Cérémonie d'allégeance: Ascalion - Février 1459

Une fois son allégeance accepté, la Blonde s'en fut se poster près du Héraut, juste un peu en retrait , des colliers de Commandeur de Sainte-Illinda avec elle, aidée par un de ses servants. Elle les attribuerait à ceux, récompensés par le précédent régnant, une fois leur allégeance faite.

Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 22/02/2009

Nom d'une pipe ! pensa Ascalion. Les courriers commençaient à s'accumuler, et il était déjà découragé en pensant au temps qu'il allait passer pour répondre à ces lettres. Ils ne pouvaient pas faire l'effort de se déplacer eux-mêmes ? Cela aurait été tout de même plus chaleureux, et surtout il n'aurait pas eu besoin d'écrire.
Mais les nobles attendaient leur tour, il y répondrait quand il en aurait le temps. Le Chancelier s'avançait.

Nous, Ascalion, Comte des Flandres, acceptons en ce jour votre allégeance et vous promettons en retour, à vous et à votre épouse, protection, justice et subsistance pour toute la durée de notre règne.

Le Comte lui accorda l'accolade vassalique et ajouta :
Nous vous souhaitons également de persévérer sur le chemin de la réussite, à la Chancellerie.

[...]

Quand Guichard se fut éloigné, Ascalion profita d'un moment de répit pour répondre à toutes les lettres qui s'étaient entassées.

Citation :: Par la présente,

Nous, Ascalion, Comte de Flandres, reconnaissons ce jour l'allégeance de Son Altesse Armoria de Mortain.
Nous lui promettons en retour protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre règne.

Qu'Aristote et Saint Illinda veille sur vous.

Signé et scellé de notre main à Bruges
En ce quatorzième jour du mois de Février de l'An de Grace 1459
Ascalion

Citation :: Par la présente,

Nous, Ascalion, Comte de Flandres, reconnaissons ce jour l'allégeance de Son Altesse Uruk de Margny-Riddermark.
Nous lui promettons en retour protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre règne.

Qu'Aristote et Saint Illinda veille sur vous.

Signé et scellé de notre main à Bruges
En ce quatorzième jour du mois de Février de l'An de Grace 1459
Ascalion

Citation :: Par la présente,

Nous, Ascalion, Comte de Flandres, reconnaissons ce jour l'allégeance de Sa Grandeur Charles de Valorl.
Nous lui promettons en retour protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre règne.

Qu'Aristote et Saint Illinda veille sur vous.

Signé et scellé de notre main à Bruges
En ce quatorzième jour du mois de Février de l'An de Grace 1459
Ascalion

Citation :: Par la présente,

Nous, Ascalion, Comte de Flandres, reconnaissons ce jour l'allégeance de Doudou de la Mirandole et Lafred Van Artevelde.
Nous lui promettons en retour protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre règne.

Qu'Aristote et Saint Illinda veille sur vous.

Signé et scellé de notre main à Bruges
En ce quatorzième jour du mois de Février de l'An de Grace 1459
Ascalion

Citation :: Par la présente,

Nous, Ascalion, Comte de Flandres, reconnaissons ce jour l'allégeance de Sa Grandeur Mormynette de Saint-Ange.
Nous lui promettons en retour protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre règne.

Qu'Aristote et Saint Illinda veille sur vous.

Signé et scellé de notre main à Bruges
En ce quatorzième jour du mois de Février de l'An de Grace 1459
Ascalion

Le Comte n'attendit pas longtemps avant de voir le prochain noble s'avancer. Il s'agissait de Skal, son plus vieil ami.

Nous, Ascalion, Comte des Flandres, acceptons en ce jour votre allégeance et vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour toute la durée de notre règne.
Qu'Aristote vous garde, mon ami ! ajouta-t-il avant de lui accorder l'accolade vassalique.

Le Comte venait d'écrire moultes missives pour réponses d'acceptation d'allégeance. Ascalon les contrôla rapidement, et il vit qu'il n'avait pas répondu à celle du vicomte de Termonde. De plus il aperçue que la patente envoyé par le vicomte de Tourcoing était une vieille, car elle était datée de l'année passé... Etrange tout de même...

Votre Grandeur, si je peux me permettre de vous le signaler, vous avez répondu à toutes les missives, hormis celle de Sardanaple de Hauteville, est-ce volontaire ou une omission de votre part ? dit-il en tendant les patentes scellées du sceau comtal à un page.

Portant les couleurs d'Assebroek, le Seigneur Eloelo entra dans la salle des cérémonies d'allégeance. C'était la seconde fois qu'il y posait les pieds. La première datait du mandat précédent, durant lequel il fut anobli. Aujourd'hui, il fallait que l'Anversois renouvelle son allégeance à la Couronne des Flandres, représentée par Sa Grandeur Ascalion. Plusieurs personnalités flamandes étaient présentes, dont des amis du Prévôt que ce dernier alla saluer. Certes, il n'était pas arrivé tôt, mais Eloelo remarqua que plusieurs nobles n'étaient pas encore arrivés. Alors, il se dirigea vers le buffet afin de profiter un peu de la cérémonie, et se servit une bonne chope de bière.

Keewy était prête depuis belle lurette, elle commençait à faire les cent pas autour de sa table chez elle tout en gromelant "didjiu que fait Khal ? pourtant simple de choisir une tenue non? pfff pas besoin de chichi "

Voyant le soleil qui commençait à virer vers l'ouest,elle enfila sa cape , sortit de chez elle, grimpa sur sa monture, et se dirigea vers le chateau d"Eclaibes à vive allure.

Tout était fermé et d'un paisible, elle tira sur les rênes et prit la direction du chateau de Bruges, peut être qu'elle l'avait mal compris,qu'il l'attendrait là bas
Une fois arrivée à destination, elle laissa son cheval à l'écurie puis se dirigea vers la grande salle du trone, se recoiffant avec ses mains avant d'entrer dans la dite salle, où nombre de nobles étaient déjà là. Elle chercha du regard son compagnon qu'elle ne vit pas et s'approcha du Prévot près du buffet

Bonjour Meneer Elo, dîtes cela en est où? je ne suis pas encore trop en retard vous pensez?

Alineaire d'Espierres arriva dans la salle un peu en retard, pour prêter allégeance. Ces derniers temps il fut très absorbé par une grande réflexion
Il attendit son tour et s'avança très respctueusement en direction du comte des Flandres, qu'il avait aussi honoré quand il était régent en titre des Flandres.

Moi, Alineaire, Seigneur d'Espierres, prête allégence aux Flandres et à sa grandeur le Comte Ascalion. Je leur jure Auxilium, Obsequium et Consilium.
Qu'Aristote et Sainte Illinda bénissent votre règne.

Alineaire se retira avec discrétion, tout en saluant Keewy

Alors que le Seigneur d'Assebroek buvait de la bière tranquilou, la Dame de Santes arriva dans la salle des cérémonies d'allégeance et s'adressa au Prévôt. Ce dernier déposa sa chope, salua la Procureur d'un "Goedendag, Dame Keewy !", puis l'écouta avant de lui répondre :

Nee, rassurez-vous, vous n'êtes pas en retard. Je viens d'arriver il y a peu, mais il me semble que nous sommes en plein cœur de la cérémonie. Celle-ci est loin de se terminer.

Mais où est donc votre compagnon ?

Et pendant que les deux Conseillers discutaient, Alinéaire débarqua dans la salle et se rendit directement vers le Comte afin de prêter allégeance en vitesse, puis s'éclipsa...

Eh be ! Décidément, y en a qui sont tellement pressés qu'ils n'attendent même pas que leur tour arrive... Et en plus, il repart sans écouter la réponse de Sa Grandeur. Pfft.

Le bailli arriva bonne dernière, retenue à la foire aux bestiaux par quelques négociations qui n'attendaient guère !

Craignant de trouver porte close à son arrivée, elle n'avait eu le temps de se changer et portait des bottes en cuir lacées sur des braies noires, une ample chemise écrue bordée d'un col en dentelles. Quelques brins de paille éparpillés dans sa chevelure chataîgne tombant en cascades sur ses épaules complétait son air désinvolte.

Le port néanmoins restait altier, la démarche élégante et assurée contrastait avec cette tenue négligée. Elle se dirigea vers le buffet où procureur et prévot conversaient en attendant d'être appelé par le Héraut de Flandres.

Les saluant d'un sourire courtois, elle se mit à observer le ballet de la noblesse flamande d'un regard distrait.

Un coursier aux armes du comte de Seclin arriva à Bruges au château comtal

Citation :: Au nom d'Aristote, le .xxv. du moy de fevrier m.cccc.l.viij.

Nous, Damienus d'Honnevain d'Alost, comte de Seclin, vicomte d'Alost et seigneur d'Honnevain, en retour à l'injonction du héraut responsable du comté de Flandres, je suis contrain de vous envoyer cette missive afin de nous acquitter de notre devoir féodal envers votre Grandeur, ne pouvant hélas me déplacer jusqu'en Flandres depuis le Béarn, là ou je réside actuellement.

C'est pourquoi par cette missive, Nous Damienus d'Honnevain d'Alost, comte de Seclin, vicomte d'Alost et seigneur d'Honnevain, reconnaissons, sa Grandeur Ascalion, comte de Flandres et que par conséquent nous vous devons respect aide et conseil.
Qu’il en soit ainsi de par la volonté d’Aristote et de Sainte Illinda,
Signé et scellé de notre main

Damienus d'Honnevain d'Alost

Le commissaire aux Mines et aux Ports, accaparé par le remplissage des galeries souterraines, n'avait pas vu le temps passer. Sortant de son bureau au Castel de Bruges, il se dirigea vers la salle de cérémonie d'allégeance, en espérant y croiser sa procureuse préférée.

Croisant Alineaire qui s'éclipsait, il suivit la trace de la Bailli, notant ici et là quelques brindilles de paille tombés de sa chevelure, comme pour lui permettre de retrouver son chemin.

Arrivé dans la grande salle, il n'eut aucun mal à la repérer, près du buffet et d'Eloelo, sirotant une bière. Il s'approcha d'eux.

Bonjour mon ange ! Et bonjour Elo. Vous allez bien ? C'est bientôt notre tour ?

Un messager aux couleurs de la famille d'Harlegnan se présenta à la cour.

Celui-ci tandis 1 missive :

Citation :

Messire

Ne pouvant me déplacer jusqu'en Bruges, je vous transmets l'allégeance de mon épouse et de moi-même par missive :

Citation :: Par la grâce de Dieu,

Nous, Telya d'Harlegnan, née Saint-Ange et Geoffroy d'Harlegnan, Duc de Chaligny, Vicomte d'Oostende, Baron d'Ingelmunster et de Saint-Nicolas, Seigneur de Caestre et d'Hulst,

En ce jour, tenons à vous prêter allégeance. Nous promettons d’être fidèle à partir de cet instant au Comté de Flandre, ainsi qu'a son représentant Ascalion et de les garder contre tout, notre hommage, de bonne foi et sans tromperie. Nous faisons don de notre personne et remettons en ses mains armes, pouvoir et terres. Puissie-t-elle accorder en sus protection et nous promettre justice pour notre personne, notre famille et nos sujets.

Que Dieu et Aristote nous garde et nous ôte de tout souci.

Au nom de Dieu.

Faict à Pau, le septième jour du moi de mars de l’an de grâce mil quatre cent cinquante neuf.

Le Héraut était à son pupitre et vit tout d'un coup plusieurs nobles arriver et prendre place dans la salle d'allégeance. Des messagers arrivaient également et tendaient directement l'objet de leur venue au Comte. Le soleil baissait, mais il y avait encore quelques heures avant que ne soit déclarée comme close la cérémonie... Il salua d'un léger mouvement de tête les nobles présents tout en rayant soigneusement certains noms.

Tout avait été fait calmement, et dans la dignité. Rien, en somme, ne pouvait faire présumer de l'arrivée un brin épique de l'Angélique Connétable. C'était heureux, car la pauvre demoiselle n'aurait sans doute pas accepté avec le calme nécessaire la moindre remarque sur son équipage.

Enfin, le Comte acceptait l'allégeance de Sa Dame. Ce fut du moins ce que Krystel comprit en recevant la réponse sous cachet. Elle se contenta de saluer, une fois de plus, le Comte et le Héraut, un peu raide.

Elle s'apprêtait à s'en retourner lorsque l'arrivée de son amie Adrienne lui arracha un cri de surprise, puis un rire franc. Elle s'approcha alors de la paillée vicomtesse et lui toucha du bout du doigt l'épaule. Puis elle lui fit la révérence, la saluant avec dignité.

Bonjour à vous, chère Bailli. Comment allez-vous ? J'aime beaucoup votre *hum* chemise. Elle a l'air *hum* confortable.

Elle ajouta plus bas :

Votre présence me donne une belle occasion de suivre la fin de la cérémonie. La dernière fois, j'ai raté l'ennoblissement de Dragon, lui préférant un de ses sandouiches dans la salle de garde du château. J'espère que le spectacle en vaudra la peine ; en attendant je vois déjà la Vicomtesse d'Harlegnan s'approcher du héraut. Elle lui porte des choses visiblement, mais quoi je l'ignore ; d'ici je ne vois pas bien ce qui se passe.

La curiosité la poussait à s'approcher de la Tri-Vicomtesse. La politesse, à s'arrêter de parler et à laisser à Adrienne la possibilité d'en placer une.

Elo a écrit:: Nee, rassurez-vous, vous n'êtes pas en retard. Je viens d'arriver il y a peu, mais il me semble que nous sommes en plein cœur de la cérémonie. Celle-ci est loin de se terminer.

Mais où est donc votre compagnon ?

Et bien je vous en remercie , me voilà rassurée , enfin de ne pas être trop en retard
Khal est bien bonne question, doit être encore en son bureau ou parti sur le terrain afin d'aller saluer les mineurs je suppose.
Eh be ! Décidément, y en a qui sont tellement pressés qu'ils n'attendent même pas que leur tour arrive... Et en plus, il repart sans écouter la réponse de Sa Grandeur. Pfft.

Elle se retient de rire face aux paroles du Prévot, puis lui dit sous la confidence : que voulez vous, il doit avoir la tête ailleurs ou peut être est il perturbé? en tout cas il est souriant zavez vu?
Prenant une chope en main, elle tourna la tête et vit la Bailli faire son entrée quelque peu campagnarde mais tout en gardant la classe, Khal la suivait et lui esquissa un grand sourire quand il vient les rejoindre

Khal a écrit:: Bonjour mon ange ! Et bonjour Elo. Vous allez bien ? C'est bientôt notre tour ?

Pour ma part tout va bien je te remercie, et pour ce qui est de notre tour ou pas, jte dirai que j'hésite à parier si Alineaire , tête en l'air va faire demi tour ou si notre Grandeur va lui courir après, donc du coup ba nous attendons
Hum et toi ça va?

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 14/03/2010

Sorti presque de force de ce couvent où il avait insisté pour qu'Emma l'emmène s'y réfugier, Gaïlen avait immédiatement compris que l'heure était venue, de nouveau, où il devait se rendre à Bruges afin d'y déposer la lettre qu'il venait de recevoir. Le temps avait légèrement passé sur lui, et la solitude qui était sienne, celle de son caractère et celle des circonstances, l'avait calmé et lui avait fait perdre un peu de cette joie de vivre qu'il avait trouvée auprès de Malycia. Dans la salle d'allégeance, il chercha machinalement son amie des yeux, et ne la voyant pas, il finit par accomplir ce pour quoi il était là. S'avançant vers le nouveau Comte, il lui dit, du haut de ses huit ans et d'une voix redevenue sérieuse comme avant qu'il ne rencontre "sa" Fourbe:

Votre Grandeur, voici l'allégeance de ma mère, Cyrielle d'Arduilet Saint-Ange, qui ne pouvait se déplacer en personne.

Et il lui tendit la missive.

Spoiler:

Ascalon jeta un coup d'œil en direction du Comte qui ne bougeait pas et qui ne disait mots. Pourtant plusieurs messagers venaient de lui apporter des missives et des nobles étaient présents devant lui.

Le soleil tombait et la cérémonie allait bientôt se terminer... Il tendit un pli aux gardes afin de faciliter le passager et l'entrée de ces personnes, de façons privilégier. Même s'il semblait que certaines étaient déjà dans la salle, elle n'avait pas encore plier le genoux devant le Comte.

Spoiler:

Revenons où j'avais laissé Malycia, papotant avec Guichard, qui lui répond:

"Mmmh... Malycia, c'est pas gentil de me tenter comme ça devant ma femme !"

Air faussement outré de la malicieuse brune, ou fourbe selon Gailen, zieutant en direction de Maryse qui ne semblait plus réagir à quoi que ce soit, surement rompue aux taquineries de son époux.

Tu fanfaronneras moins quand tu seras entre mes mains!

Mais! c'est Keewy qui vient d'arriver et qui lui passe presque sur les pieds sans même se retourner, ah ben ça alors!

T'as vu ça Gui, comment elle se la pète notre fruit depuis qu'elle est entrée chez fédé, même pas un salut ni même un bonjour, direct sur le prévot, on doit sentir mauvais sans doute!

Et le CAM d'en faire de même en entrant.

Quelle bande d'ingrats!

Mais son regard fut très vite attiré par un gamin qui venait aussi d'arriver, lui non plus n'avait pas vu qu'elle se tenait là près du buffet, trop absorbé sans doute par sa mission, elle fut tout de même inquiétée par la façon dont il avançait, un voile de tristesse inhabituel masquait ses traits enfantins d'ordinaire si joyeux.
Elle s'excuse alors auprès de Guichard, pour aller réconforter l'enfant, elle s'avance discretement jusqu'à lui, glisse ses doigts dans sa petite main qu'elle serre entre la sienne, se penche et lui chuchote au creux de l'oreille.

Bonjour chaton, ne sois pas triste voyons je suis là!

Entendant ronchonner derrière lui, Khalidia se retourna pour voir, cachée par Guichard et Maryse, la plus célèbre lanceuse de roue de Tournai.

Oh, bonsoir Vicomtesse de Renaix. Vous allez bien ? Vous n'étiez pas sur un bateau, attaquée par un pigeon malingre ?

Se retournant vers sa douce :

Keewy, regarde, y a Malycia derrière nous. Et si on s'approchait du comte afin de faire notre allégeance ? On pourra aller papoter avec elle après.

Un gromellement que dis je un ronchonnement d'une grognouse qui sent toujours bon d'abord, n'en faut pas plus pour que Kee se retourne et lui tire la langue en sa direction mais Khal la devance en parlotte

Hey depuis quand tu la vouvoies not Malyce hein?

Ptit coucou de la mimine sourire pepsodent en direction de son amie, puis fit un signe à son compagnon, qu'en effet il était temps d'aller prêter allégeance
Ptit clin d'oeil , lui murmurant Honneur aux Dames puis s'avance jusqu'au trône, ou déposant son genou sur le sol,regard vers lpyjama

Moi, Keewy, Dame de Santes prête serment d’allégeance au Comte de Flandres Ascalion et lui promet de toujours lui apporter mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).
Qu'Aristote et Sainte Illinda vous protège.

Sentant une araignée lui grimper dans le dos, la Vicomtesse poussa un cri d'effroi qu'elle réprima aussitôt en apercevant la jeune connétable de Flandres. D'un air contrit elle lui conta ses malheurs :

Ah ma mie ! J'espérais éviter la file d'attente mais je tombe en plein bouchon ! Ces cérémonies sont d'une monotonie, encore heureux qu'ils ont prévu un buffet.

Intriguée, elle jeta un regard dans la direction indiquée par la Dame de Paradis et se demanda aussi ce que la Blonde de Leffe manigançait avec le Héraut de Flandres.

Voyant ce dernier manifester quelques signes d'impatience et ll'astre solaire décliner, le Bailli de Flandres prit l'initiative d''accélérer la cadence. S'il fallait suivre à la lettre le protocole et attendre que le Comte réponde à tous, ils risquaient d'y passer la nuit !

Au cri de ralliement lancé par le procureur Keewy :

Honneur aux Dames !

Elle la rejoignit d'une démarche déterminée, filant droit au but en faisant claquer ses bottes et en semant sur sa route des brindilles de paille.

S'alignant à senestre de la Dame de Santes, elle ploya le genou, appréciant de ne point avoir à se débattre avec les chiffons et froufrous habituels, et levant son regard dans celui de son Suzerain, enchaîna à son tour d'une voix assurée, la main sur le coeur :

Vostre Grandeur,

Moi, Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre et de Vinderhoute, vous assure devant Aristote et les hommes présents ce jour, aide, conseil, fidélité. Je jure de servir au mieux les intérêts des Flandres et d'apporter mon aide au conseil comtal.

Je place entre les mains du Comte Ascalion mes terres de Menin et de Gavre et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassale, en espérant que vous continuerez à diriger avec humilité et respect.

Qu’Aristote et Sainte Illinda m’en soient témoins.

Toujours aucune réaction du Comte quand un homme portant les couleurs d'Estaimbourg entra dans la salle. Ses bottes étaient sales et trahissaient un long voyage. Il se dirigea vers lui et lui tendit un pli. Le héraut en prit connaissance et le déposa auprès des autres. Tout était écrit comme il se devait.

Citation :: Nous Cesear d'Arnèke, Baron d'Estaimbourg, seigneur d'Arnèke et de Mons en Baroeul, transmettons par cette missive notre allégeance à la couronne flamande. Nous reconnaissons Ascalion, comme porteur de la couronne comtale des Flandres.

Nous lui jurons fidélité (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium).

Fait le 09 mars 1459 à Tours, Duché de Touraine

Khalidia laissa passer les deux dames, puis, à l'invitation du maitre de cérémonie, s'avança vers le comte Ascalion afin de prononcer son allégeance. Il mit un genoux à terre, baissa son regard et prononça :

Moi, Khalidia, Seigneur d'Eclaibes, prête serment d’allégeance au Comte de Flandres Ascalion et lui promet de toujours lui apporter mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).
Qu'Aristote et Sainte Illinda vous protège.

Moue perplexe face à Khalidia qui se la joue faussement niais.

Les mines portent sur votre esprit seigneur d'Eclaibes, je suis là depuis assez tôt pour avoir vu défiler tous les nobles devant sa grandeur.

Sur un ton plus bas

Tu n'aurais pas abusé de quelconques substances illicites pour m'imaginer sur un bateau? Je dois embarquer prochainement, mais dans deux jours seulement.

Remarque malgré tout le pieds de nez de sa blonde, ouais c'est la sienne et puis c'est tout!
Esquisse un sourire réprimant un rire qu'elle contient.

Voyant que le soleil allait bientôt se coucher et ainsi annoncer la fin de la cérémonie, le Seigneur d'Assebroek suivit les nobles retardataires en direction du trône comtal. Bien qu'il était arrivé avant la majorité d'entre eux, il fut contraint de les laisser prêter allégeance avant lui, préférant discuter quelque peu avec les personnalités qu'ils connaissait tout en profitant du buffet qui avait été mis en place. Le pauvre Ascalion allait devoir répondre à toutes ces allégeances d'une seule traite ! Et le pire, c'est que des laquais portant des missives, auxquelles le Comte allait devoir répondre, arrivaient de plus en plus... Mais il n'y avait pas d'autre solution, il fallait qu'Eloelo fasse tout de même cette allégeance avant la fin de la cérémonie, tant pis pour Ascalion ! Dès que Khalidia eut terminé, le Prévôt s'approcha de pas sûrs vers Sa Grandeur, posa un genou au sol, et dit à voix haute :

Nous, Eloelo van Kempen, Seigneur d'Assebroek, renouvelons en ce jour notre allégeance à la Couronne flamande, représentée par Sa Grandeur Ascalion. Nous lui jurons auxilium, obsequium et consilium. Qu'il soit su également que la Maréchaussée flamande que Nous dirigeons se met à votre disposition entière pour faire régner la loi et assurer la sécurité intérieure des Flandres.
Qu'Aristote & Sainte-Illinda vous protègent.

Moi, Pino van westmalle, vicomte de gosselies, seigneur de premesques, seigneur de lendelede et seigneur de la Beuvriere, prête serment d’allégeance au Comte de Flandres et lui promet de toujours lui apporter mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).
Qu'Aristote et Sainte Illinda vous protège.

Vite fait bien fait, pino venait de renouveler son allegeance a la couronne flamande, sans perdre de temps. Son devoir fait, il ne traina pas trop, ayant pleins de choses pas importante, mais bien plus amusantes a faire.