Cérémonie d'allégeance au Ier Comte souverain Ascalion

Alors que le nouveau pouvoir s'installait en Flandres, la noblesse devait à présent prêter solennellement serment au nouveau Comte des Flandres, Ascalion. Lettre avait été faite et tous étaient désormais attendus à Bruges.

La liste fut déposée devant le Comte, pour qu'il puisse tracer, à sa convenance, les nobles ne prêtant pas solennellement allégeance.

Citation :: - Uruk de Margny
- Grégoire d'Ailhaud dict Thegregterror et Deedlitt de Cassel
- Lilin d'Appérault de Cassel et Dotch d'Appérault de Cassel
- Ascalon Breydel et Piscalie Breydel
- Charles_de_valorl
- Skal Mirolis et Blanche Mirolis
- Adrienne de Hoegaarden
- Geoffroy d'Harlegnan dict Lunconnu et Telya de Saint-Ange
- Doudou de la Mirandole et Lafred van Artevelde
- Guillaume de Jeneffe
- Rosa d'Harlegnan
- Sardanapale de Hauteville
- Xiangying
- Pinolebouru
- Malycia
- Ascalion
- Quiou
- Khalidia
- Armoria de Mortain
- Ceseargl
- Persevael-Louis de Gilraen
- Alinéaire
- Guichard d'Assault et Maryse d’Assault
- Dragonfire
- Keewy
- Eloelo van Kempen
- ~~Lord_dams~~
- Gailen d'Arduilet (tuteur féodal : Chlodwig von Frayner) [Gailen_d_arduilet & chlodwig_von_frayner]

Vostre Grandeur, je préconise que nous procédions au premier venu, en ce qui concerne l'allégeance.

Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 22/02/2009

Le Comte s'était confortablement installé sur son trône, attendant que les premiers invité arrivent.

Oui, c'est ainsi que je comptais procéder.

Ne voyant encore personne s'avancer pour faire allégeance au Comte, le Gilraen fit tout naturellement le premier pas.

Vostre Grandeur, Nous, Persevael-Louis de Gilraen-Dénéré, en nostre qualité de baron de Veurne, vous reconnaissons comme légitime Comte souverain des Flandres. A cet effet, et dans nostre lucidité, dans le but de préserver les intérêts des Flandres et de tous, nous vous jurons et ce, durant toute la durée de vostre glorieux règne, auxilium, obsequium, et consilium.

Nous ne doutons pas de vostre capacité à exercer cette charge et nous vous promettons une loyauté inébranlable.

Lord fit parvenir un document scelle de sa main par l intermédiaire de son valet Eric

Citation :: A sa grandeur Ascalion D'Abancourt,

En raison de mon absence des terres Flamandes je vous offre mon allégeance par ce pli.

Par la présente, Moi, lord dams de Tarentes, Seigneur de Buysscheure, vous reconnais comme légitime comte des Flandres et vous prêtes allégeance.

Je vous assures de mon soutien et si nécessité, mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium), de moi ainsi que de ma famille.

Puisse Aristote vous guider sur les chemins de la vérité et de la justice, pour le bien des Flandres et des Flamands.

Lord de Tarentes

Nombre de messages : 663 Date d'inscription : 09/10/2005

Le Vicomte De la Mirandole fit son entrée dans la salle des allégeances. Pour une fois il n'enverra pas un courrier.

Un jour passé, lord fit parvenir une seconde missive en urgence

Citation :: Moi, Lord dams de Tarentes, Seigneur de Buysscheure,

N'ayant pas eu connaissance des derniers évènements de félonie et de traitrise envers la couronne de France, lors de la rédaction de mon allegeance, je retire cette dernière.

Je ne me joindrais jamais à quelconque acte d'affront envers notre royaume !

Comment peut on, sans même consulter le peuple, ternir l'image des Flandres et engager sa population sur les choix d'un petit groupe, par une décision dictatoriale, envoyant directement notre comté vers sa période la plus sombre ...

Je perdrais surement mes terres face à cela, mais je ne laisserais jamais mes Flandres se perdre dans l'obscurité. L'intérêt de tous est toujours passé avant le miens, il n'en sera pas autrement aujourd'hui !

En ce jour, je confirme donc ne pas reconnaitre le comte en place, tant que ce dernier ne reconnaitra pas son allegeance à la couronne de France.

Fait à Mayenne, le 2 février 1460

Lord de Tarentes
Seigneur de Buysscheure
Ecuyer de Licorne

Loin dans son petit castel viennois, le comte de Gravelines prenait conseil. Qu'allait-il bien pouvoir envoyer comme missive près le nouveau comte de Flandres ...

Les jours passaient, les conseillers et vassaux du comte de Gravelines n'étaient toujours pas rentrés. Qu'allait-il pouvoir bien faire ?

Il décida que si demain dimanche point n'était conseillé, il écrirait au comte de Flandres.

Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 22/02/2009

Le premier à plier le genou fut Persevael lui-même. Première accolade vassalique de la cérémonie.

Nous, Ascalion, Comte des Flandres, acceptons en ce jour votre allégeance et vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour toute la durée de notre règne.

Après la lecture du courrier de Lord Dams, il lui écrivit une réponse à titre confidentiel, et demanda a un des pages présents de la lui faire apporter.

Keewy , fit son apparation à la salle du trône.
Etonnée de voir le Vicomte Doudou, elle s'approcha de lui

Bonjour Vicomte, et bien vous êtes là pour faire le porte manteau peut être? à moins que vous soyez en rupture de velins pour porter votre allégeance? à moins que vous êtes là pour être témoin et rapporter à je ne sais qui , qui vient porter allégeance ?

Je vais donc garder ma cape, j'ai un bon stock de velins si vous le voulez, et puis vous pouvez noter mon nom, je vais porter allégeance, il faut que jsigne où?

Petit sourire taquin, dessiné sur les lèvres à son égard, puis se dirige, vers le Comte.

Pliant genou, regard en sa direction

Moi, Keewy Frutti, Dame de Santes, prête serment d’allégeance au Comte de Flandres Ascalion d'Abancourt et lui promet de toujours lui apporter mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).
Qu'Aristote et Sainte Illinda vous protège.

Nombre de messages : 663 Date d'inscription : 09/10/2005

Doudou ne put répondre à la bourgmestre de Tournai celle-ci s'en allant avant.

Un jeune garçon s'approcha tout penaud. Il avait dans une main un bout de papier et dans l'autre un marteau et un clou. A qui le questionnerait, il avait ordre de montrer la lettre sceller de celui qui l'envoyait.

Une fois devant la salle de cérémonie, son cœur battait fortement, mais il s’exécuta promptement.

Citation :: A vous, nobles de Flandres,
Nous, Héraut des Flandres,

Faisons savoir,

Que la personne qui est actuellement assise sur le trône de Flandres n'a pas été reconnue par la Reyne, suite à "sa déclaration d'indépendance". Qu'ainsi, nul est obligé de ployer le genoux devant lui et que toutes les actions et entreprises héraldiques qui découleront de sa personne n'auront aucune valeur auprès de la Hérauderie Royale.

Fait en ce jour.

La cérémonie revêtait cette fois un aspect qui différait de ce qui se faisait d'ordinaire, mais justement ces institutions étaient à dépoussiérer, et c'est donc tout naturellement qu'elle se présente à la salle du trône, puisqu'elle avait elle aussi reçu une invitation, certains la traitaient de félone, mais elle ne l'avait pas jamais été face aux Flandres, et que les autres pédants qui hurlaient plus qu'ils n'agissaient restent chez eux bien au chaud.
Pour eux la reyne était maitre en Flandres, elle pouvait agir comme bon lui semblait, elle qui n'avait jamais levé le petit doigt pour une terre sur laquelle elle n'avait foulé le sol, mais que certains se plaisaient à écouter et en qui ils vouaient une loyauté sans borne....et ça nous rapportait quoi?
Rien, bref tout ça pour dire que Malycia arrivait et qu'elle attendait que son amie Keewy en ait terminé pour à son tour aller présenter ses hommages à sa nouvelle grandeur des Flandres quoiqu'on en dise.

Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 22/02/2009

Deuxième accolade vassalique. Il s'agissait du fruit.

Nous, Ascalion, Comte des Flandres, acceptons en ce jour votre allégeance et vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour toute la durée de notre règne.

Le Comte l'invita à se relever d'un sourire, pendant qu'il recevait une lettre d'Ascalon. Au feu, ordonna-t-il doucement, d'un air détaché.

Citation :

Nous Chlodwig von Frayner d'Azayes, Duc de l'Aigle et de Bellesme prêtons allégeance au comte des Flandres pour les terres de Roubaix au nom de notre tuteur. Nous jurons aide, conseil et fidélité ainsi que service armé.

Fait à Bordeaux le 15 février à notre sortie du monastère.
C.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 11/05/2011

Citation :: Par la présente, nous Chlodwig von Frayner d'Azayes, Duc de l'Aigle et de Bellesme,

Ayant appris par des courriers de Flandres la situation exacte que ce comté traverse, nous ne pouvons tolérer pareille sécession. Notre serment va à la Flandres, oui, à la Flandres vassale du Royaume de France et non à je ne sais quelle hérésie encore inventé par des potentats locaux en manque de reconnaissance et de gloire personnelle.

Il est certain que l'idée d'indépendance peut tenter certains esprit. Oui, c'est certain, quoi de plus excitant que le petit frisson qui nous traverse lorsqu'on se dit "je suis le seul maitre". Folie ! Lle Royaume de France a une Reyne, par la volonté de Dieu par le vote de ses sujets. Et la Flandres est en France. Cela n'a pas lieu à la moindre discussion. C'est une offense à la royauté, à tous les personnages passés ou présents qui ont porté cette idée, ce royaume. Et même si l'on a des désaccords avec la personne qui occupe le trone, elle est la reyne. Rien ne changera jamais ce fait. Et devant la Reyne... on s'incline.

Aussi, conformément à la coutume de la noblesse, et en l'absence d'un régent ou d'un régnant légitime, nous plaçons la terre de Roubaix sous la protection du suzerain du comté de Flandres, la reyne de France Nebisa de Malemort. Nous lui jurons fidélité, aide, conseil et service armé et nous tenons pret à aller combattre les félons en Flandres afin de défendre l'honneur du royaume.

Fait à Bordeaux le 17 février 1460.

Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 22/02/2009

Furieux, non pas de faire face à un refus d'allégeance, mais d'être ainsi traité, Ascalion adressa une réponse à l'individu sans plus tarder.

Citation :: A Chlodwig von Frayner d'Azayes, Duc de l'Aigle et de Bellesme,
A Gailen d'Arduilet, Vicomte de Roubaix,

Comment peut-on prêter allégeance à la Flandre en ne sachant pas ce qu'il s'y passe ? La nouvelle de notre indépendance a fait le tour du Royaume, et a même dépassé ses frontières. Ne pas en être informé dénotte un désintérêt très fort pour notre province !
Dans votre signature, il est signifié que vous sortez d'un monastère. Une longue retraite spirituelle auprès des moines pourrait justifier ce manque total d'informations, certes. Mais cela n'excuse pas la légèreté avec laquelle vous prêtez allégeance, et surtout celle avec laquelle vous vous rétractez ! Vous représentez une terre Flamande, mais donnez l'impression de considérer cette cérémonie comme un simple acte administratif. Vous ne pouvez pas vous présenter dignement à une cérémonie d'allégeance (même indirectement) si vous ne savez strictement rien du Comté auquel vous vous appretez à vous soumettre !

Comment pouvez-vous penser que les dirigeants actuels sont en manque de reconnaissance ? Je vous met au défi de me dire que vous en connaissez seulement un. Que savez-vous réellement de ce qui nous a poussé à un tel acte ? Croyez-vous vraiment que nous avions vu la gloire au bout de ce long tunnel ?
De quelle hérésie parlez-vous ? L'Archevêque de Malines est certes revenu sur sa décision au moment exact où l'indépendance a été proclamée, mais il a soutenu ce projet publiquement. Mais j'imagine que cela n'était pas mentionné dans les mystérieux courriers que vous avez reçu.

Je prend acte de votre décision. Cependant, un conseil pour l'avenir : essayez de vous procurer plusieurs versions de ce qu'il se passe ici. Sachez que les désinformateurs courent les rues ces temps-ci, et si votre interlocuteur a dit juste quant à l'indépendance des Flandres, il a peut-être été bien plus fourbe sur les détails.

Fait et scellé lors de la cérémonie d'allégeance

Ascalion d'Abancourt
Comte de Flandres

Ahhh les allégeances un moment si important qu'il ne serait manquer à son devoir.
Il écrivit une missive, qui devrait le précéder de quelques jours, les pigeons voyageant plus vite que les hommes.

Citation :: Nous Sa Magnificence Seigneurie Argael Devirieux
Pair de France, Marquis de Senlis, Comte de Menin, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute

Salut à vous!!

Soucieux de venir physiquement faire notre devoir de vassal des Flandres, cette missive nous précède avant que nous puissions remplir notre devoir de noble Flamand en cette salle concernant notre Comté de Menin et nos terres de Gavre. Profitant de notre voyage de noce, il nous apparait important de faire une halte afin que vous puissiez mesurer le sens de notre allégeance.

A très vite.

Fait sur le chemin de la liberté ce 18 février de l'an de Grasce 1460
Sa Magnificence Seigneurie Argael Devirieux