24 Novembre 1456 : Mariage noble de Rosa et de Louis-Hubert

Ca y est, le moment fatidique, celui de la vérité. Continuer? Avancer? Rosa n'était pas du genre à renoncer même si on l'avait maintes fois mise en garde contre une telle folie de s'unir à un tel homme. Mais elle connaissait le personnage et malgré ce qu'on pouvait penser elle n'était point naïve mais bien au contraire. Mais il était temps qu'une page de sa vie se tourne, avec Louis-Hubert elle vivrait certainement bien d'autres choses...

Elle regarda son presque époux dans les yeux et elle prit une voix douce mais ferme pour répondre

Oui, je le veux

Bigornéa regarda le témoin de Messire Louis Hubert

Vous Messire Geoffroy d'Harlegnan dict Lunconnu, Baron de Ingelmunster et de Saint-Nicolas. pouvez vous affirmer et témoigner de la volonté propre et sincère que ces deux êtres ont de s'unir par les liens sacrés du mariage ?

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 26/04/2008

Léalie embrassa chaleureusement son fils aîné et sourit à son compliment. Son garçon ne manquait jamais d'une parole courtoise à son égard, et elle se félicitait d'avoir su lui inculquer de si gentilles manières.

Peu après qu'il se soit installé à ses côtés, les témoins arrivèrent, et un frémissement parcourut la foule. Léalie se retourna, les yeux brillants. Rosa venait de faire son entrée.

Elle était magnifiquement parée, et son visage resplendissait bien plus encore que ses atours. Léalie retint un soupir de jeune fille, se remémorant ses propres noces, et sentit la main de son époux serrer la sienne un peu plus fort. La jeune bourgeoise tourna la tête. Wuggalix la regardait, un petit sourire amusé aux lèvres. Le bougre, il la connaissait trop bien et la savait émue.

Il garda sa main ainsi jusqu'à ce que les voeux soient prononcés, et elle lui en fut reconnaissante.Wuggalix avait toujours su la comprendre, sans un mot. Elle se prit à prier Aristote que le couple qui se formait aujourd'hui sous ses yeux, soit aussi solide et épanoui que le sien. Elle ne pouvait souhaiter plus grand bonheur que cela, à quiconque.

Mais son amie l'archevêque s'adressait à présent aux témoins, et Léalie sortit de sa rêverie pour prêter attention à la cérémonie.

Geoffroy était resté discret durant toute la cérémonie afin de suivre. Il était à coté de son amour et regardait son cousin qui se marié.
Jamais il n'avait pensé qu'un coureur de jupon tel que lui allait se poser. Par contre, le choix de Rosa, était digne de lui.
Elle avait tout qui pourrait lui convenir, la classe, l'intelligence et la perspicacité.

Il revit au loin Slam, ne put s'empêcher de penser à tous ses moments qu'il avait vécu avec lui, il était à l'origine de sa rencontre avec son épouse.
Alors que les souvenirs envahissaient son esprit en revoyant tant de visage si commun. Il entendit l'évêque appeler quelqu'un.
Il attendit afin de voir qui allait se présenter.

Alors il sentit des coups de coude dans ses cotes, son épouse se pencha vers lui.
Mon tendre, c'est à vous, on vous attends tous.

Il se retourna vers Bigornea. Se dégagea la voix pour prendre la parole. Il regarda son cousin dans les yeux, puis Rosa en lui souriant.
Moi, Geoffroy d'Harlegnan, dict Lunconnu, Duc de Chaligny, Vicomte d'Oostende, Baron de Saint-Nicolas et d'Ingelmunster, Seigneur de Caestre et d'Hulst affirme et témoigne de Le Cerf, connu aussi sous le nom de Louis-Hubert d'Harlegnan, Vicomte de Lannoy et de Popering, veut et désire plus que tout d'être uni par les liens sacrés du mariage à Dame Rosa de Leffe.

Sachez que je serais là pour lui rappeler ses devoirs et ses droits si jamais il devait à y manquer, chose dont je doute.

Lunconnu regarda Bigornea, son regard disait bien qu'il était convaincu des paroles qu'il venait de prononcer. Puis il regarda à nouveau le couple de nouveaux mariés en leur souriant.

Puis il reprit la main de son épouse alors qu'il revenait à sa place.

Puis l'Archevêque s'adressa ensuite à Dame Telya témoin de la marié

Vous Dame Telya de Saint-Ange, Duchesse de Chaligny, Vicomtesse d'Oostende, Baronne de Ingelmunster et de Saint-Nicolas, Dame de Hulst et de Caestre pouvez vous affirmer et témoigner de la volonté propre et sincère que ces deux êtres ont de s'unir par les liens sacrés du mariage ?

Telya entendit monseigneur Bigornea lui demander de temoigner de l'amour des futurs époux et dit:

Moi, Telya d'Harlegnan , duchesse de Chaligny , Vicomtesse d'Oostende, Baronne de Ingelmunster et de Saint-Nicolas, Dame de Hulst et de Caestre, témoigne de l'amour sincére et véritable que ces deux être se portent et assurent que celui ci sera éternel devant Aristote

Bigornéa se retourne et prend sur l'autel un petit coussin pourpre sur lequel sont posés deux anneaux d'or. elle les présente aux futurs époux qui en prennent chacun un.

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Elle n'avait pas été invitée. Pourquoi l'aurait-elle été, après tout ? Elle était partie presque précipitamment en l'abbaye de Tastevin pour y mourir, comment aurait-on pu l'inviter en la cathédrale de Bruges pour le mariage de la Rose de Tournai et du Cerf de Flandres ? Mais son dernier souffle rendu, son âme n'aurait-elle pas dû s'envoler rejoindre Aristote ? Oui, elle aurait dû. Mais elle avait encore une ou deux choses à faire avant le repos éternel. C'était pour cela qu'elle était là, en cet instant précis, en la Cathédrale, à écouter les échanges de consentement des deux futurs époux, puis à écouter les témoins témoigner.

Elle se souvint alors... de son mariage. Une catastrophe. Parce qu'elle avait épousé quelqu'un qui l'avait laissé choir en racontant de choses affreuses, parce que son époux avait préféré ses intérêts à ceux de sa famille. Avait-t-elle été heureuse ? Oh oui ! Ses enfants, que la mort lui a arraché si tôt, furent sa joie de vivre.

Elle regardait Le Cerf et la Rose, si proches, et à qui on tendait maintenant les anneaux. Elle soupira, et son soupir silencieux devint une légère brise qui souffla légèrement sur le léger voile de la mariée.

Poupoule tourna la tête et vit la foule assemblée. Elle fronça les sourcils mais ne dit mot. Qui l'aurait entendu de toute manière ? Elle aurait pu hurler, nul n'aurait pu deviner qu'elle était là. Pourtant, elle n'aimait guère voir certains se pavaner en ce lieu, sûrs de leur bon droit. Mais qui aurait prêté attention aux états d'âme d'une âme ?

Elle préféra s'installer à la gauche de Monseigneur Bigornéa, à un souffle de Louis-Hubert et pas si loin de la belle Rosa. Elle attendit patiemment la suite, en regardant d'un œil bienveillant les deux jeunes mariés.

C'était au tour de son promis de lui passer l'anneau au doigt, le temps s'était comme suspendu... Un courant d'air, comme un souffle, qui leva légèrement son voile...Brrr, un étrange sentiment se saisit d'elle... Etait-ce son Carlo trop tôt disparu, venu l'accompagner en ces instants? Elle n'aurait su le dire. Mais le froid commença à la saisir. Si cela s'éternisait, elle allait certainement prendre froid. Les jolis mouchoirs brodés devraient peut être finalement servir à se moucher, et non à sécher discrètement ses larmes. Grands Dieux, se moucher ainsi en public, à la vue de tout le monde, cela serait horrible. Rosa espéra qu'elle n'aurait pas à arriver à de telles extrémités. Un coup d'oeil vers Meren la rassura... Elle avait ce qu'il fallait...

Bientôt elle serait d'Harlegnan... pour toujours...

Délicatement il prit l'anneau entre ces doigts. Comme il paraissait lourd et difficile à prendre. Plein de responsabilités... Mais bon, où il en était, il ne pouvait pas vraiment reculer, et comme pour être sur qu'il ne ferait pas demi-tour, il s'empressa de prendre la main de sa douce pour y glisser l'anneau.

Rosa d'Harlegnan.

Miss, installée sur son banc n'en pouvait plus t'attendre.

Elle trépignait sur place, ses mains tremblaient, fermement posées sur le dossier du banc juste devant elle, essayant tant bien que mal de se contenir, elle était prête à courir auprès du marier, pour les souffler les mots à dire.

Ne cessant de se répéter à elle même, cette phrase pourtant si simple à prononcer *par cet anneau je t'épouse*.

Elle se trouvait non loin du jeune couple et mourait d'envie de le lui criait, mais ne pouvait le faire, elle se ferait bien trop remarquée, d'autre l'avait déjà fait, inutile d'en rajouter.

Et puis, elle était déjà tellement fière de se trouver ici parmi tout ces gens, jamais elle n'aurais imaginé un jour se trouver là.

Ne quittant pas le marier des yeux et voyant l'impatiente se lire sur tout le corps de Rosa, elle répéta à voix basse *par cet anneau je t'épouse*, espérant que le marié finirait bien par l'entendre.

Mais elle ne le disait visiblement pas assez fort puisque Malycia à ces côtés n'eut point l'air de l'avoir entendu.

Elle se trouvait donc comme toutes les personnes présentent dans l'attente des mots que finirait bien par prononcer le marie.

L'archevêque n'avait jamais vu de toute sa vie un marié si long à prononcer les fameux mots "par cet anneau je t'épouse"

Messire LouisHubert vous allez bien? décontractez vous ça va aller...

Il regardat curieusement l'Archévêque... C'est qu'il avait oublié une partie importante! Légèrement gêné et honteux, il sourit.

Par cet anneau je t'épouses

La salle était suspendue à ces quelques mots, Rosa plus que tout autre... Elle ne put s'empêcher de pousser un petit soupir de soulagement lorsqu'ils furent prononcés. Ca y étais... en même temps, amener Louis-Hubert au pied de l'autel, à prononcer ces voeux, d'aucuns l'auraient cru impossible. C'était à présent chose faite...non sans quelques hésitations manifestes de sa part. Ce qui était, après tout compréhensible.

Une goutte humide vint à perler sur le coin de l'oeil de Rosa. Saperlipopette, l'émotion la gagnait, la gorge se nouait. Rosa fit un petit signe à sa dame d'atours afin qu'elle se tint prête à lui prêter secours à l'aide de ses mouchoirs préparés pour l'occasion.

De même, Rosa prit la main de Messire Louis Hubert. Pour éviter que l'émotion ne la fasse trembler, elle prend une grande respiration. Glissant l'alliance au doigt de son fiancé, elle déclare à son tour :

Par cet anneau, je t'épouse.

Par les pouvoirs qui me sont conférés par l’autorité du Tout Puissant et avec la bénédiction du ciel, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage.

Vous pouvez embrasser la mariée.

Et souriant comme un jouvenceau devant un lit de noce, il prit fougueusement sa douce par la taille, la chavira en arrière dans un mouvement digne d'un grand tango espagnol, puis l'embrassa theâtralement, d'un long et doux baiser.

Ils étaient unis jusqu'à ce que la mort les sépare.

Lisons maintenant ensemble le Crédo Aristotélicien, symbole de notre foi :

24 Novembre 1456 : Mariage noble de Rosa et de Louis-Hubert - Page 3 Credo

Et pour finir n'oublions pas notre belle prière à notre sainte Illinda

24 Novembre 1456 : Mariage noble de Rosa et de Louis-Hubert - Page 3 Saint_illinda

24 Novembre 1456 : Mariage noble de Rosa et de Louis-Hubert - Page 3 Saint_illinda

Alors que les cloches sonnent, les témoins et les mariés signent le livre.
L'Archevêque Bigornéa félicita les jeunes époux, remercia les témoins et l'assemblée.

Merenwen était émue au larmes quand les consentements puis les anneaux furent échangés.

Quelle sotte, elle avait prévu bon nombre de mouchoirs au cas où la mariée serait émue et elle en avait oubliée de songer à ses propres larmes...
Elle hésita... Rosa ne lui en voudrait pas et puis elle avait de quoi faire et cela même si la mariée ne cessait de pleurer jusqu'au lendemain, ce qui ne serait pas le cas.

Elle venait tout juste d'éponger ses yeux humides lorsque sa maitresse lui fit un signe indiquant qu'elle aurait bien besoin d'un mouchoir elle aussi.
Dès qu'elle le pu, Meren s'approcha d'elle et le lui tendit puis elle retourna prestement à sa pace.

L'Archevêque les déclarait à présent unis par les liens sacrés du mariage. Ca y était. Elle eut à peine le temps de réaliser qu'elle sentit sa taille prestement étreinte oar un bras ferme et le haut de son corps être renversé. Elle ne put s'empêcher de faire une petit "oh" de surprise avant que ses lèvres soient closes par un doux baiser.

Encore le banquet, où seront consommées un tas de bonnes choses...et pas seulement...Rosa rougit à cette idée puis vint signer le registre, prenant au passage le mouchoir que lui tendit Meren. Bien à propos d'ailleurs, il ne fallait pas tacher ce beau livre de ses larmes.

A la fin de la cérémonie, Rosa convia chacun à aller dans les jardins, profiter du banquet, des fûts percés pour l'occasion. S'il fallait boire c'était bien un jour comme celui-ci!

Sujet: Re: 24 Novembre 1456 : Mariage noble de Rosa et de Louis-Hubert

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