Bienvenue

Sa douleur à l'épaule disparaissait en voyant le visage réjoui de Merenwen, qu'y avait il de mieux que de donner le sourire à une dame ?

Merci pour le compliment mais je ne pense pas être aussi bon danseur que vous le dite...Mais avec une aussi bonne cavalière que vous, c'est toujours plus facile.

Quelle ne fut pas la surprise du jeune homme lorsqu'elle l'invita à une réception chez les Dames Blanche. Il fut flatté, quelque peu déstabilisé et une question lui traversa l'esprit. N'avait elle pas peur de l'emmener dans un lieu où se trouvaient autant de femmes ...?
Peu importe, Duncan était ravi de pouvoir partager ces moments avec Merenwen.

Et bien...je vous y accompagnerait avec plaisir.
La mythologie vous dites...je n'y connais pas grand chose mais vous pourrez m'apprendre l'essentiel afin que je soit dans le ton de la soirée.

Sujet: Re: Bienvenue Lun 26 Jan 2009 - 10:46

Miss arpentait depuis fort longtemps les couloirs du château, mais n'avais jamais pris le temps de venir se relaxé dans son jardin.

L'hiver était présent, le sol gelé et les arbres nus, aucune fleurs ne le faisait vivre de ces couleurs, qu'importe le lieu était calme et reposant.

Le temps semblait s'arrêter dans se lieu, pourtant bien des personnes avaient du si promener. Elle pris place sur l'un des bancs et si allongea, contemplant le ciel, qui pour une fois était dégagé, quelques nuages sombre et menaçant arrivés à l'horizon, mais profiter juste un instant de cette quiétude était le plus important.

Elle ne s'attendait pas à y rencontrer quelqu'un, ce qui n'était sans doute pas un mal, car c'est de repos dont elle avait besoin.

Elle avait laissé comme chaque jours sa fille au bon soin de Lucette, qui était bonne avec sa douce enfant.

Il lui faudrait un jour la mener dans ce lieu, au printemps peut-être, il serait sans doute plus agréable à voir, et peut-être auraient elles la chance d'y apercevoir quelques petits animaux.

Après cette petite réflexion, elle ferma les yeux, refermant sa cape sur elle, et sommeilla.

Cela faisait des années que Whitechief ne s'était arrêté pour visiter les jardins du château. Profitant du peu de temps dont il disposait, il se remémorait cette grande époque où se côtoyaient bonheur et simplicité dans ce comté qui pourtant lui semblait plus digne qu'il ne l'est aujourd'hui.

En observant les diverses bosquets et arbres, l'on pouvait se rendre compte que le printemps n'était pas pour tout de suite, ce qui eut pour effet de rajouter une touche mélancolique à l'atmosphère.

Perdu dans ses pensées, le Baron errait dans les jardins, lorsque son regard fut attiré par une dame allongée sur un banc, emmitouflée dans une cape.
Se rapprochant, il se dit qu'elle ne paraissait pas miséreuse au point d'être sans abris. Il se rapprocha tout de même encore un peu et se racla la gorge, espérant une réaction.

Des bruits de pas, un raclement de gorge

est-ce pour elle, la personne est-elle prêt d'elle, pour elle.

Elle ouvre les yeux afin de s'assurer, de voir si la personne est là tout prêt elle, la voyant alors si près, elle se redresse un peu et le regarde avec étonnement.

Bien le Bonjour Messire,

lui adressant un grand sourire, elle ne peux s'empêcher de le regarder de bas en haut. Il est habillé de façon élégante et distinguée.
Qui est-il et pourquoi venir la déranger alors qu'elle ne faisait que se reposer.

Attendant sa réponse, elle se leva et replaças plus convenablement ses habiles.

La voyant se lever, il l'observa avec un haussement de sourcil. Non elle n'avait rien d'une squatteuse, elle était même plutôt du genre à avoir une hygiène très correcte.

Hum... Bonjour Dame.

Il se fit quelque peu hésitant, ne souhaitant pas la vexer.

Pardonnez mon intrusion au milieu de vos rêves, mais vous voyant ainsi allongée icelieu, je me demandais si tout allait bien.

Se raclant de nouveau la gorge comme pour rectifier ses paroles.

Enfin je veux dire...Il n'est pas courant de voir une personne allongée sur un banc en un lieu publique sans raison.

Whitechief se dit qu'il ne faisait qu'empirer les choses et préféra se taire et regarder ailleurs.

Le regarde en ce demandant à quoi il peux bien penser en la regardant ainsi.

je vous excuse pour votre intrusion dans mes rêves qui n'était ma foi pas très encourageant, mais bien agréable quand même et je vous remercie de vous inquiéter pour moi, en effet je me porte bien et n'ai aucun soucis, juste envie de me reposer, voilà tout.

Le fixe subitement

Ne vous arrive t-il donc jamais de rêver Messire, mais vous que faites vous donc en ce lieu, en cette journée.

Regardant alors autour d'elle, vérifiant si d'autres personnes étaient dans le jardin, cherchant un peu à éviter son regard si perçant et qui l'a mettait quelque peu mal à l'aise.

Pardonnez moi, je ne me suis point présentée et manque donc à tout mes devoirs, Je me nome Misskanoueg et vous Messire qui êtes vous ?

N'osant toujours point le regarder fixement ce disant qu'au vu de ces habiles il devait surement être quelqu'un d'important.

White s'empressa de répondre.

Oh oui pardonnez mon impolitesse Dame Misskanoueg, je manque à tous mes devoirs... Faisant une courbette. Je me présente, Whitechief, Baron de Loos.
Et pour répondre à vos questions, oui je rêve chaque nuit, mais sans pouvoir me souvenir de quoi il s'agissait une fois réveillé, et je suis ici juste pour prendre un peu l'air.

Il marqua une légère pause afin de la contempler encore un instant avant de reprendre.

Enfin, je suis heureux que vous alliez bien, ainsi je vais donc vous laisser vous reposer en paix, je ne voudrais pas vous retenir dans une conversation à n'en plus finir. Si vous vous reposez, c'est que vous en avez besoin, n'est-ce pas ?

Ce faisant, il observa le jardin qui décidément manquait encore de couleurs, en cette saison, il valait mieux s'y reposer que s'y promener, si l'on ne craint pas le froid.

Elle le regarda un bref instant puis détourna de nouveau son regard sur le jardin, puis quand enfin il lui parla, elle fixa son regard sur lui.

Vous ne me dérangez point Messire et je suis bien heureuse de trouver quelqu'un avec qui parler un peu dans se jardin bien tristement vide, même à cette époque et puis je vous rassure je me suis assez reposée comme cela.

Elle s'assit donc sur le banc, se demandant quelle attitude elle devais avoir devant un Baron, non qu'elle ne savait se tenir, mais quel langage avoir. Pourquoi changer après tout il était homme comme tous avant d'être Baron.

Elle lui fit donc signe de prendre place près d'elle pour entamer un palabre.

Vous êtes Baron du Loos me dites vous, je ne connais point, pouvez vous combler mes lacunes en ce domaine, car pour ma part je ne suis que moi, sans titre et sans honneur.

Pouvait-elle vraiment lui poser ce genre de question, elle ne le savait pas mais qu'importe après tout, elle ne pouvait défaire ces yeux de son visage, essayant tout de même de rester la plus discrète possible

White s'assit à coté de Misskanoueg, comme elle le lui avait indiqué. Le temps lui manquait, mais il n'avait pas pour habitude de refuser l'invitation d'une jolie demoiselle.

Je suis Baron DE Loos oui...C'est une jolie petite commune située près de Lille, elle est très connue pour son abbaye ancienne de trois siècles. La composition de la terre et les nombreux étangs la jalonnant font que la culture y est plutôt bonne, c'est pourquoi une grande partie du paysage est occupée par les activités agraires. J'avoue être fier de cette terre qui m'a été attribuée.

Il arrêta de parler un instant pour la regarder, elle semblait captivée par ce qu'il venait de dire, à moins qu'il avait quelque chose sur le visage et qu'elle n'ose le lui dire.

Hum...Je ne pensais pas mon récit si intéressant, à vrai dire l'histoire et la géographie ne sont pas mes forts, même en ce qui concerne mes propres terres.

Sur ces paroles, il fit un sourire, ne voyant pas ce qu'il pourrait dire de plus sur les terres de Loos.

Elle ne pouvait détacher son regard du sien, complètement enivrée par ses parles, elle n'écoutait pas vraiment ce qu'il disait, mais sa voix, le timbre de sa voix était si doux et si posé, qu'elle était incapable d'autre chose que d'en être bercée.

Son visage n'était que douceur et interrogation, avait-elle fait quelque chose de mal ou simplement son regard était-il étrange, elle réalisa alors que son regard posé ainsi sur lui le dérangé un peu.

Votre récit est très intéressant, je n'ai hélas que peu le temps de voyager et je connais donc peu notre comté, j'espère pouvoir un jour le visiter un peu plus.

Elle lui rendis alors son sourire, puis ajouta

Il commence à se faire tard, et je commence à avoir un peu froid, je vais devoir vous laisser en espérant avoir le plaisir de vous revoir

Elle se leva, puis de nouveau remis ses habits en place, s'inclina pour le saluer et resta là à attendre sa réponse

Sujet: Re: Bienvenue Dim 1 Mar 2009 - 11:02

Le Baron sourit, il voyait bien que son charme agissait sur la Miss d'une certaine manière. Se disant qu'il valait mieux en rester là pour le moment, il acquiesça d'un hochement de tête à la dernière phrase de la dame.

Je ne voudrais pas que vous tombiez malade pour une simple discussion dans un jardin. Sourit...Nous aurons certainement l'occasion prochainement de nous rencontrer de nouveau, dans le cas contraire, je ne manquerais pas de venir vous faire une visite en votre ville.

Il regarda un instant le ciel qui s'assombrissait.

Excusez moi de ne pouvoir vous raccompagner, pour l'heure j'ai encore deux ou trois petites choses à faire au château.

White s'inclina avant de se retourner et de partir en direction du château.

Au plaisir de vous revoir.

Sujet: Re: Bienvenue Dim 1 Mar 2009 - 11:33

Miss le regarda, comme envoutée, elle ne réalise pas de suite, que cette rencontre si agréable prenait fin.

Elle le regarde s'éloigner, puis se rassis quelques instants, partant de nouveau dans ces pensées, sur cette nouvelle rencontre, son cœur en était quelque peu chamboulé, mais qu'est ce que cela pouvait bien dire, pouvait-on éprouvé si vite un sentiment ....

Après ces quelques réflexions elle se releva et partis à son tour en direction du château, quelques dossiers l'attendais encore. Mais ... non elle n'avais pas le cœur et le moral à ça en ce moment, ils attendraient donc encore un peu.

Il n'était plus à porté de vue, elle n'avais pas eu le temps de répondre à sa dernière phrase, mais le plaisir de le revoir ..... lui écrire voilà ce qu'elle pouvait faire, dès qu'elle aura un moment elle lui enverrait de ses nouvelles. Espérant le voir au plus vite à Tournai.

En ce premier jour du mois de juillet, le soleil illuminait toutes les pièces du château. Pas une ombre ne pouvait être encore visible. Une garden party aurait eu franc succès par un temps pareil. Ses trois enfants étant en lieu sure et frais, Piscalie avait pris le chemin du château afin de se rendre comme d’habitude dans diverses pièces pour discutailler. Sous sa houppelande rouge se dessinait, petit à petit, un ventre bien rond, signe d’un ou plusieurs événements. Une chaleur pareil, d’habitude, n’arrêtait pas la jeune femme. Le travail ne pouvait attendre et ce n’était pas ses états d’âmes ni sa santé qui allait l’arrêter.

Mais, en arpentant le pont, elle se figea comme fatiguée et lasse de s’enfermer par un aussi beau soleil. Sa motivation s’envola donc sans scrupule laissant place à ses inquiètudes. Scrutant, machinalement, avec ses yeux verts les fenêtres du château, elle se demandait où son mari, le Comte, pouvait bien se cacher. Elle l’imagina parlementant avec l’une ou l’autre personne avec lequel il avait tendance à perdre patience et esquissa un léger sourire. La jeune femme avait une confiance aveugle envers son homme de cœur mais savait comme il pouvait être casse pied. Plusieurs minutes passèrent, perdue dans ses pensées les plus intimes, cependant, le poids de son ventre se fit sentir.

Non loin de là, les jardins étaient fleuris, resplendissant de beauté. Même si ils jalonnaient le château et qu’il y passait tout les jours, Piscalie n’y avait jamais fait attention. C’est sous un banc non loin de l’entrée, qu’elle trouva repos et fit enfin attention à ce magnifique jardin.

Ascalon se rendait à la cérémonie d’allégeance. Mais en passant devant le jardin d’intérieur du Château, il vit de dos une silhouette qu’il connaissait bien, elle était assise sur un banc, mais sa nuque nue de part sa coiffure relevée, ne lui laissa aucun doute, c’est pourquoi, il s’approcha comme à son habitude, lentement et sans bruit, prenant soin d’éviter les quelques cailloux qui aurait pu trahir son arrivée. Une fois à 2 mètres d’elle, il s’arrêta et prit une grande inspiration pour ensuite avancer sans respirer, une fois derrière elle, il se pencha et lui fit un bisou dans le cou, chose qui ne manqua pas de la faire sursauter mais aussi émettre un petit cri de peur. Il sourit content de sa blague quand elle tourna sa tête pour voir qui était l’auteur de cette plaisanterie même si dans ses yeux on voyait qu’elle s’attendait à ce que ce soit lui, le contraire l’aurait plus choquée.

Alors, que fais-tu là ma belle ? tu prends l’air et profite de la beauté et fraîcheur du jardin ? Je me rends à la cérémonie d’allégeance, je pense que ça peut durer et au vu de ton état il ne serait pas prudent que tu assistes à tout… prends encore un peu l’air et ensuite, si tu as l’envie de venir te joindre à moi tu seras bien évidement la bienvenue.

Il l’embrassa puis lui caressa rapidement son petit ventre rond et souriant.

Allez à tout à l’heure, dit-il en trottinant vers la porte gardé du Château pour ne pas arriver trop en retard à la cérémonie.

Sujet: Re: Bienvenue Sam 28 Nov 2009 - 20:21

Bigre ...
Qu'il fait bon voguer les pieds dans l'herbe humide. Petite balade langoureuse dans les jardins du Castel avant de se rendre en ville.

Le jeune con palpe la vie Brugeoise. Il la tripote fébrilement avec les yeux, avec le cœur, et le reste. Il s'enthousiasme seul et s'en contente amplement.
Il savoure en fait, la nouveauté.
La vie est nouvelle, sa vie reprend après une longue parenthèse à pieds, du Béarn jusqu'aux Flandres.
Bénéfique cette parenthèse, beaucoup de temps pour réfléchir, le temps de se faire casser la tourloupidou par des brigands, aussi.

Ses pieds, ils se font chatouiller par cette herbe du noble jardin, ils frôlent et vibrent. Il ne voit pas d'autres badauds pour le moment. Peut-être que d'autres sont la tête dans les nuages et ... les pieds dans l'herbe.

Voilà maintenant trois mois environ* qu'elle n'était pas revenue à Bruges. La dernière fois, elle était enceinte jusqu'aux yeux. C'était pour les Grandes Festivités Flamandes 1458.
Moon faisait partie du Comité des Fêtes. C'était la première fois qu'elle s'engageait dans quelque chose de tel d'ailleurs. L'expérience lui avait plu.

Elle avait momentanément délaissé son travail ici. Les relevailles, l'enfant trop jeune, trop fragile pour entamer un voyage...
Eulaly avait maintenant trois mois et Moon avait décidé qu'elle pouvait à présent revenir en toute sécurité. Un petit tour au bureau du Comité, histoire d'y laisser quelques idées et les voilà, savourant l'air printanier, dans les jardins du Château.
C'était étrange d'ailleurs que Moon n'y ait encore jamais mis les pieds.

Ici et là poussaient, des fleurs simples ou grandioses, toutes superbes. Moon pensa que ce tapis fleuri représentait bien les flamands. De la timide et prolifique pâquerette qui symbolisait les gueux jusqu'aux roses éclatantes qui représentaient les nobles, chacune, dans ce jardin flamand, contribuait à sa beauté.
C'est ainsi qu'elle voyait les choses.
Une âme romantique, sans aucun doute.

Elle s'accroupit et posa sa fille dans l'herbe afin que celle-ci puisse toucher et voir la beauté de la création du Très-Haut.
Doucement, elle lui parlait, lui montrait, cueillait une fleur pour chatouiller le bout de son nez ou caresser sa joue si douce.
Eulaly commençait à babiller et à sourire. Autant dire qu'elle ne s'en priva pas. L'enfant, blonde à la peau claire comme sa mère, aux yeux cyan et au regard profond comme son père, voulait toucher à tout.
Elle arracha même maladroitement quelques brins d'herbe qu'elle essaya d'engouffrer dans sa bouche.
Moonflower sourit, les lui enlevant délicatement des mains.

Elle se serait bien allongée là, dans l'herbe, pour regarder le ciel comme lorsqu'elle était enfant à la ferme. Mais ici, on risquerait de la voir et elle ne voulait pas passer pour une fille sans manières ou pour une paysanne, ce qu'elle n'était plus depuis qu'elle et Ica vivaient ensemble.
Une houppelande en satin ivoire, des chausses convenables... Si on lui avait dit qu'un jour elle en serait là, elle, la petite gueuse abandonnée par sa mère devant la porte d'une ferme inconnue, elle que même sa famille adoptive avait reniée... Elle aurait sans doute éclaté de rire. La seule chose qu'elle ne pouvait se contraindre à faire était d'attacher ses cheveux.
Le chignon seyait mieux aux dames d'un certain rang pourtant, elle ne pouvait s'y résoudre.

Une petite brise merveilleusement agréable caresse la peau de la mère et de la fille. Des gens passent tout autour, certains pressés, d'autres non. Il y a toujours une certaine animation au Château.
Moon les regarde vaguement, reportant vite à nouveau son attention sur la petiote. Bientôt elle aurait à nouveau faim. Bientôt il leur faudrait rentrer et mettre un terme à ce délicieux moment de sérénité bucolique.

*ig

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