Cérémonie d'allégeance : Ascalon Juin 1457

Un autre coursier, un peu basané avec une toque étrange sur la tête...

Citation :

Fait à Harmanli, Edirne Sancagi (Empire Ottoman), le 26 juin 1457

Nous, DonChile, Seigneur de Comines, jurons une nouvelle fois allégeance au Comte de Flandres, Ascalon.

Nous lui offrons nouvellement notre aide, conseil et Protection.

Que Aristote le garde ainsi que les Flandres et les Terres de Comines...

DonChile de Comines

Ascalon arriva et s’installa sur le trône, pour la seconde fois. Llyr, le Maréchal d’Arme, ouvrit la cérémonie.

Il y avait déjà deux messagers, dont un vêtue à la mode ottomane, Ascalon le regarda avec les yeux grands ouverts, il n’avait jamais vu de telle habits mais surtout son visage et sa morphologie étaient bien différente.

Il prit connaissance des contenus des deux missives, et fit un signe de la tête pour montrer qu’il les acceptait et qu’il apposerait son sceau un peu plus tard.

Puis, il dit à Llyr :

Pour la cérémonie, disons que nous pouvons faire selon l’ordre d’arrivée. Mais, si vous me le permettez, si les nobles qui sont partis guerroyer en Hollande se présentent, vous pouvez les faire patienter.

Il posa ses coudes sur le trône, et attendit de voir qui allait se présenter à lui.

Un homme portant le blason des Gilraens sur la poitrine arriva avec une missive

Citation :

Par la présente,
Nous, Jeanjacob de Gilraen, Comte de Nijmegen, Baron de Veurne, Seigneur d'Azé et Seigneur de Dissé Sous le Lude, prêtons allégeance aux terres de Flandres et à sa grandeur le comte des Flandres, qu' Aristote le garde.

Nous lui jurons obsequium, auxilium et consilium.

Qu'Aristote benisse et protège les Flandres.

Jeanjacob de Gilraen

Voyant un homme arriver avec un pli en main, Ascalon se redressa sur son siège et prit connaissance du contenu une fois ouvert par le Héraut.

Hum très bien, je vais rédiger l'acceptation de cette allégeance avec les deux autres puisqu'il n'y a pas encore affluence.

Il se leva pour prendre place sur un siège devant une table et apposa son scel sur les 3 missives qui avaient été préparé à l'avance par les scribes.

Toujours en convalescence à Lyon suite à une sévère blessure recueillie en défendant les remparts de la capitale, la brune de Hoegaarden rédigea son serment d'allégeance depuis son lit de souffrances et fit mander un coursier pour accomplir le long périple la séparant de son domaine. Celui-ci accomplit sans faillir sa mission et apporta la missive au Maréchal d'armes Llyr di Maggio après avoir effectué moult courbettes. Afin que nul ne puisse douter de ce qu'elle contenait, voici ce que l'on pouvait y lire :

Citation :

Vostre Grandeur,

Moi, Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre, jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, aide, conseil, fidélité et allégeance à Ascalon, légitime Comte de Flandres et à travers lui à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III. Je jure de servir au mieux les intérêts des Flandres et d'apporter mon aide au conseil comtal.

Je place entre les mains du Comte Ascalon mes terres de Menin et de Gavre et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassale, en espérant que vous continuerez à diriger avec humilité et respect.

Qu’Aristote et Sainte Illinda m’en soient témoins.

Fait à Lyon, le premier jour du mois de juillet de l'an de grâce 1457.

Ascalon reçut une missive venant de la région de lyonnaise, il en prit connaissance et fit le traditionnel geste de tête pour monter son approbation quant au contenu.

Il vit un peu plus loin, la Blonde des Flandres, et de son trône il lui fit un geste de la main pour lui faire comprendre qu’elle pouvait prêter son allégeance quand elle le voudra, n’ayant pour l’heure aucun autre noble.

L'empressement de Dame Lafred évita sans doute un refroidissement supplémentaire bien inutile...Rosa revint lentement à elle... sans reconnaître où elle était...Elle murmura faiblement

Que s'est-il passé? Je me sens si faible...

Quelques missives supplémentaires.

Daresha a écrit:

Par la grâce d'Aristote,
Nous, Daresha de Jeneffe Riddermark, Vicomtesse de Marchiennes,

A vous, Ascallon, Comte de Flandres

Salutations,

Par la présente, nous vous reconnaissons vous comme suzerain, Ascallon, Comte de Flandres

Que nous vous devons désormais l'obsequium, l'auxilium et le consilium,

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Ascallon Comte de Flandres , notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Ascallon,Comte des Flandres, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous, Daresha de Jeneffe-Riddermark, avons écrit et ratifié,

Terres Bourguignonne,
Le Cinquième Jour du Septième Mois de l'An 1457

Daresha de Jeneffe Riddermark

Citation :

Nous, Dotch de Cassel, Duchesse de Saint Florentin, Comtesse d'Armentières par la grâce de mon époux Lilin de Cassel, Vicomtesse de Cassel par la grâce de mon époux Sir Lilin de Cassel, Baronne de Château-Thierry, Dame de Mathusalem tenons au nom de notre époux à renouveler notre allégeance au Comté de Flandres représenté par Messire Ascalon pour les terres d'Armentières et de Cassel.

Je lui promet de lui apporter, lorsqu�il en éprouvera le besoin, mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).

Qu'il en soit ainsi.

Donné à Bruges le quatrième jour du mois de juillet de l'an de Grâce 1457.

J'y vais ou j'y vais pas ?

Dames Lafred et Rosa parties, Krystel se trouvait un peu esseulée dans la grande salle des allégeances. Elle s'approcha de Mestre Llyr en rougissant un peu, puis lui tendit la missive vanillée en marmottant :

Je vous donne ceci... de la part de Son Altesse.

Elle s'écarta du hérault avec force révérence et inclination de tête. Elle était, foi d'aristotélicienne, plus rouge qu'un coquelicot.

Citation :

Nevers, le 27 de Juin 1457,

Par la présente, et comme toujours, je renouvelle mes voeux d'allégeances aux terres, à la couronne des Flandres, et au Comte Ascalon, qui la porte. A eux, je dois soutien, conseil et fidélité, et que pour félonne sois tenue si de ce serment me dédis.

Armoria de Mortain

Ascalon vit de loin arriver la Blonde des Flandres, elle avait la démarche sûre et rapide, comme à son habitude. Il fit une révérence gracieuse puis prononça les paroles de circonstance. Il allait se lever quand, pour sa plus grande surprise mais aussi horreur, il la vit « blâmir » et ses yeux partir dans le vague. Posant ses mains sur les accoudoirs pour se lever, il retomba au fond de son trône, commençant à se poser moultes questionnements, la Vicomtesse aurait-elle été victime d’un empoisonnement, la chaleur l’aurait-elle amoindrie, les tonneaux de bière seraient-ils avariés, un abus de boisson ou tout simplement qu’elle attendait un heureux événement ?

Ascalon resta là, hébété sur le trône, il ne savait que faire. Il vit alors arriver de la salle où les nobles se restauraient, Lafred, Dame d’Artevelde, qui lui administra des soins aussitôt. Il regardait cela, sans trop comprendre. Puis des gardes transportèrent la Vicomtesse dans une salle par côté.

La grande salle d’allégeance était déjà bien calme, cet événement accentuant cet effet, pesant et inhabituel, un grand froid gagna la Grand Salle.

Lafred posa 1001 questions à Rosa afin de cerner le mal qui la rongeait.
Rosa lui répondait à mi voix ou d'un signe de tête toujours aussi blafarde. Son évocation du tonneau de bière l'aurait fait rire en d'autres circonstances. Si Rosa ne pouvait plus boire la situation était grave, voir désespérée.
Après l'interrogatoire de rigueur elle examina rosa.

Citation :

Fermons un rideau pudique sur cet examen bien connue des dames mais qui risquerait de choquer les âmes sensibles de ces messieurs. Bah oui vous avez déjà soigner un homme qui a de la fièvre ?

Ma chère, j'ai trouvé d'où vient votre mal.
J'ai une bien mauvaise nouvelle. Vous ne pourrez plus boire de bière avant un moment.

La bonne nouvelle c'est que ce n'est pas très grave

Citation :

Par la grasce de Dieu, d'Aristote et Christos, moi, Lilin of Cassel, Duc de Saint Florentin de par la grasce de ma femme lady Dotch, Earl of Newcastle under lyme, Comte d'Armentières, Viscomte de Cassel, Viscount of Stafford de par la grasce de ma femme lady Dotch et Baron de Château Thierry de par la grasce de ma femme lady Dotch.

Ce jour, jour de la Saint Mariette, à la Couronne sise sur vostre teste je prête allégeance, Comte Ascalon. Que jamais serment ici prononcé par ma bouche ne soit brisé sous peine de me voir estre tenu pour félon à vostre personne et au comté des Flandres.

In God�s blessing, I, Lilin of Cassel, Duke of Saint Florentin in my wife lady Dotch�s blessing, Count of Armentières, Viscount of Cassel, Viscount of Stafford in my wife lady Dotch�s blessing and Baron of Château Thierry in my wife lady Dotch�s blessing.

Today, the day of Saint Mariette, I take the allegiance to the Flanders� Crown on your head, Count Ascalon. If my oath which I took is broken, I will be a felon to the Flanders� County. I promise on my faith I am loyal to the Flanders� County, I look after it and I pay homage to it honestly and no deceptively. You could protect and treat my family, my subjects and I with fairness.

May Jah and Aristote guide and protect you. God bless you, God bless the true king.

Faict à An Caisael, Comté de An Mumhain du Royaume d�Irlande
Le cinquième jour du moy de Juillet de l�an de grasce 1457