'autres...

Arcalion se dirigea vers un des gardes lui demandant à être entendu par le Comte, qu'il était temps, et que son tour était venu. Celui-ci lui répondit qu'un gueux dans son genre n'avait pas intérêt à interrompre l'allégeance, sinon il lui en couterait. S'échauffant quelque peut Arcalion passa donc en force puisqu'on ne le laissait pas passer alors qu'il le demandait gentiment. Bien que ce fut difficile pour lui de ce l'avouer, il avait perdu en agilité et en force depuis qu'il avait quitté les Flandres et il n'arrivait pas à se débarrasser du garde qui lui barrait toujours le passage, maintenant aider par le renfort de 2 autres. Le bruit que cela causait fini par attirer l'attention du comte et des autres nobles présent. Les gardes avaient maintenant totalement immobilisé Arcalion et voyant qu'ils étaient devenu en quelques instants le centre de l'attention le chef regarda vers le Comte attendant les consignes de ce dernier.

[HRP : Le délai est involontaire et est dû à la somme Hospitalisation + Partiel de rentré écrit de la mauvaise main^^]

Philibert se présenta en bon dernier à la cérémonie, il naviguait régulièrement entre Paris et Bruges et la crue d'une rivière artésienne l'avait retenu sur son chemin pendant quelques jours. Peu fier d'être ainsi un retardataire alors même qu'il briguait le poste de héraut, il se dépêcha de rentrer dans la salle avant même d'y avoir été annoncé. Le garde qu'il croisa le toisa et l'examina sommairement avant de comprendre qu'un trentenaire claudiquant essoufflé ne représentait guère une grande menace pour la vie du comte ou des différentes convives, Philibert commençait à prendre le coup de son statut d'infirme et il ne portait plus d'attention à ces regards hautains qui le visait parfois.

Le seigneur fut bloqué dans son envie de bafouer les règles de l'ordre par la célérité d'Arcalion qui lui mangea la politesse. La situation cocasse à laquelle l'assemblée était confronté n'avait pas sa place dans une cérémonie de haute noblesse et Philibert fut heureux de ne pas en être la cause. Laissant Arcalion a ses déboires et alors que celui-ci attendait une réponse du comte, Philibert fit lui aussi connaître ses intentions de présenter ses hommages.

Xi après avoir vu le soldat soigné se présenta devant le COmte et prit la parole pour preter allegeance au Comte Ascalon

Moi Xiangying Dame de Ciply prête serment d’allégeance au Comte de Flandres, en la personne de sa grandeur Ascalon.

Je lui promets de toujours lui apporter, lorsqu’il en éprouvera le besoin, mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).

Que Sainte Illinda et Aristote vous guident dans vos choix

[HRP : Le délai allant être dépassé, je force le passage de Philibert dans son allégeance. Je m'excuse auprès des autres joueurs pour ce non-respect scénaristique]

Philibert laissa xiangying s'écclipser après son allégeance et enchaîna directement sous le regard des gardes et du héraut, son hommge n'allait surement pas respecté les règles et la déférence nécessaire à une entrevue avec le comte mais les courts délais avant la fin de la cérémonie ne laissait guère le choix.

Posant un genou à terre en guise de respect, dans une grimâce immonde qui était comme un cri adressé à la salle pour exprimer la douleur d'un tel geste, Philibert commenca son monologue protocolaire. Ces paroles, il les pensait chaque jour et devoir les répéter en publique à un instant donné était purement administratif.

Moi Philibert d'Harlegnan, Seigneur d'Ypres jure allégeance au Comte de Flandres, en la personne de sa grandeur Ascalon.

Je lui promets de toujours lui apporter, lorsqu’il en éprouvera le besoin, mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).

Le Comte était toujours sur son trône et il voyait quelques nouvelles arrivées dans la Grand Salle de cérémonie. C'était tout d'abord, une autre conseillère qui s'avança, Xian. Elle se dirigea vers lui et fit son allégeance.

Moi Xiangying Dame de Ciply prête serment d’allégeance au Comte de Flandres, en la personne de sa grandeur Ascalon.

Je lui promets de toujours lui apporter, lorsqu’il en éprouvera le besoin, mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).

Que Sainte Illinda et Aristote vous guident dans vos choix

Il se leva et se positionna devant elle et lui fit le baiser vassalique tout en disant :

Par la présente accolade, nous, Ascalon Breydel, Comte des Flandres, vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour toute la période de notre règne ainsi que pour vos gens et vos terres de Ciply.

Elle reprit alors sa place parmi les nobles présents et quant à lui il se réinstalla sur son siège. C'est alors que Philibert d'Harlegnan se présenta à lui pour faire son allégeance.

Moi Philibert d'Harlegnan, Seigneur d'Ypres jure allégeance au Comte de Flandres, en la personne de sa grandeur Ascalon.

Je lui promets de toujours lui apporter, lorsqu’il en éprouvera le besoin, mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).

Le Comte se leva une nouvelle fois pour se poster devant le Seigneur d'Ypres et il lui fit l'accolade vassalique tout en disant :

Philibert d'Harlegnan, Seigneur d'Ypres, par la présente accolade, nous, Ascalon Breydel, Comte des Flandres, nous promettons en retour justice, protection et subsistance pour toute la durée ne notre règne. dit-il en le regardant, avant de faire 3 pas de recul pour reprendre place sur le trône comtal.

Le Comte chercha alors du regard qui devait encore remplir cette obligation, et reconnue la silhouette de son autre presque homonyme Sire Arcalion. Il le regarda et d'un signe de tête, il tenta de lui faire comprendre qu'il pouvait s'avancer.

Nombre de messages : 139 Date d'inscription : 12/10/2005

Arcalion sourit voyant Phillau près de lui, lui adressant un rapide hochement de tête afin de le saluer, encore un visage familier dans cette assemblée, c'était bon d'être chez soit. Alors qu'ils étaient tous deux occupés à attendre un signe du Comte, une jeune femme qu'il ne connaissait pas prêta allégeance à Ascalon, leur passant devant sans plus d'explication. Phillau prêta a son tour serment et Arcalion regardait cela maintenant libérer de l'éteinte des gardes, ils l'avaient lâché car en se débâtant la croix de Saint Illinda était apparut à son cou et sa capuche avait cessée de recouvrir sa tête, cela avait eut l'effet simple et immédiat de faire reculer les gardes à bonne distance, ils savaient tous très bien ce que représentait cette croix. Le plus gradés d'entre les gardes regardait la chevelure rousse d'Arcalion fixement, croyant voir un fantôme, lorsqu'il eut complètement enlever sa cape laissant apparaitre ses armoiries, le garde eut la confirmation qu'il ne s'était pas trompé. C'était bien le Seigneur d'Antoing, personne ne l'avait vu dans cette salle depuis deux années, on le disait dans le sud, certains prétendaient même qu'il y était mort de chagrin.

Le Comte avait fait signe à Arcalion d'approcher, ce qu'il fit sans plus d'empressement, regardant les yeux perplexes de certains des participants, un sourire satisfait parcourait son visage, il aimait a soigner ses apparition et ce retour sur ses terres natales commençait plutôt bien. Arrivant devant le Comte il s'agenouilla et dit

Moi Arcalion, Seigneur d'Antoing jure allégeance aux terres de Flandres, à son peuple, et à son représentant sa grandeur le Comte Ascalon.

Je promets de toujours vous apporter, lorsque vous en éprouverez le besoin, mon aide, mon respect et mes conseils.

Que Saint Illinda, Aristote garde son âme, vous conseille et vous guide dans vos choix.

Ascalon vit s'avancer celui qu'il pensait être le seigneur d'Antoing, car il avait eu vent de sa prochaine arrivée en terre flamande, mais il n'en était pas certain. En effet, il avait quitté le Comté il y avait un fort longtemps, du temps de "l'exode vers le Sud".

Il s'avança alors, avec sa Croix de Sainte Illinda sur sa poitrine, se présenta devant le Comte et s'agenouillant, il dit :

Moi Arcalion, Seigneur d'Antoing jure allégeance aux terres de Flandres, à son peuple, et à son représentant sa grandeur le Comte Ascalon.

Je promets de toujours vous apporter, lorsque vous en éprouverez le besoin, mon aide, mon respect et mes conseils.

Que Saint Illinda, Aristote garde son âme, vous conseille et vous guide dans vos choix.

Ascalon se leva et positionna devant lui, l'aidant à se relever, il lui fit l'accolade vassalique en disant :

Arcalion, Seigneur d'Antoing, par la présente accolade, nous, Ascalon Breydel, Comte des Flandres, nous promettons en retour justice, protection et subsistance pour toute la durée de notre règne.

Il le dévisagea un instant puis reculant, il se réinstalla sur le trône comtal, lentement.

Nombre de messages : 157 Date d'inscription : 05/02/2010

La fin de la journée pointait le bout de son nez, le maréchal nota les dernières allégeances faites sur son parchemin, puis posa sa plume et s'approcha du Comte des Flandres.

Votre Grandeur, je pense que tous ceux qui souhaitaient vous faire allégeance l'ont fait, nous pouvons donc clore la cérémonie.Et si vous le voulez bien, nous pouvons remettre son fief de retraite à votre prédécesseur.

Skal avait patienté tous le long de la cérémonie, saluant une par une les nobles Flamands qui venaient faire leur allégeance au comte.
Etant l'ancien comte des Flandres, la coutume voulait qu'il reçoive son fief pendant la cérémonie d'allégeance du comte des Flandres.
Il se présenta devant le maréchal et salua poliment l'actuel comte des Flandres.

Un jeune coursier arriva enfin au château de Bruges ... à en voir sa mine, la mission que lui avait donné le Comte de Bailleul n'était pas des plus réjouissante.
Il passa les gardes, s'inclina devant le Comte des Flandres et lui tendit la missive en espérant qu'il ne soit point trop tard pour le faire.

Citation :: A Messire Ascalon,
Comte de Flandres,
Paix et salutations,

Votre Grandeur, C’est par missive que nous prêtons allégeance alors qu’il nous fait peine à ne pouvoir le faire de vive voix. Notre santé nous préoccupe grandement et parcourir le Royaume en un tel état ne serait point raisonnable. Malgré tout cela, soyez assuré que rien n’atteint la confiance que nous vous portons. Ainsi, en notre nom et en celui de notre épouse Carol, nous vous reconnaissons, Ascalon, comme légitime Comte de Flandres issu du choix avisé du grand peuple de Flandres. Aussi, nous vous promettons, l'obséqium, l'auxilium et le consilium afin que votre règne soit à la hauteur du prestige flamand. Il n’y a aucun doute, à nos yeux, à ce que le peuple flamand ait fait le meilleur choix quant à la prospérité de ses terres en vous plaçant à sa gouvernance.
Que le Très Haut vous bénisse et vous guide sur la voie de la réussite.

Fait à Valence, en ce vingtième de Mars en l’an de grâce mil quatre cent cinquante huit,
Par Pl@$m de Montfaucon, Comte de Bailleul, Seigneur de Calkenne.

Un messager vint s'imiscer dans une cérémonie qui semblait avoir déjà commencer depuis quelques temps... On lui avait confié une mission et il l'avait accepté (même pas peur), et c'est maintenant qu'il allait ne point falloir faillir, parce qu'avec ce rituel rassemblement du gratin flamand, il faisait par sa simple présence tache.

Losqu'il vit que plus personne s'avançait, ou tout au moins pour l'instant, il se lança, c'était l'moment comme on dit... Et s'en alla trouver le très grand ancien Duc de Berry.
Le Comte de Valenciennes lui avaict décrit sommairement le Pair de France, de toute façon - lui avait-il dit "Il n'y aura probablement que deux personnes qui seront proche du trône, et c'est le seul qui a une classe sans pareil."

Sans y manquer, le messager s'approcha du Maréchal de tutelle et lui remis la missive du bourgeois tournaisien.

Citation :: Moi, Wuggalix de Clairambault, Comte de Valenciennes,

Assure le Comte Ascalon Breydel que mon épée est et restera au service des Flandres, aussi bien peu portant que je puisse estre. Si le lion flamand en appelle à l'aide de sa noblesse pour des motifs aristotéliciens et qui sont en accord avec la grandeur des Flandres et du Royaume françois, alors j'accourerais.

Ainsi donc, par la présente, je preste en ce jour depuis le monastère non loin de Tournai, allégeance au Comte des Flandres, et lui assure Obséqium, Auxilium et Consilium, aussi longtemps que celui-ci portera la couronne, et qu'il oeuvrera pour la Foy, les Flandres, et le Roy.

Puissiez vous voir les choses en grand comme en petit, et vous serez la seule chose que j'espère depuis ma passivité actuelle : un bon régnant pour une bonne patrie.

J'ai dis, et qu'il soit su !

Edicté non loin de Tournai, en le 20ème jour de Mars,
Par Wuggalix de Clairambault, alors Comte de Valenciennes et Seigneur d'Eclaibes.

Nombre de messages : 157 Date d'inscription : 05/02/2010

Et un dernier messager arriva le Duc fit passer au Comte des Flandres, lui laissant le soin d'accepter les retardataires, ou non.

Citation :: Expéditeur : Lilin
Date d'envoi : 2010-03-21 00:12:11
Bonjour Messire,

Ayant changé si souvent d'adresse mes missives ont tendance à s'égarer ou ne pas mettre remises.

Si d'aventure le temps le permet je vous envois mon allegeance par pli qu'un homme de ma mesnie confirmera en terres flamandes.

Par la grasce de Dieu, d'Aristote et Christos, moi, Lilin of Cassel, Duc de Saint Florentin de par la grasce de ma femme lady Dotch, Earl of Newcastle under lyme, Comte d'Armentières, Viscomte de Cassel, Viscount of Stafford de par la grasce de ma femme lady Dotch et Baron de Château Thierry de par la grasce de ma femme lady Dotch.

Ce jour, jour de la Saint Clemence, à la Couronne sise sur vostre teste je prête allégeance, Comte Ascalon. Que jamais serment ici prononcé par ma bouche ne soit brisé sous peine de me voir estre tenu pour félon à vostre personne et au comté des Flandres.

In God�s blessing, I, Lilin of Cassel, Duke of Saint Florentin in my wife lady Dotch�s blessing, Count of Armentières, Viscount of Cassel, Viscount of Stafford in my wife lady Dotch�s blessing and Baron of Château Thierry in my wife lady Dotch�s blessing.

Today, the day of Saint Clemence, I take the allegiance to the Flanders� Crown on your head, Count Ascalon. If my oath which I took is broken, I will be a felon to the Flanders� County. I promise on my faith I am loyal to the Flanders� County, I look after it and I pay homage to it honestly and no deceptively. You could protect and treat my family, my subjects and I with fairness.

May Jah and Aristote guide and protect you. God bless you, God bless the true king.

Faict à An Caisael, Comté de An Mumhain du Royaume d�Irlande
Le dix neuvième jour du moy de mars de l�an de grasce 1458

Le Comte s'était un peu assoupi en cette fin de journée, et il réceptionna les 3 missives qui étaient un peu tardives. On les lui confia après en avoir apprécié le contenue, il les accepta.

Le précédent Comte s'avança alors et se présenta devant lui. Ascalon se tourna vers le Duc pour lui montrer qu'il était disposé à lui remettre son fief de retraite.

Nombre de messages : 157 Date d'inscription : 05/02/2010

Voyant l'ex comte dans la salle prêt à venir faire allégeance et l'actuel Comte, le maréchal déclara.

Messire Skal, pour votre mandat de régnant à la tête du Comté des Flandres, vous avez le droit à une Vicomté de retraite, la Vicomté de Douai. Si vous acceptez ce fief et êtes prêt à servir les Flandres comme vassal, faites ce jour allégeance au Comte Ascalon.

Se tourne en direction de Thomas

Le vicomté de Douai me va très bien et je vous remercie de l'excellent travail que vous avez effectué pour trouver ce fief de retraite.

Se dirige maintenant en direction du comte des Flandres, pose un genoux à terre pour effectuer sa première allégeance envers un comte.

Moi Skal Mirolis, Vicomte de Douai jure allégeance aux terres de Flandres, à son peuple, et à son représentant sa grandeur le Comte Ascalon.

Je promets de toujours vous apporter, lorsque vous en éprouverez le besoin, mon aide, mon respect et mes conseils.

Que Saint Illinda, Aristote garde son âme, vous conseille et vous guide dans vos choix.

Après ces quelques phrases répétés certes des nobles qui avaient déjà prêtés allégeance pour ne pas se tromper, regarda le comte dans l'attente de sa réponse.

Ascalon vit le précédent Comte se présenter devant lui, celui-ci s'agenouilla et dit :

Moi Skal Mirolis, Vicomte de Douai jure allégeance aux terres de Flandres, à son peuple, et à son représentant sa grandeur le Comte Ascalon.

Je promets de toujours vous apporter, lorsque vous en éprouverez le besoin, mon aide, mon respect et mes conseils.

Que Saint Illinda, Aristote garde son âme, vous conseille et vous guide dans vos choix.

Le Comte se leva et se positionna devant le nouveau Vicomte. Il l'aida à se relever et lui donna l'accolade vassalique en disant à mi-voix.

Vicomte de Douai, nous Ascalon Breydel, Comte des Flandres, par cette accolade, acceptons votre allégeance et vous promettons en retour protection, subsistance et justice pour toute la période de notre règne.

Il recula lentement pour reprendre place sur le trône et attendit que l'on transmette au Vicomte la patente lui octroyant les droits sur sa future terre.

Nombre de messages : 157 Date d'inscription : 05/02/2010

Le Duc attendit la fin des échanges puis déclara :

Félicitation Vicomte, dès ce jour vous devenez vassal des Flandres, vous devez maintenant arborer les armes du fief et faire honneur à votre suzerain :
Cérémonie d'allégeance: Ascalon - Février 1458 - Page 3 Douai32

Cérémonie d'allégeance: Ascalon - Février 1458 - Page 3 Douai32

Puis se tournant vers le Comte :

Il ne manque plus que la personne que souhaitait anoblir vos prédécesseurs et la cérémonie sera finie.

La cérémonie touchait à sa fin. L’estomac commençait à grogner que Piscalie était toujours assise sur sa grande chaise. Chose n’était pas coutume, ses lèvres étaient restées scellées laissant son époux pour la troisième fois régner d’une main de maitre cette farandole de bons usages. Ce n’était pas son jour mais il avait besoin d’elle. Qu’elle fasse acte de présence et le soutienne. Sa main était presque collée à la sienne sans l’être, évidement. Il n’était pas bon vivre d’avoir des marques sentimentales dans une telle cérémonie formelle. Cependant, par la pensée, sa main était dans la sienne, bienveillante et rassurante. Tout comme son regard. Son mari, avait réussi, il était pour la troisième fois Comte, il veille sur les flandres comme il le faisait pour sa propre famille. Piscalie était terriblement fière de lui. Cela devait sans doute se voir un peu. Juste un petit peu. Allez, très légèrement.

En tant que vrai demoiselle, les tenues avaient toutes été épiées par les yeux verts de la matriarche Breydel. La palme était sans doute décernée à la Baronne Lafred qui était passée en début de soirée. Ses mains habiles avaient encore fait des merveilles. D’ailleurs où était elle passée ? Un légér froissement se fit entendre, la robe ecru de Piscalie se froissait quelque peu. Ses yeux s’arrêtèrent immédiatement sur un conseiller peu commun : Don Chile ! Il était au buffet ! Le meilleur endroit sans doute pour une cérémonie. Le buffet, là, où son estomac trouverait victuaille pour remplir son effroyable vide.

Et si le maréchal, entendait ton estomac ? Piscalie ressaisis-toi, ce n’est pas le moment de flancher. Surtout quand tu vois ce qu’est entrain de manger la dame de Paradis. Non d’Aristote, ce que ça a l’air bon !

Ses pensées se perdirent, en oubliant sa place, quand Skal fit son salut. Où avait il donc apprit à faire une courbette pareil ? L’homme avait bien changé depuis son accession au trône. Son salut avait pris de l’aplomb, courtois et subtil. La palme du meilleur salut était remporté haut la main par ce denier. Sans oublier, le meilleur glouteur de buffet à Don chile. Et alors… Oups, je m’égare encore !

Un, deux, trois, on revient dans son siège. Ton mari t’attend. Piscalie esquissa un léger sourire à son mari et métrisa son estomac, encore un peu.

Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 22/02/2009

Ascalion avait reçut une courte missive de Skal, comme quoi il était attendu à la cérémonie d'allegeance.
Lorsqu'il pénétra dans la pièce, l'ambiance était solennelle, et le jeune homme était un poil intimidé face à tant de Nobles.

Il chercha des yeux le Héraut, et ne mit pas bien longtemps avant de le trouver. Il se dirigea vers lui d'un pas souple et silencieux, et le salua d'un signe de la tête.

Je suis Ascalion. Vous m'attendiez ?

Nombre de messages : 157 Date d'inscription : 05/02/2010

Et le dernier homme attendu arriva.

Bien le bonjour, soyez le bienvenu parmi nous ! Monseigneur Skal a souhaité à la fin de son mandat que vous deveniez Seigneur vassal des Flandres. Si le nouveau Vicomte de Douai le souhaite, il peut faire un petit discours d'ailleurs. Sinon, si vous acceptez de devenir seigneur de Steebecque, vous pouvez faire allégeance à Sa Grandeur l'actuel Comte des Flandres.