Cérémonie d'allégeance : Wuggalix Déc. 1456 Janvier 1457

Nombre de messages : 360 Date d'inscription : 09/09/2008

[de façon HRp je vous présente toutes mes excuses pour el retar de début de cérémonie : soucis IRL. Enjoy pour le RP donc ^^
Les courriers RP partent dans la journée]

LLyr Pour la troisième fois en Flandres en assurant la relève s'est présenté à la garde. Il a fait mander moult coursiers afin qu'à chaque coin des Flandres et au dela, la Noblesse de Merites fussent prevenu de la cérémonie qui s'ouvrait.

De son pupitre il avait la liste des nobles se devant de faire leurs allégeances, un encrier et qqs plumes pour y noter les actes, témoignages et dérogeances éventuels dont toute cérémonie pouvait se targuer.

Il fit, à l'assemblée, néanmoins la piqure de rappel qu'il fallait faire à chaque cérémonie d'Allégeance.

Or Oyez ! Or Oyez ! Or Oyez !
Gentes dames et nobles seigneur

En ma qualité de Maréchal d'Armes de France et de par le Comte régnant de Flandres, vous ouvrons cérémonie d'allégeance de la noblese de Flandres. Je rappelle quelque point de protocole afin que cette cérémonie se passe au mieux possible et dans le meilleur esprit.

Les nobles doivent l'allégeance à la province en laquelle tiennent leur fief. Adoncques ils vont par-devant le Comte régnant en ladicte terre, lequel, ayant été élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur comme son suzerain légitime, les accueille et reçoit leur hommage.

Les nobles jurent à la province, en la personne du Comte régnant, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

En contre partie le Comte régnant leur accorde, pour la durée de son règne, protection, justice et subsistance. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé.

L'allégeance est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix ou accolade vassalique, et vaut contract.

Si pour une raison ou une autre un noble ne peut se déplacer parsonnellement, il peut faire missive d'allégeance tant que celle ci soit scellée, datée et signée de sa main.

Vostre Grandeur, Comte des Flandres, quel est vostre désir pour l'ordre de passage: premier venu ou présséance ? Sachant que nous sommes un peu en retard sur le début des allégeances.

HRP
Petits Rappels des Regles concernant l'Allégeance des nobles d'une province

La Cérémonie dure en gros 1 journée RP, 1 Mois Temps Reel (moins ici du fait du retard)
Les Nobles de Flandres se doivent à l'allégeance sous peine de dérogeance, soit de vive voix soit en Missive (datée, signée, scellée)
Ils doivent Aide, Conseil, et Protection. En contre partie le régnant leur devra Susbistance, Aide et Justice. Le contrat étant scellé par l'accolade vassalique et/ou le baiser de Paix. Attention l'allégeance se fait à deux, on ne dit pas "et en échange le Comte des Flandres me doit...", le Régnant serait en droit de refuser l'allégeance et de la faire recommencer.
La cérémonie se déroulera selon la demande du régnant (présséeance ou au premier venant)
Par soucis de réalisme par la peine d'enchainer les allégeances, une allégeance c'est un vassal et le régnant qui lui répond, donc pour un peu plus de réalisme c'est chacun son tour et pour les missives d'empechement soit vous les envoyez soit au régnant qui me les fera suivre pour témoignage soit c'est à moi et je ferai un tir groupé final de presentation des missives
Les Missives d'appel à Allégeances seront envoyés afin que tous les nobles de merite soit au courant de la cérémonie.
Bon RP...

/HRP

Le Lieutenant Slamjack se présenta dans sa tenue d'officier de l'armée des Flandres, en portant néanmoins les armoiries de Lys et de Renaix. Il se tint face au Comte Wuggalix et s'agenouilla, en prenant appui sur son épée dans un geste solennel.

Votre Grandeur, permettez que je sois le premier. C'est un Honneur.
Moi, Slamjack, Seigneur de Lys-Lez-Lannoy, Baron de Renaix, vous reconnaît en tant que Souverain du Comté de Flandres et vous jure dès lors fidélité, aide et conseil. Mon épée est toujours à votre service.

Cesear ne pouvant pas être présent a la ceremonie étant occupé dans les environs de Dunkerque, il fit parvenir un courrier au comte nouvelement élu.

Citation :: Moi Cesear d'Arnèke, seigneur d'Arnèke et de Mons en Baroeul, porte allégance au comte des Flandres Wuggalix de Clairambault, je jure de servir les Flandres.

Fait à Dunkerque le 30 décembre 1456

Nombre de messages : 360 Date d'inscription : 09/09/2008

Défilé de coursiers...
Une pile de missives qui pousse, pousse, pouuuussseeeee...

Sardanapale a écrit:: Par la présente, moi, Sardanapale de Hauteville, Vicomte de Termonde et Seigneur de Meteren, prête serment d’allégeance au Comte de Flandres, en la personne de Messire Wuggalix.

Je lui promets de toujours lui apporter, lorsqu’il en éprouvera le besoin, mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).

Je lui souhaite d’être guidé dans sa tâche par l'intérêt majeur de notre Comté, et par la Sagesse du Très Haut.

Fait à Bayeux le trentième jour de décembre 1456
Par Sardanapale de Hauteville, Vicomte de Termonde

Dotch a écrit:

Bonsoir Messire,

Ne pouvant toujours point me déplacer veuillez trouver ci-joint mon allégeance au Comte de Flandres.

Savez vous s'il est possible d'écarteler nos armes françaises et anglaises ensemble ?

Bien sincèrement
Dotch de Cassel

Citation :: A l'attention du Comte de Flandres,

Par la Grâce de Dieu,

Nous, Dotch de Cassel, Duchesse de Saint Florentin, Duchesse de Newcastle under Lyme par la grâce de mon époux Sir Lilin de Cassel, Comtesse d'Armentières par la grâce de mon époux Lilin de Cassel, Vicomtesse de Cassel par la grâce de mon époux Sir Lilin de Cassel, Vicomtesse de Stafford, Baronne de Château-Thierry, Dame de Mathusalem tenons au nom de notre époux à renouveler notre allégeance au Comté de Flandres représenté par Messire Wuggalix.

Nous renouvelons par le présent courrier à la Couronne Comtale de Flandres notre engagement fidèle d'aide, de conseil et d'assistance.

Puisse Aristote guider les choix du Comte Wuggalix.

Donné à Bruges, le quatrième jour du mois de janvier de l'an de Grâce mil quatre cent cinquante sept.

Pl@$m a écrit:

Salutation Messire Llyr,

C'est en ce premier jour de l'année mil-quatre-cent-cinquante-sept que je répond à votre appel à allégeance. J'en profite pour vous souhaiter tout le bonheur et toute la santé nécessaire, à vous et à vos proches, pour cette année que nous débutons.

Je vous délivre donc l'allégeance en bonnes et dues formes.

Citation :: Votre infinie et majestueuse Grandeur,

Nous, Pl@$m de Montfaucon, Comte de Bailleul, prenons la plume ce jour afin de prêter allégeance aux terres flamandes dont notre fief est issu.
La route étant bien trop longue pour qu’elle soit faite avant la fin de votre grandissime mandat, nous portons à votre connaissance toutes nos excuses quant au moyen utilisé pour montrer mon excellentissime respect envers votre personne.

Nous reconnaissons, par la voix du peuple flamand que j’ai pu gouverner comme vous le ferez durant ces deux mois, Wuggalix, Comte de Flandres, représentant de Sa Majesté Levan le troisième de Normandie sur les terres flamandes.

Par ces mots, veuillez trouver la fidélité qui a toujours été mienne, nous apporterons notre aide si le besoin venait à s’en faire sentir et nous resterons à jamais à l’écoute afin de vous apporter conseil en tout point.
Malgré la distance qui nous sépare de nos terres, sachez que nos armes vous sont acquises et que nous chevaucherons le royaume à vive allure si quelconque mésaventure venait à arriver sur les terres qui nous ont vu naître.

Puissent Sainte Illinda et la beauté incarnée qui la représente présentement, guider vos pas comme elles le firent sans faille pour moi et que votre règne porte au plus haut les couleurs de nos terres tant aimées.

Fait à Tarbes, le premier jour de l’an de grâce mille quatre cent cinquante sept.

Urbs a écrit:: De l'abbé du couvent de Saumur à Llyr di Maggio et d'Astralgan,

Nous vous informons, mon fils, qu'Urbs n'est en possibilité de vous écrire pour l'instant ainsi qu'à son Comte. Il retrouve à peine ses facultés de parole et reste encore faible pour parler.
Il s'excuse de ne pouvoir tant se déplacer, que d'écrire.
Il présente, cependant, à travers nous, son serment d'allégeance aux Flandres, au Dauphiné et à l'Anjou, autant qu'il vous est possible de l'accepter.
Il ne peut cependant dans son état, aider avec la vaillance qui lui fut et fit autrefois sa réputation, ses suzerains. Il espère toujours pouvoir reprendre pied d'ici peu de temps. La solitude lui est malheureusement, une mauvaise amie.
Il nous a demandé aussi de vos nouvelles et de l'hérauderie, qui lui tient tant à coeur.
Nous lui énoncerons votre prochaine missive, puisque heureusement, cette fois, il entend très bien...

Qu'Aristote soit avec toi, mon fils.
L'abbé du couvent de Saumur.

Plom plom plom, faisait le messager en remontant les couloirs. Il portait toujours beau, face réjouie et panse tendue : il recevait bons gages en ne se tuant pas à la tâche, alors forcément...

Habitué des allégeances, il héla un page et lui remit une missive vanillée pour LLyr.

Citation :: Vendôme, le 4 de janvier 1457,

Moi, Armoria de Mortain, par mes terres d'Ath, jure fidélité, soutien et conseil aux terres de Flandres, à leur couronne et à qui la porte, le Comte Wuggalix, précisant que mon lige est sis en Bourgogne. Que pour félonne sois tenue si ce serment venais à briser.

Armoria de Mortain

Nombre de messages : 107 Date d'inscription : 04/08/2008

Du fin fond de la Lorraine où DonChile se promenait, déguisé en pauvre marchand local et cherchant discretement à vendre son blé et son fer brut sur les marchés ; il avait eu la surprise désagréable d´apprendre que le Serment d´alégeance qu´il avait envoyé personnellement à SG Wuggalix, avait du se perdre.... Après avoir compté les écus gagnés, s´être froppées les mains avidement et avoir bu quelques verres de blanc de Moselle, il avait décidé de rédiger le courrier suivant:

Citation :: Toul, le 6 janvier 1457

Moi, DonChile, Seigneur de Comines et actuel Chancelier des Flandres, prête serment d’allégeance au Comte de Flandres, Sa Grandeur Wuggalix.

Je lui promets de lui apporter auxilium, obsequium et mes conseils consilium.

Qu´Aristote le protege et garde les Flandres.

DonChile de Comines
Chancelier des Flandres

La brune de Hoegaarden franchit la barrière de gardes puis les grandes portes de la salle des allégeances flanquée de deux molosses qu'elle rémunérait grassement pour assurer sa protection personnelle et celle de son fils. Au milieu du climat délétère emprisonnant ses Flandres, de musclés réglements de comptes et sournoises menaces dont la Vicomtesse Rosa venait d'être la dernière victime, elle ne se sentait nullement en sécurité ici et voir la grande salle désertée de tout signe de vie ne fit que renforcer ce sentiment.

Elle pensait arriver bonne dernière mais fut surprise de constater que peu de nobles avait fait le déplacement. D'ailleurs elle eut beau scruter les lieux, même sa Grandeur semblait bouder la cérémonie, elle se demanda un instant si elle ne s'était point trompé d'endroit, voilà si longtemps qu'elle n'avait plus mis les pieds en le castel brugeois ... Mais la vue du Maréchal de France assis l'air imperturbable en tenant une pile de missives entre les mains et celle du fier baron de Renaix finirent de la rassurer sur ce point.

Faisant signe à ses chiens de garde à la mine patibulaire de ne pas la lâcher d'une semelle, elle se perdit alors dans la contemplation des oriflammes et tapisseries ornant les murs de l'impressionnante pièce, attendant que sa Grandeur daigne apparaître afin qu'elle puisse lui prêter son serment.

Un coursier, encore un, arrivant tout droit d'un castel entre les murs duquel, sa maîtresse avait décidé de s'enfermer.

Citation :: De Nous, Daresha de Jeneffe Riddermark,
A sa Grandeur Wuggalix, nouveau Comte de Flandres
A sa Grace Llyr, Maréchal d'Armes Royal

Par la présente,
Qu'il vous soit annoncé que nous renouvelons, au nom de notre époux disparu dont nous prions chaque jour le retour et en notre nom, notre allégeance pour nos terres vicomtales de Marchiennes.

Qu'il vous soit dit que nous reconnaissons sa Grandeur Wuggalix comme Comte de Flandres;

Qu'il vous soit assuré que nous lui jurons, sur notre vie et notre foy, l'auxilium, l'obsequium et le concilium.

Fa en le sixième jour du premier mois de l'an quatorze cent cinquante sept,

Daresha de Jeneffe Riddermark,
Comtesse de Scye
Vicomtesse de Marchiennes,
Baronne de St Laurent en Grandvaux et de Calmont de Plancatge,
Dame de Wavrin

Un messager entra et reconnaissant le maréchal à la description que son maitre en avait fait, se dirigea vers lui. Il lui remit une missive cachetée des armes d'Harlegnan.

Citation :: Par la présente, nous,

Phillau d'Harlegnan, Seigneur d'Ypres, déclarons reconnaître sa grandeur Wuggalix comme représentent du pouvoir de nostre bon Roy Lévan le troisième de Normandie sur les terres de Flandres.

Nous lui promettons l'obséqium, l'auxilium et le consilium dès lors qu'elle dirigera les bonnes terres de Flandres dans la voie de la grandeur dans le respect de l'autorité de nostre Roy et dans la Foy de nostre Seigneur,

Nous jurons de mettre notre épée au service de sa volonté et sommes prêt à donner notre vie à sa demande.

Nous apposons nostre nom pour sceller ces paroles,

Faict en ce jour du VIIè jour de janvier de l'an de grasce mil quatre cent cinquante sept, sous le règne de Lévan le troisième.

Rosa, qui se demandait quand allait avoir lieu la cérémonie, la place étant déserte, faisait des petits tours au Château, vérifiant régulièrement la présence de l'une ou l'autre personne. Cependant pas un chat, à part un tas de missives qui s'amoncelaient... Ah si, sa chère prédecesseuse au trône Comtale, Adrienne. Rosa s'empressa de la saluer et d'attendre avec elle que Sa Grandeur se manifeste

Somnolant sur son trone, c'est la voix du Maréchal d'Armes qui fit s'entrouvir les paupières du couronné, il sortit doucement de ses pensées et se frotta le visage de ses mains, gantées pour l'occasion... Emmergeant lentement, la place avaict estée quelque peu enfoncée par le Seigneur d'Audernarde et son léger surpoid sans doute, le Patriarche de Clairambault bien enfoncé dans le siège dict alors...

Bien Touraine, au vu de l'heure avancée, je pense que "le premier venu" siera à merveille.

Cela estaict, les nobles affluaient pour les plus proches & plus fidèles à la couronne, un ou deux avaict mieux fict d'envoyer missive cependant aux yeux du Comte qui se ravisait déjà à ne point avoir à revoir leur désobligeants traits. Le bourgeois tournaisien se leva alors et fit deux pas vers le Baron de Renaix qui s'approchait déja et l'accueillit avec un sourire, lui tendant alors sa main...

Qu'alors la cérémonie commence... Par l'allégeance des Lys.

Un Messager arriva discrètement, sans déranger la cérémonie commençante.Il commençait à bien connaitre le visage de l'officier royale en charge de la cérémonie. Aussi il attendit nos loin de lui un genou à terre tendant vers sa grâce le duc Llyr le plie de ses maitres

Citation :: Par la présente nous Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, Comtesse de Lille et de Sainct-Omer, Baronne d'Aire-sur-la-Lys et Arques, Dame de Dammarie-les-lys, prestons serment d'allégeance au Flandres. Nous promettons respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium).
Qu'il soit dit que ce n'est pas la distance qui nous empêchera d'honorer notre allégeance.
Qu'il soit dit également dit que nous lui souhaitons d'être guidé par le très haut dans son règne.
Qu'il réussisse aussi bien à la tête du comté qu'il a réussi en économie.

Faict le 8 Janvier 1457 à Arras.

Deedlitt de Cassel d'Ailhaud.

Le messager attendit patiemment, sans broncher que l'officier le remarque.

La Comtesse bailla discrètement...Par Aristote que la cérémonie lui semblait longue...la grande pièce quasi vide résonnait de mille petits bruits inquiétants...si seulement une figure amie pouvait apparaître...

La vue d'Adrienne et de Rosa lui remonta un peu le moral...elle leur fit un signe amical de la main...

Un homme vetu dans les couleurs de la baronnie de Veurne s'approcha discrètement de sa Grace Llyr et lui offra la missive lui envoyé par son maître.

Citation :: Par la présente,
Nous, Jeanjacob de Gilraen, Comte de Nijmegen, Baron de Veurne, Seigneur d'Azé et Seigneur de Dissé Sous le Lude, prêtons allégeance aux terres de Flandres et à sa grandeur le comte des Flandres, qu' Aristote le garde.

Nous lui jurons obsequium, auxilium et consilium.

Qu'Aristote benisse et protège les Flandres.

Faict a Saint Liziers le 5 Janvier 1457

Jeanjacob de Gilraen

Soldat d'Elite Nombre de messages : 1196 Date d'inscription : 25/04/2007

Lafred arriva à la cérémonie ayant entendu que sa grandeur était enfin arrivée.
Elle fit un signe amical à Mormynette puis s'approcha de son amie Adrienne.
Lui donnant un coup de coude elle lui chuchotta :

J'ai apporté des petites douceurs, ça nous remontera

Elle ouvrit un petit paquet et proposa lui un bonbon au miel, en prenant un pour elle même.
Le temps semblait toujours moins long avec une sucrerie en bouche, elle était parée pour attendre son tour

Adrienne et Rosa s'étaient empressées de rejoindre Mormynette afin de se sentir moins esseulées et furent bientôt rejointes par la Procureur du Comté. Les deux gardes du corps engagés par la Brune de Hoegaarden pour l'occasion entouraient à présent les flamandes de leur bienveillante protection. Mais s'il était une qualité dont cette dernière n'avait point été pourvue par Mère Nature, c'était bien la patience. Aussi trépignait-elle d'exaspération face à l'indolence déjà légendaire dont le Patriarche faisait preuve en ce jour.

M'enfin, attend-il que nos remarquables coiffures s'effondrent en lamentables choucroutes pour nous appeler devant le trône comtal ?!?, pestait-elle en exhalant de profonds soupirs destinés à attirer l'attention sur elles, partagée entre l'obligation de faire office de tapisserie et la tentation de faire un coup d'éclat dont elle seule avait le secret en griffonnant son allégeance sur un parchemin destiné au Maréchal de France avant de quitter les lieux en claquant la porte.

Son amie Lafred, constatant le désespoir de celle qui, de par sa simple citoyenneté normande, venait d'être déclarée par sa Grandeur "persona non grata" en le beau Comté qui l'avait vu naître, lui tendit un bonbon au miel afin de calmer ses nerfs fragiles. Elle prit la sucrerie d'un air reconnaissant et l'on n'entendit alors plus aucun soupir, le temps d'un bonbon ...

Le Comte des Flandres s'approcha alors à ces mots du Seigneur des Lys et lui donna l'accolade vassalique ...
Je vous promet ainsi et en ce jour Susbistance & Aide & Justice.

Puis regardant alors les personnes présentes derrière, il sourit aux nobles dames qui s'estaient pressées et avaient prit leur maux en patience... Leur tour venait désormais, et bien que galante est sa grandeur, le "baiser de paix" n'est point ce qu'il entendait à faire.^^

[HRP:] Je me demandais pourquoi les autres persos attendaient mais en relisant mon post, j'ai vu que j'avais pas terminé et accepté l'allégeance de Slamjack, pfff... Mea maximus culpa. [/HRP]

Cela faisait bien des semaines que la Comtesse ne sortait plus de son Domaine...

Pourquoi sortir au demeurant...il n'y avait plus guère de choses qui l'intéressaient...

Les douces Flandres étaient devenues une terre inconnue où s'égosillaient sans fin et sans panache une quiriade d'oiseux en mal de tirades théâtrales et assassines, tous en définitive, plus pathétiques les uns que les autres...pauvres Flandres...

Toutefois étant d'un naturel optimiste, elle priait chaque jour Aristote pour remettre chacun sur la voie de la raison. Difficile de savoir si celui-ci du haut de son innaccessible retraite, l'entendrait...mais au moins elle pourrait se dire “j'ai essayé”...

C'est donc tard dans l'après-midi qu'elle et sa suite s'étaient présentées en salle d'allégeance...la journée avait été longue en préparatifs...

Voulant apparaitre à son avantage, la Comtesse avait souhaité se présenter dans l'une des plus magnifiques créations de sa belle soeur...une robe brodée de maints fils d'or, perles et autres pierreries.Sur sa tête, délicatement posé en équilibre sur une coiffure savante, un diadème dont elle ne faisait guère usage, le jugeant trop lourd et lui préférant des parrures plus simples et moins tape à l'oeil. Enfin...il fallait un minimum de décorum lors d'une allégeance et une tenue soignée était une forme de respect pour l'institution.

Après un bref échange avec ses “vieilles” amies et voyant que le Baron en avait terminé elle jeta un coup d'oeil à Aéliana.

Sa Dame d'Atours se pencha à l'oreille de l'homme chargé de présenter au Régnant chacune des personnes venues lui prêter hommage...cela l'amusait toujours autant d'être présentée ainsi...sûre qu'elle était que Wuggalix n'aurait aucune peine à la reconnaître.

L'homme se plaça devant le Comte, frappa de sa canne le sol et d'une voix forte et claire annonça :

Sa Grandeur Mormynette de Saint-Ange, Comtesse de Hazebrouck, Baronne de Wattreloos et de Courtrai, Dame d'Irchonweltz et de Zoutenaaie.

Son annonce faite, il s'effaça pour laisser place à l'auguste personnage.

La Comtesse s'avança, son regard croisa celui de Wuggalix et un petit sourire illumina son visage...elle en avait vu défiler des Comtes et Comtesses...avait assisté à leur début en politique, se souvenait de nombres de petites anecdotes sur chacun d'entre eux...des historiettes connues ou moins...en quelque sorte un privilège de l'âge...

Celui-ci d'ailleurs tout comme ses quartiers de noblesse aurait pu l'en dispenser, mais néanmoins sa robe s'arrondie gracieusement autour de sa personne lorsqu'elle pratiqua une révérence parfaite. Elle releva la tête et d'une voix posé, déclara...

Moi, Mormynette de Saint-Ange, Comtesse de Hazebrouck par la grâce de mon époux Charles de Saint-Ange, Baronne de Wattrelos par la grâce de mon époux Charles de Saint-Ange , Baronne de Courtrai, Dame de Zoutenaaie par la grâce de mon époux Charles de Saint-Ange, Dame d'Irchonweltz.

Jure en mon nom comme en celui de mon époux de toujours servir les Flandres, si chères à notre coeur et que vous représentez, de vous conseiller en toutes choses si, vous en émettiez le souhait et de vous protéger vous, comme ce Comté de notre épée si le besoin devait en être.

Nous vous assurons également par là, de notre fidélité.

Puissiez vous trouver dans l'obsequium, l'auxilium et le consilium, le conseil, le soutien et la fidélité qui vous seront nécessaires pour mener à bien votre mandat et espérons que vous voudrez bien nous accorder protection et justice pour nous, nos enfants, terres et gens.

Le silence se fit dans l'attente de la réaction du Comte.

Adrienne trépignait d'impatience et Rosa la comprenait. Toutes ces dames s'étaient richement parées et la station debout commençait à faire ses effets indésirables. Heureusement Dame Lafred avait ce qu'il fallait pour calmer l'énervement d'Adrienne. Rosa sortit son éventail. Par Aristote, il ne faisait pas chaud mais elle avait tout de même quelques vapeurs.

Suite au Baron, la Comtesse Mormynette fit son allégeance, ensuite ce serait le tour de la Vicomtesse de Menin, puis le sien... Cette fois elle le ferait au nom de son époux et du sien. D'un coup elle se perdit en rêverie, songeant à son époux, qui, elle l'espérait serait bientôt de retour... Il lui tardait de le revoir, les nuits étaient longues, beaucoup trop longues, et froides, bien trop froides....

Soldat d'Elite Nombre de messages : 1196 Date d'inscription : 25/04/2007

Se tournant vers Adrienne, Lafred lui chuchotta discrétement :

Dis donc toi, paraît que tu es persona non grata ? Si j'étais toi, je rentrerai bien vite dans mon fief et sa cérémonie il pourrait se la mettre ou je pense.

Elle représenta son petit paquet à son amie et profita pour repiocher dedans

Suite à l'allégeance des Lys le Comte s'en allait retourner vers son trône et fit un pas en sa direction afin d'y attendre la Vicomtesse de Menin, mais l'annonceur donna alors - au son de son bâton - en son dos le nom de la Comtesse de Hazebrouck et un sourire illumina le Patriarche de Clairambault, qui se tourna à nouveau...

Souriant alors à celle qui s'approchait, le bourgeois tournaisien écoutât l'allégeance de Mormynette, voila des années qu'il n'avaict eut le plaisir à la voir et ses pensées naviguèrent un instant vers sa jeunesse à lui, jeune Lion accueillit par le grand Charles et elle mesme, l'Amiral Kristof, le sage Abadonne et quelques austres personnes pour certaines partis rejoindre Aristote.
La bouffée de nostalgie passant, le Comte des Flandres aima à entendre que les conseils, le soutien et la fidélité des Comtes & Comtesses de Hazebrouck, le guideraient durant son mandat.

La bouche de Wuggalix s'ouvrit alors puis il se ravisa et se courba à son tour... Le Comte des Flandres prit alors la grascieuse main en la sienne et posa un baise main courtois sur celle-ci; se disant souriant qu'une fois n'est point coutume.

Puis, sans faire attention au fait que la Dame d'Artevelde chuchotait alors que la Comtesse prestait allégeance, il répondit d'une voix agréable...

Recevez en ce jour le baiser de paix qui scelle vostre allégeance.

Je vous promet dès lors la protection et la justice pour vostre famille ainsi que vos propriétés qu'elles soient matérielles ou humaines... Et ce, durant toute la durée de mon règne sur nos belles et grandes Flandres.

Puis lachant la main de Mormynette, le Patriarche de Clairambault la regarda s'en retourner plus en arrière de la salle du trône, pensant déjà aux chopes qui seraient croisées - et qui ne l'avaient point encore étées - pour fester comme il se devait ce retour en le Nord.

La brune sourit à Lafred et rétorqua à voix basse :

Persona non grata ou non et malgré ses déclarations à deux fifrelins, j'ai le droit d'aller et venir comme bon me semble en ce Comté, un suzerain ne peut traiter ses vassaux de la sorte ni détruire le lien vassalique sans raison valable.

Sur ce, elles se turent religieusement en machouillant leur bonbon pour écouter l'allégeance de la Comtesse de Hazebrouck, admirant son inégalable élégance. Diantre, voilà que le Comte lui faisait à présent signe d'approcher et elle avait toujours le bonbon de Lafred collé à ses dents ! Prenant tout son temps, elle avança à son tour vers le trône, chassant une mèche rebelle lui cachant la vue et défroissant nerveusement sa robe aux dentelles carminées.

Elle s'agenouilla devant le trône comtal, sa robe dessinant une large corolle sur le sol et afficha un franc sourire à son meilleur ennemi. Se remémorant avec espièglerie leurs batailles à coups de lancer de poireaux sur la foire comtale et leurs nombreuses réconciliations autour d'un tonnelet de blanche. La politique semblait finalement avoir eu raison de leur tumultueuse amitié ... Il n'empêche qu'elle le respectait et avait été la première à se réjouir de son couronnement, même si la récente déclaration la mettant au ban des personnes bienvenues en Flandres l'avait rapidement fait déchanter ... Courbant l'échine, elle déclama d'une voix claire :

Ainchi moi, Adrienne de Hoegaarden, Vicomteche de Menin et Dame de Gavre déclare reconnaître Cha Grandeur Wuggalix comme légitime dirigeant des Flandres, gloupsss.

Déglutit bruyamment, manquant s'étouffer mais visiblement soulagée d'être parvenue à décoller ce satané bonbon au miel. Reprend, imperturbable.

Je tiens à assurer sa Grandeur de mon indéfectible soutien durant la durée de son mandat et même au-delà. Qu'elle sache que malgré le fait qu'elle m'ait honteusement déclarée persona non grata en le Comté qui m'a vu naître, je continuerai envers et contre tout à défendre les intérêts des Flandres ! Et loin de me décourager face à tant d'ingratitude, je reste malgré tout à sa disposition pour tout conseil. Qu'elle ordonne, et sans rancoeur, mon épée lui sera toute acquise pour la protéger !

Puisse son règne se dérouler sous les meilleurs auspices et notre amitié un jour ressuciter. GLOIRE AUX FLANDRES !

La fière lionne flamande releva la tête et attendit un signe de son suzerain pour pouvoir se relever.

Le Patriarche prit les paroles de la Vicomtesse de Menin comme elles estaient, et si il eut put mander à ce que l'allégeance soit refaite, il n'avaict guère l'envie à ce que la cérémonie s'éternise plus encore... Ainsi il se leva de son trône puis puis posa ses main sur les épaules d'Adrienne, toujours agenouillée.

Il tapotta alors plusieurs fois et lui dict...

Par cette accolade vassalique j'accepte vostre allégeance, vous vous pouvez relever.
Si vostre récent souhait de remplacer la citoyenneté Flamande par la citoyenneté Normande, vous vaut d'estre désormais considérée comme telle... - ajoute en un sourire : "avec la considération qui va avec" -
Je vous promet néanmoins mes conseils (avisés ou non), la protection de vos terres et la subsistance.

Qu'Aristote vous fasse revenir en le plus beau & plat des pays !

La laissant alors se relever le Comte des Flandre s'en retourna vers son trône, il n'estait point connu pour estre proche amis de la plupart des nobles expatriés, mais il estait conscient aussi que son peuple avaict besoin à voir ceux qui se battraient pour lui si une guerre venaict à estre déclarée, ceux qui jadis ont œuvré pour les Flandres et ceux qui incarnent la Haute des Flandres.

Frou-frous, dentelles, perles et odeur de rose? Non point. Tout juste l'odeur de rose habituel qui émane de la jeune dame qui entre icelieu. Juste cape frappée de l'écu des Dames Blanches et brûlée sur les bords, braies, bottes, chemise, epée au fourreau et autres petits artifices bien cachés. Ainsi que multiples coupures la parsemant ou un bras droit en écharpe, souvenir de sa récente mission dans les bas fonds de la Capitale.
D'ailleurs, c'était bien parce que quelques lieues la séparaient de là que la Lieutenante se permettait de venir jusque ici. Cette terre qui l'avait vu grandir.
Venue seule, sans époux ni enfançon, laissés en le Comté, sur les terres limousines. Ils auraient l'occasion de revenir plus tard, en privé, pour une présentation à la famille. Pour l'heure, seuls les faire-parts avaient annoncé à certains la naissance de l'héritier des Arduilet. Trop tôt pour le mener sur les routes de France.

Présentation au garde qui la regarde d'un oeil goguenard, alors qu'elle lui oppose froideur caractéristique des derniers temps. Et après l'aval de sa présence sur la liste et avant qu'il ne lui dise quoique ce fut sur son arme, elle se dirige vers le trône, senestre sur le pommeau de son épée, se laissant présenter par celui qui avisait qu'elle ne s'arrêtait pas sur un banc de l'assemblée.

Sa Grandeur Cyrielle Ambre Constance d'Arduilet-Saint Ange, Comtesse de Meymac, Vicomtesse de Roubaix, Baronne d'Albussac, Dame de Booitshoeke, Torcy-le-grand, Mercy et Saint Maurice.

Arrivée à la hauteur du trône, elle dégaine son épée qu'elle tend à l'horizontal pour la tenir comme elle peut de sa dextre liée et pose le genou à terre, tête courbée qui se relève ensuite, avant de s'exprimer devant l'assemblée pour le devoir envers sa patrie.

Moi, Cyrielle d'Arduilet, par mes terres de Roubaix et Booitshoeke, je me tiens par devers vous, Vostre Grandeur, afin de faire assavoir à tous que ma fidélité et mon épée vous sont acquises. Que vous ne doutiez jamais de mon dévouement pour les terres de Flandres que vous représentez par votre personne. Je vous offre dès à présent l'aide, le conseil et la protection qui vous est dû, l'auxilium, le consilium et l'obsequium.

Sachez que malgré l'éloignement dû à mes épousailles, ma lame sera votre, quelque soit le temps qu'il me faille pour vous rejoindre, lors d'un conflit vous opposant à un tiers, sauf si elle venait à vous opposer à ma suzeraine, la Duchesse d'Estouteville, Kirah du Breuil.

Que si un conflit vous oppose, vous, Wuggalix de Clairambault, Comte de nos glorieuses Flandres, à sa Majesté Lévan III, Roy de France, de par mon appartenance à un ordre royal, je prendrai fait et cause pour lui.

Genou toujours au sol, les émeraudes cherchent le regard du régnant, franches et sans faux semblants. Pas de ligesse. C'était on-ne-peut plus clair. Sa fidélité vraie allait ailleurs, à sa marraine... normande.

L'accolade faite à Adrienne, Rosa fit un premier pas pour s'avancer à son tour vers le trône comtal, lorsqu'elle fut interrompue dans son mouvement par Cyrielle, celle qu'elle avait connue en tant que Zya. Mazette, quel changement! Elle fit une entrée fracassance, et sans le temps de dire ouf, déclama son allégeance. C'est à peine si on la reconnaissait, donner naissance l'avait-elle à ce point changée? Cela effraya un peu Rosa pour qui, ces projets futurs était peut être proche. La vicomtesse écouta attentivement et attendit la réaction du Comte. Elle espérait pouvoir enfin donner son allégeance, au nom de son époux, pour leurs terres. Le temps avançait et, la pauvre, sentaient ses jambes se dérober sous elle. L'heure du repas avait depuis bien longtemps sonné et le manque de bière l'affectait cruellement, lui asséchant le gosier, et par cela son corps entier...Elle espérait ne pas à avoir tomber en pâmoison, ce qui, assurément ne serait pas du meilleur goût dans une telle cérémonie...