Cérémonie d'allégeance: Quiou - Décembre 1458

Le masque d’une neutralité extrême toujours fiché sur la bobine, la Teigneuse voit s’avancer le Bourgmestre Anversois. Elle recueille ainsi son allégeance puis lui accorde l’accolade vassalique après avoir tenu ces propos devenus comme une litanie :

Nous, Quiou Deswaard, Comtesse des Flandres, acceptons en ce jour béni du Très Haut votre allégeance pour les terres de Gosselies, de Premesques, de la Beuvrière et de Lendelede.
Nous vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour la durée de notre règne.

Elle prend alors la plume pour répondre au pli fraichement arrivé.

Citation :: Par la présente et sous le regard du Très-Haut,

Qu’il soit su que nous, Quiou Deswaard, Comtesse des Flandres, reconnaissons et acceptons en ce jour l’allégeance des époux de Saint-Ange, Comtesse et Comte de Hazebrouck, Baronne et Baron de Wattrelos et de Courtrai, Dame et Seigneur de Zoutenaaie et d'Irchonweltz
Nous leur promettons en retour protection, justice et subsistance pour la durée de notre règne.
Qu’il en soit ainsi de par la volonté d’Aristote et de Sainte Illinda,

Signé et scellé par nos soins en le dixième jour du mois de Décembre de l’an de grâce 1458 à Bruges.

Quiou Deswaard.

Alors que le pli est tendu à l’adresse du page non loin de là, le regard de la Comtesse se porte sur la nouvelle arrivée qui semble patienter quelque peu, l’invitant ainsi d’un léger signe de tête à effectuer ce pour quoi elle est là.

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 14/03/2010

Retenu jusqu'à la dernière minute par on ne sait quoi de plus important que l'allégeance de sa mère, peut-etre une appréhension inconsciente à revoir le Dragon, enfin le sien, ou, encore plus fortes, les quelques paroles sans appel que sa mère lui avait écrites concernant Malycia, le jeune Gaïlen fit une entrée plutôt discrète en la salle d'allégeanc et attendit que la Comtesse en eut terminé des affaires en cours pour se présenter devant elle.

Bonjour Qu.. Madame!

Il se mordit la langue juste à temps pour espérer éviter un regard furibond et un manque de courtoisie déplacé, et rajouta, le rouge aux joues.

Je viens vous porter l'allégeance de ma mère, Cyrielle d'Arduilet Saint-Ange.

Il sortit les deux plis que sa chemise cachait et déplia le premier, au sceau du Chevalier.

Citation :: Cher fils,

Non, ce n'était pas celle-là, de missive. Alors, rougissant un peu plus, il la rangea vite fait et vérifia quand même la seconde. Satisfait, il la tendit en silence à Quiou.

Citation :: Fait en le Mans, ce 5ème jour du mois de janvier 1459,

De nous, Cyrielle d'Arduilet Saint-Ange,
A vous, Quiou Deswaard, Comtesse des Flandres,

Par la présente que vous porte mon fils Gaïlen, je vous renouvelle mon allégeance pour mon Vicomté de Roubaix.

Veuillez recevoir ce jour l'assurance que nous vous apporterons l'auxilium, l'obsequium et le consilium, l'aide, le respect et les conseils dont vous pourriez avoir besoin.

Sachez que si un conflit venait à vous opposer, vous, Quiou Deswaard, Comtesse des Flandres, à notre Souveraine, Beatritz de Castelmaure-Frayner, nous prendrions fait et cause pour elle.
Sachez cependant que si un conflit vous opposait à un tiers, et autre que notre Souveraine, nous prendrions fait et cause pour vous.

En vous souhaitant un mandat florissant,
Mes respects

Cyrielle d'Arduilet Saint-Ange

La luminosité était en train de faire place à l'obscurité. Cette journée hivernale était en train de toucher à sa fin. Quelques messagers transitaient encore et même quelques retardataire arrivaient. Ascalon qui était toujours à son pupitre vérifiait et paraphait quelques lettres, tout en jetant un oeil sur la salle. Il vit la Vicomtesse de Leuze s'approcher ainsi que le jeune d'Arduilet Saint-Ange qui semblait être un peu plus à l'aise que lors de la dernière cérémonie.

Xiangying s'approcha puis fit une révérence et d'une voix claire preta son allégeance

Nous, Xiangying van Berkin, Vicomtesse de Leuze et Dame de Ciply, prêtons allégeance à Sa Grandeur la Comtesse des Flandres, Quiou.

Nous jurons auxilium, obsequium et consilium puisse Aristote veiller sur les terres flamandes

Non sans être trop pressée de revenir dans cette salle de l'ennui, il fallait pourtant bien qu'elle y pointe le bout de son nez, c'est donc bien tardivement quand le nuit fut tombée qu'elle fit son entrée.
Direction le buffet, après tout autant en profiter la dernière fois on avait bien failli l'empoisonner en voulant lui servir un verre d'eau qui par chance fut intercepté par son père gardien de ses jours, c'est donc depuis son poste d'observation une chopine à la main, de quoi manger dans l'autre qu'elle zieutait les allentours attendant son tour.
Gailen avait fait le déplacement, seul, elle lui aurait bien proposé de l'y emmener mais depuis son retour du monastère elle ne l'avait plus vu, malgré son intérêt pour terminer sa formation, il n'avait pourtant pas reparu, ça l'attristait quelque peu,mais qu'y pouvait elle, rien, si ce n'est laisser le gamin obéir à sa mère, qui n'en n'avait que le nom, quand on prèfère rester loin de sa progéniture délaissant son éducation pour la laisser à des etrangers, au moins elle n'avait pas à rougir de son père qui malgré tous les défauts qu'on pouvait lui attribuer, avait toujours été à ses côtés.

Elle se perdait dans ses pensées surveillant parfois l'entrée, viendrait il vraiment comme il lui avait dit....tout fouttait le camp ces derniers temps,tout semblait lui echapper sans qu'elle puisse avoir aucune emprise.

La cérémonie était bientôt close. Ascalon regarda vers le fond de la salle et personne ne semblait venir. Il prit ses caducées, acte très symbolique, puis les déposa sur le bord de son pupitre, pour montrer qu'il n'allait plus agir en héraut mais en vassal des Flandres. Il se décala et se présenta devant le trône comtal, puis pose un genoux à terre et dit les mains tendus vers sa suzeraine.

Nous, Ascalon Breydel, Comte de Sint Winoksbergen, Baron de Rumes, Seigneur de Temse et de Cazaux, prêtons allégeance à Sa Grandeur la Comtesse des Flandres, Quiou Deswaard, pour notre famille, nos gens et nos terres de Sint Winoksbergen, de Rumes et de Temse.

Nous jurons consilium, obsequium et auxilium, pour nos terres flamandes et prions pour qu’Aristote, dans sa grandeur, vous garde et vous bénisse pour toute la durée de votre règne.

Il resta ainsi...

HRP/ Si une réponse est faites après ce post, dans une logique RP, l'allégeance sera réputée avoir été faite avant celle d'ascalon. Etant héraut, c'est lui qui va clôturer la cérémonie après sa propre allégeance. /HRP

Elle regarde le manège du bambin, se mordillant quelque peu le pouce afin de cacher un léger sourire carnassier, ressentant un certain plaisir à le voir s’empêtrer de cette manière. Puis la Teigneuse s’empare du bout des doigts de la missive tendue, veillant à ne point entrer en contact avec la peau de bébé du garçon. Dans le même temps, elle voit Xiangying s’avancer enfin.

Je vous ferais rapidement parvenir le pli où figurera ma réponse, en attendant…

Elle porte toute son attention à la Vicomtesse.

Nous, Quiou Deswaard, Comtesse des Flandres, acceptons en ce jour béni du Très Haut votre allégeance pour les terres de Leuze et de Cypli.
Nous vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour la durée de notre règne.

Suite à l’accolade vassalique, elle prend la plume avant de tendre le résultat à Gaïlen.

Citation :: Par la présente et sous le regard du Très-Haut,

Qu’il soit su que nous, Quiou Deswaard, Comtesse des Flandres, reconnaissons et acceptons en ce jour l’allégeance de Cyrielle d'Arduilet Saint-Ange pour son Vicomté de Roubaix.
Nous lui promettons en retour protection, justice et subsistance pour la durée de notre règne.
Qu’il en soit ainsi de par la volonté d’Aristote et de Sainte Illinda,

Signé et scellé par nos soins en le dixième jour du mois de Décembre de l’an de grâce 1458 à Bruges.

Quiou Deswaard.

Et tandis qu’une analyse des plus méthodiques des environs est effectuée, voici que le Hérault se présente jusqu’à elle.

Nous, Quiou Deswaard, Comtesse des Flandres, acceptons en ce jour béni du Très Haut votre allégeance pour les terres de Sint Winoksbergen, de Rumes et de Temse.
Nous vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour la durée de notre règne.

L’accolade vassalique est effectuée une dernière fois. Quiou en profite ainsi pour remercier rapidement mais sincèrement le Hérault pour le rôle qu’il aura joué au cours de la cérémonie.

Ascalon reçut l'accolade vassalique de la Comtesse, accompagnée les remerciement pour avoir orchestré la cérémonie, il y répondit avec un petit sourire et d'un signe de tête. Puis, revint à son pupitre, reprit ses caducées et dit à haute voix :

Sa Grandeur Quiou Deswaard a répondu à tous ses vassaux qui se sont présentés icelieu ou qui ont envoyé messager. La Cérémonie d'allégeance est donc maintenant close.

Flandres se pencha alors vers le registre, perché sur son pupitre, le consulta rapidement, puis enchaina.

Sa Grandeur Pl@$m de Montfaucon était au monastère ainsi que Monseigneur Guillaume de Jeneffe, ils sont donc excusés. Par ailleurs, un vassal de Renaix ne s'est pas présenté, il s'agit du sire de Lessine, Toffie.

Il tourna alors la tête vers la Comtesse des Flandres.

Ce sire est dérogeant. Souhaitez-vous le destituer ou faire preuve de clémence à son égard ?

Il attendit la réponse de la Comtesse puis ayant vu la comtesse sortante arriver dans la salle, il ajouta.

Votre Grandeur, si vous le voulez bien, nous allons procéder à la remise de la patente du fief de retraite de votre prédécesseur.

Noble qui ne se sont pas présentés a écrit:: - Pl@$m de Montfaucon ( Retraite : Dernière connexion le 23 Octobre 2010) soit en retraite avant l'ouverture de la cérémonie.
- Guillaume de Jeneffe ( Retraite : Dernière connexion le 28 Novembre 2010) soit en retraite avant l'ouverture de la cérémonie.
-Toffie [Renaix] ( Dernière connexion le 11 Janvier 2011 )

Lorsque Malycia lui avait annoncé il y a quelques courtes semaines, qu'elle allait devoir se rendre au Château de Bruges pour ête annoblie, elle en avait pas cru ses esgourdes, elle pestait intérieurement que son amie lui avait caché cela, mais elle l'avait rassurée que c'était pour ses fonctions et sa dévotion aux Flandres mais tout de même, elle en était restée sur le séant. Puis, lfruit avait mis cela dans un coin de sa tête cette fameuse histoire jusqu'au jour où Malycia, en taverne lui avait dit "au fait, interdiction de porter une jupette pour l'annoblissement" Puis en rentrant chez elle, une missive était posée sur sa table écrite lui demandant de se rendre au Chateau.
Et si je n'y allais pas hein? Non non, mais non ma ptite Kee tu ne stresses aucunement, c'est super relaxant, apaisant de savoir qu'on va être annoblie d'ici une poignée d'heures!!

Dnom de dnom dcent mille chartés, jpréfère mille fois aider les vaches à véler que d'aller retrouver tout ce beau monde!.
Elle inspira profondément . Allez ma ptite Kee, courage et puis tu ne seras pas toute seule, et tu te dois d'être là pour Maly qui va recevoir son fief de retraite.
Elle alla donc se préparer, voulant rester honnête surtout vis à vis d'elle même, elle opta pour une jupette mais plus longue que celle de tous les jours tout de même, releva ses cheveux en formant un chignon un peu fou-fou, laissant glisser deux fines tresses sur ses épaules.
Elle s'enroula enfin dans sa cape et bravant le froid , elle arriva au chateau. Elle connaissait beaucoup de couloirs et de pièces, mais jamais elle n'avait osé parcourir cette aile du chateau

Après avoir décliné son identité au gardien, elle entra d'un pas non rassuré, cherchant du regard celui qui saurait la rassurer d'un simple sourire ou d'un regard. Ne l'apercevant pas, elle se fit toute petite, saluant d'un signe de tête courtois les personnes qu'elle ne pouvait éviter même si ils avaient l'air de gober la lune, et s'approcha du buffet se saisissant d'une boisson et entendit Flandres demander à la Comtesse de bien vouloir procéder à la remise de la patente du fief de retraite de son amie.

Khalidia arriva au chateau de Bruges un peu en retard pour assister à la cérémonie d'allégeance à la Comtesse Quiou. Pris entre les mines à améliorer, sa communication itou, et les questions des Flamands, il en avait oublié que Malycia était venue le voir, quelques semaines auparavant, pour lui annoncer qu'il allait être anobli. Ainsi que Keewy, lui avait elle dit, mais lui répètes pas, je veux lui faire la surprise. Il avait tenu parole d'autant plus facilement qu'il avait un peu oublié cette annonce de la Comtesse. Et puis, un corbeau lui avait annoncé de se rendre illico presto au château.

Ayant pris le temps de revêtir ses plus beaux habits verts, il refit le même chemin que la fois précédente, quand il avait assisté à la cérémonie d'allégeance pour Malycia. Il se promit de ne pas lui proposer à nouveau un verre d'eau, vu la réaction de son père.

Il entra dans la grande salle, aussi discrètement que possible, et saluant les personnes qu'il connaissait, chercha du regard sa compagne d'annoblissement. Il la repéra près du buffet, tenant une boisson pour se donner de la contenance, et sourit en s'approchant d'elle. Déposant un tendre baiser dans son cou, il la prit dans ses bras et luI murmura " Bonjour ma belle. Pas trop nerveuse ?"

Le Comte Ascalon attendait la réponse de la Comtesse Quiou pour commencer la cérémonie de remise de la patente du fief de retraite de Malycia, tout allait commencer, il respira un grand coup et attendit.

Le regard qui n'avait pas quitté l'entrée ne pu manquer l'arrivée de Keewy qui surement trop nerveuse ne l'avait pas remarquée pres du buffet, quelques pas de coté, elle se glisse jusqu'à elle, juste avant l'entrée du non moins élégant Khalidia.
Elle lui chuchote deux paroles aimables tout en lui collant un toast dans sa main libre, assoiffée qu'elle est sirotait deja une boisson alcoolisée.

Relax c'est pas une visite médicale, t'inquiète on ne te fera pas d'orifice supplémentaire.

Pas le temps d'en rajouter le prince des mines débarquait et marquait de suite son territoire.

Bonsoir Khal, je vois que tu as finalement retrouvé le chemin.

Près du buffet, regardant la décoration de cette fameuse pièce, les personnes s'y trouvant, elle fut surprise par l'arrivée de Malycia près d'elle qui lui colla un toast puant le poisson

Citation :: Relax c'est pas une visite médicale, t'inquiète on ne te fera pas d'orifice supplémentaire.

Elle ne put s'empêcher de rire
Non mais ça va pas toi!!!!!!! j'ai juste peur de perdre mes pouces nomého.
Khal venait de les rejoindre, lui déposant un bisou dans son cou et l'enlaçant
" Bonjour ma belle. Pas trop nerveuse ?"
Mais non je vais bien tout va bien voyons!!! Elle lui esquissa un sourire et regarda Maly : heu ils attendent que ldéluge tombe?

Elle lui fit une moue dubitative lançant un regard en direction de Flandres droit comme un I attendant un mouvement de la comtesse qui semblait s'être endormie, bon y avait de quoi cette cérémonie n'était pas réputée pour être des plus festive mais bon on allait pas y passer la nuit non plus, elle se penche vers Keewy toujours sur le ton de la confidence.

Je crois que le héraut attend un accord de sa grandeur, dis tu crois qu'elle dort les yeux ouverts? on pourrait peut être lui balancer des cacahouètes, ou peut être qu'Ascalon pourrait lui filet un coup de coude discret...enfin je sais pas mais là va bien falloir faire quelque chose parcequ'en attendant on va pas rester la gorge assechée et plus ça traine et plus on va picoler, et pire sera notre état à l'arrivée.

Aussitot dit aussitot bu, et hop une autre tournée de chopine
Trinquons à vous deux mes amis! Tant qu'à attendre autant que ça soit dans la joie et dans l'ivresse.
Vidant sa seconde chope elle regarde de nouveau en direction de la comtesse non loin de laquelle elle aperçoit une petite tête blonde.

Un coup de coude à sa voisine pour lui signifier la présence de Gailen que cette dernière n'avait toujours pas croisé.
hééé regarde là bas y a mon mioche préféré, depuis le temps que j't'en parles je vais peut etre enfin pouvoir te le présenter.

Elle fait alors de grands signes en direction du gamin, à peine discrète.
Gaaaaillllleeeennn!

Le Seigneur de Lessines ayant prouvé à de nombreuses reprises sa valeur, son utilité et sa dévotion envers le Comté des Flandres, je ne puis décemment pas m’offusquer de son absence en cette cérémonie. Ainsi donc, Messire Héraut, j’opte pour faire preuve de clémence le concernant.

Elle appuie ses propos d’un signe de tête ferme et définitif, puis, se tournant légèrement vers Malycia, Keewy et Khalidia, la Teigneuse déclare :

Nous pouvons passer à l’étape suivant en effet, ceci tout en continuant à traiter de personnes méritantes.

Le héraut regardait la Comtesse. Elle était resté de longues minutes sans mots dire. Ne souvenait-elle plus qui était Toffie ? Se demandait-elle s'il fallait destituer ce sire ? Etait-elle perdue dans ses songes ? Le silence fut brisé par l'arrivée de plusieurs personnes en cette fin de cérémonie et il s'en suivit une réponse de la Comtesse concernant le cas Lessines. Après l'avoir écouté, il ajouta.

Fort bien, il en serait donc fait ainsi. dit-il avant de se tourner vers le reste de l'assemblée.

Nous allons donc assister à l'allégeance et à la remise du fief de retraite du précédent régnant des Flandres, à savoir Malycia.

Puis s’adressant à cette dernière :

De par votre règne sur les terres flamandes, vous pouvez prétendre au titre de Vicomtesse. Si vous acceptez le fief de Renaix et que vous acceptez, également, de devenir vassale des Flandres, faites votre allégeance à Sa Grandeur Quiou Deswaard, en ce jour.

Merdouille, le héraut qui l'appelait...elle avale la bouchée qu'elle machait, vide sa chope, ben oui tout de même fallait pas gâcher, et sans attendre la réponse de Kee et Khal, sans vérifier si le mioche avait vu ses grands signes, elle frotte sa bouche d'un revers de manche, réajuste sa houppelande et avance droite et fière jusqu'au trône comtal, une révérence de circonstance, elle répond alors à la question posée par Flandres.

J'accepte le fief de Renaix en guise de fief de retraite et de devenir vassale des Flandres de par cette acceptation.

Ployant un genou devant la comtesse.

Et devant la régnante actuelle des Flandres, Nous Malycia présentons en ce jour notre allégeance et lui promettons auxilium, obséquium,et consilium.

La Teigneuse se redresse une énième fois, abandonnant le trône comtal pour s'avancer quelque peu jusqu'à la future Vicomtesse de Renaix, digne héritière du Baron de Renaix.

Nous, Quiou Deswaard, Comtesse des Flandres, acceptons en ce jour béni du Très Haut votre allégeance pour les terres de Renaix. Puissiez-vous les représenter avec la fierté et l’honneur qui caractérise votre famille.
Nous vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour la durée de notre règne.

Elle plonge alors dans les yeux de la Vicomtesse, puis, satisfaite, lui accorde l’accolade vassalique, légitimant ainsi l’octroi du fief de retraite de Malycia.

Malycia était près du banquet avec ses amis quand il l'avait appeler pour qu'elle présente son allégeance à la Comtesse des Flandres. Une fois l'une en face de l'autre, Ascalon regarda l'ancienne régnant et l'actuelle se faire l'accolade vassalique, en signe d'acceptation. Une fois cette formalité accompli il s'approcha des 2 femmes et tendit un rouleau de parchemin à la nouvelle vicomtesse de Renaix, ainsi qu'un écu symbolisant son nouveau fief.

Voici les nouvelles armes de vos terres...

Cérémonie d'allégeance: Quiou - Décembre 1458 - Page 3 489507renaixvicomt

Puis, de l'autre main, il lui tendit la patente qui fut l'une des dernières scellées par Le Cygne, le précédent Roy d'Arme.

Spoiler:

Maintenant, si vous le voulez bien, nous allons passer à l'octroie de terres des 4 personnes, heuu 3... que la Vicomtesse Malycia avait voulu récompenser. Vicomtesse, vous pouvez peut-être faire un petit discours pour ces personnes, je crois qu'il y en a déjà 2 de présentes... je vous laisse le loisir d'appeler qui vous voulez et dire pourquoi vous avez souhaité les faire vassaux des Flandres. Ensuite, s'ils acceptent cet honneur à eux de faire allégeance à la Comtesse Quiou, qui devra y répondre favorablement ou non.

Khalidia, regardant la cérémonie depuis le buffet, n'en perdait pas une miette. Il tenait Keewy contre lui, pour ne pas montrer son anxiété et sa nervosité. Dans peu de temps, ce serait à lui, il entrerait en scène dans cette cérémonie. Il savait qu'il allait devoir se présenter devant la Comtesse Quiou, et que de nouveaux devoirs allaient lui incomber. Il respira un bon coup et attendit la suite.

Elle se relève et une fois l'accolade vassalique effectuée se tourne vers Flandres prenant le parchemin qu'il lui présente ainsi que l'écu à l'aigle bicéphale non sans une certaine fierté que de porter le blason de ses ancêtres.

Merci Flandres, j'appelle donc en premier, priorité aux dames si vous me permettez..notre actuelle bailli Keewy, son parcours n'est pas unique mais j'avais à coeur de le souligner, elle fut d'abord simple marechal puis marechal des logis chef, bourgmestre de Tournai, et récemment commissaire au commerce, mais je ne récompense pas que son travail mais le temps et l'amour qu'elle a toujours donné à son comté, elle n'a jamais compté ses heures ni ses écus.

Ma chère Keewy j'ose espérer que tu acceptes en ce jour de devenir vassale des Flandres.

Pas le temps de glisser quelques mots à Malycia , que le Hérault la quémanda de s'approcher du trône comtal, ce qu'elle fit de suite sans pour autant oublier de finir sa chope avant.

Elle regarda toute la scène avec des yeux et des oreilles curieuses, première fois qu'elle assistait à ce genre de cérémonie officielle.
Au nom de "Renaix"prononcé, lfruit tournaisien esquissa un sourire, son amie allait porter le blason que son père avait lui même porté, elle devait en être fière et heureuse, en tout cas Keewy l'était pour son amie.

Une fois l'allégeance prétée et la remise de son fief,Malycia la regarda
A l'énoncé de son curriculum, elle pressa de ses doigts les bras de son compagnon, comprennant que son tour approchait à grand pas.
Oui elle avait donné beaucoup de son temps, avait du remettre son inscription sur les bancs de l'université à plus tard, mais elle n'était surement pas la seule à être dans ce cas là. Son parcours elle le devait qu'à elle même , elle s'était faite toute seule, petit à petit, surement pour cela que cela devait être son jour

Keewy tourna la tête , se détacha de lui prenant une grande inspiration, lui esquissa un fin sourire et s'avança vers la Vicomtesse de Renaix, voix posée mais mains tremblantes par une certaine émotion :

Je ne peux qu'en être touchée, c'est donc avec un immense honneur que j'accepte ce jour de devenir vassale des Flandres

Ma chère Keewy j'ose espérer que tu acceptes en ce jour de devenir vassale des Flandres.

Je ne peux qu'en être touchée, c'est donc avec un immense honneur que j'accepte ce jour de devenir vassale des Flandres

Khalidia sourit, fier comme un flamand devant un fût de bière plein, de voir sa bien aimée accepté de devenir vassale des Flandres, de ce comté qu'elle a tant servi.

Elle se doutait bien qu'elle dirait oui mais protocole oblige fallait bien lui poser la question, elle se penche vers elle pour exceptionnellement lui offrir une bise amicale et lui chuchote.

Mes félicitations c'est amplement mérité, je te laisse maintenant aller présenter ton allégeance à sa grandeur.

Alors qu'il était tranquillement assis derrière son bureau en la Tour de Gruuthuse, un garde vint apporter au Prévôt des Maréchaux une lettre de la part de Flandres qui lui demandait de se rendre à la cérémonie comtale d'allégeance. L'Anversois esquissa un sourire quand il apprit que la Comtesse sortante Malycia avait décidé de l'anoblir. Il rangea alors les parchemins qui étaient étalés sur son bureau, quitta la Tour de Gruuthuse, et se rendit d'un pas vif au Pont du Roy. Il aurait bien aimé mettre ses plus beaux habits, mais hélas, sa chaumière étant à Antwerpen, il n'aurait pas eu le temps de le faire... Il fallait donc se contenter de son habituel uniforme de Prévôt, ce qui n'était pas mal non plus.

Arrivé devant la salle qu'on lui avait indiqué, van Kempen se dirigea vers les deux hommes qui gardaient la porte d'entrée, puis se présenta à eux.

Goedendag à vous, Gardes. Je suis Eloelo van Kempen.
Le Héraut m'a demandé de venir en ces lieux. Puis-je entrer ?

L'un d'eux opina du chef. Le Prévôt entra donc dans la grande salle qui était remplie de Nobles flamands. C'était la première fois qu'il posait ses pieds ici. Voyant que Keewy était sur le point de prêter allégeance à la Comtesse, Eloelo essaya de se faire le plus discret possible afin de ne pas déranger, et alla en direction du buffet où il croisa l'actuel Commissaire aux mines, Khalidia. Il esquissa un sourire en l'apercevant et comprit rapidement que Keewy & Khalidia étaient les personnes qui allaient être également anoblies et dont lui avait parlé le Héraut. Un peu stressé, ou plutôt très stressé, il prit une chope de bière qu'il vida tranquilou en plusieurs gorgées.

Keewy ne s'attendait pas à ce que Maly lui fasse une bise, faut dire que ces deux là question bisouillage c'était pas le genre de la maison. Sourire aux lèvres, lui répondant sous le ton du murmure un merci, elle se décala et s'avança vers le trône comtal, posant un genou au sol, et regardant la Comtesse

Nous Keewy, prêtons allégeance à Sa Grandeur, la Comtesse des Flandres Quiou et nous lui jurons Auxilium, Obsequium et Consilium

» Demande d'inscription de Quiou.