Cérémonie d'allégeance : Wuggalix Déc. 1456 Janvier 1457

Soldat d'Elite Nombre de messages : 1196 Date d'inscription : 25/04/2007

Lafred se demanda si finalement elle n'allait pas griffonner son allégeance sur le coin d'une table et la déposer sur le dessus de la pile, de façons à pouvoir se rendre à son bureau afin de faire baisser sa propre pile de dossiers

Quelque peu secoué par l'entré précipitée en la salle du trône de celle qu'il eut connut comme la demoiselle de Saint Ange - en grandissant elle avaict hérité de quelques traits de sa mère, mais également de la force de son père, c'estait indéniable^^ - le Comte des Flandres regarda alors celle qui intervint et écouta son allégeance.

Surpris des mots qui parvinrent à ses oreilles, il dict alors à son tour.

Je vous remercie de vostre fidélité et dévouement pour les Flandres, et vous assure que je n'ai nullement intention à entrainer confilct avec Normandie, et encore moins SM nostre Roy - impensable idée.
Si toutefois il advenaict que la Duchesse vostre suzeraine et moi mesme venons a estre en conflict je ferais appel à vous comme à chacun des vassaux des Flandres. Vous pourrez alors répondre ou non au dict appel et choisirez quelle couronne vostre épée défendra, en estant consciente que vous briserez un Serment qui vous lie à l'une des deux, quelque soit vostre choix et mesme s'il n'est de ne point prendre part au dict conflict.

Je vous promets cependant durant l'entièreté de mon régne, Protection, Justice et Aide.

Certain de ses mots, et n'entendant point en changer le Patriarche de Clairambault valida l'allégeance de la Comtesse de Meymac, quand il posa ses mains sur les épaules de celle-ci, lui donnant ainsi l'accolade vassalique.

Puis se tourna alors vers les personnes restantes...

Rosa qui tentait vainement de penser à autre chose afin de ne pas songer à l'atroce sécheresse de son gosier, vit finalement que c'était à son tour. Elle s'avança aussitôt, d'une part afin de ne point perdre de temps, d'autre part pour ne pas se faire couper par quelconque impromptu. Elle fit une révérence tout en prononçant ces mots:

Moi, Rosa d'Harlegnan, Vicomtesse de Lannoy, de La Motte au Bois et de Poperinge, viens vous faire savoir de l'indéfectible fidélité de mon époux et de moi-même à la Couronne Comtale des Flandres. Nous vous servirons avec loyauté et vous offrons l'aide, le conseil et la protection qui vous est dû, en mon nom et celui de mon bien-aimé époux.

Qu'Aristote veille sur vous et votre famille et comble les FLandres durant votre mandat.

Elle patienta ainsi le temps que le Comte prit à son tour la parole.

Nombre de messages : 360 Date d'inscription : 09/09/2008

dépot sur la pile

doudou a écrit:: Nous, Doudou Vicomte de Tourcoing et Seigneur d'Audernarde, maire de Bruges, prête serment d’allégeance au Comte de Flandres, Wuggalix

Nous lui promettons de toujours lui apporter notre aide (auxilium), notre respect (obsequium) et nos conseils (consilium).

Que sainte Illinda protège son mandat.

Fait à Bruges, le 17 Janvier 1457
Doudou Vicomte de Tourcoing, seigneur dAudernarde

Ca y était, depuis le temps elle le sentait venir, plongée en révérence depuis... si longtemps, Rosa n'avait pas tenu et s'effondra en pâmoison. Le corsage si bien serré, ayant jeûné depuis longtemps, le gosier altéré avaient eu raison d'elle. Peut être son malheur aurait le mérite de sortir de cet immobilisme dont la constance pouvait faire craindre un enchantement malfaisant...

Une fois la Comtesse de Meymac s'en estant retourné un peu plus loin, le Patriarche de Clairambault vit alors la Bailli s'approcher de lui et lui assurer en son nom et celui de son époux le Grand Conseiller du Comte, de sa fidélité par son allégeance à la couronne sise à cette heure sur sa tête.
Il s'approcha alors et posa ses mains sur ses épaules, puis lui dict à son tour...

Par cette vassalique accolade, Rosa d'Harlegnan, je reçois et scelle vostre allégeance & vous jure Justice, Subsistance & Protection durant l'entièreté de mon régne sur nos belles & grandes Flandres.
Qu'Aristote m'en soit témoin et qu'à jamais cela so....

Alors que la Vicomtesse défailli en ses bras le Comte se tourna vers le plus proche des valets présents et lui lança un regard qui ne laissa aucun temps à celui ci pour poser quelques questions.

Qu'on apporte un tonneau de Leffe blonde pour la dame, et prestement !

Accolade étrange, lui debout et elle agenouillée... mais soit. S'abstenir de dire qu'elle ne fait que préciser un fait qui serait avéré prochainement, l'hommage étant en préparation à Paris. Il le saurait bien assez tôt. La voilà faisant face au dos du sieur, qui la voit blessée... et ne l'aide même pas à se relever. Si faict!! La pointe de l'épée teinte étrangement quand elle rencontre le sol. Un bruit caverneux, sourd, sombre. La colère pourrait se lire dans les yeux de celle qui fait effort de se déplacer dans si piteuse état et qui ne reçoit que parodie d'allégence. La main gauche enserre fortement le fuseau et le corps, courbaturé, meurtri, se relève, non sans être bousculé au passage par une blonde Flamande non inconnue... Les humeurs maritales font faire de ces choses, maintenant...
Et vu le manque flagrant de respect dû à ces pairs, la jeune Limousine de son état prend le temps qu'il faut pour s'éloigner.

Puisse Sainte Illinda veiller sur votre personne et sur votre peuple, Votre Grandeur. Et que les artifices du Très-Sombre ne viennent voilés votre vue et ce pour quoi vous êtes à cette place.

Puis, se tournant vers la Blonde, de dire, dans un fin sourire.

Vicomtesse, ne soyez point aussi empressée... Le Diable n'est point à vos trousses. Je vous laisse la place, n'ayez crainte!.

Pas plus assuré comme elle se retourne. L'épée reprend place à droite, dans son fourreau. Et la Comtesse s'en va rejoindre un banc où se trouve des têtes connues. Le sourire prend définitivement place. Un salut à Adrienne.

Vicomtesse...

Puis, c'est au tour de sa mère. Elle lui prend les mains délicatement, de sa valide, s'approche, et lui donne l'accolade filiale de rigueur, avant de déposer, furtif, un léger baiser sur la joue de la plus belle des Flamandes, laissant l'odeur maternelle l'emplire et lui redonner le goût de ce pourquoi, au final, elle s'est réellement déplacée.

Mère... Je suis ravie de vous voir. Vous semblez vous porter comme un charme. Vous m'excuserez d'avance de ne pas rester longuement. Mais... *légèrement plus fort* ... je suis venue aider aux recherches sur la disparition du Comte de Scye, en son Vicomté de Marchiennes...

Et de prendre place sur le banc, quelques temps encore, comme une blonde, elle, s'affale sur le sol. Robe trop serrée? Toujours est-il que Zya, elle, n'a plus la force de retourner d'où elle vient. Surtout que quelques laquais se précipitent déjà sur la Dame d'Harlegnan...

Dernière édition par rosa le Mer 21 Jan 2009 - 13:30, édité 1 fois

Brumes de l'inconscience... transportée sur une chaise... une odeur d'orge grillée...quelques gouttes du délicieux breuvage...le brouillard s'évanouit doucement... des voix...

...comtesse... Vicomtesse, revenez-nous...

Yeux qui s'ouvrent encore embrumés, saisir la chope, la vider, vite.... couleurs qui reviennent aux joues... il était temps. Sans même le temps de dire ouf, remplir à nouveau et revider, conscience qui revient plus clairement, juste pour se rendre compte qu'elle est en salle d'allégeance, que les regards se sont tournés vers elle. Le rose monte vite aux joues, virant au pourpre. Par Aristote, quelle honte! Enfin, l'on mettrait cela sur le compte de la blondeur, d'un heureux événement à venir, ou peu importe, son honneur serait tout de même sauf. Après tout il n'était pas déshonorant d'être blonde surtout si l'on était belle

Excusez-moi Votre Grandeur, je crois..., vous disiez...je suis encore un peu confuse...

Soldat d'Elite Nombre de messages : 1196 Date d'inscription : 25/04/2007

Dame Rosa avait l'air entre de bonnes mains. Lafred sentit qu'il fallait profiter de ce que son malaise avait reveillé le comte pour vite faire ce qu'elle avait à faire.

Elle s'approcha a son tour du trône comtal. Elle manqua de s'étrangler : était-ce cette allégeance ou le bonbon qui passait de travers ?

C'est le visage empourprée, qu'elle s'agenouilla.

Moi, Lafred, dame d'Artevelde prête serment d’allégeance au Comte de Flandres, en la personne de sa grandeur Wuggalix.

Je lui promets de toujours lui apporter, lorsqu’il en éprouvera le besoin, mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).

Je lui souhaite d’être guidé dans sa tâche par le Seigneur et ses conseillers dont je fais partie, et de savoir reconnaître parmis eux la voie de la sagesse et de la grandeur de notre Comté.

Elle attendit la réponse du comte afin de se relever et de faire passer tout ça avec une bonne blanche.

Souriant à la blonde s'enfilant à toute vitesse la chope qu'on lui tendit, il Comte se pencha sur celle-ci et lui dict, l'air avenant quoique surpris -mesme si il ne le devait point- de la rapidité à laquelle le teint de la Vicomtesse retrouvait couleur habituelle...

Je disais donc, que vostre allégeance est assurément scellée par l'accolade - qui s'est prolongée - que je m'en viens à vous donner, et qu'ainsi, je vous reconnais ainsi que vostre époux comme vassaux des Grandes Flandres.
Vous pouvez vous reposer quelque peu désormais, avant la cérémonie suivante - celle ou l'on trinque !

Puis retournant à son trône après s'estre assuré que la Vicomtesse serait abreuvée jusqu'à la fin de la cérémonie d'allégeance, le Comte des Flandres vit que c'estait désormais la Dame d'Artevelde qui s'avançait afin de lui prester allégeance,.
Il ne s'estait point toujours entendu sur la politique à mener avec la Procureur mais un sourir illumina son visage alors qu'icelle vint à lui prester allégeance - certains diraient qu'il jubilait de voir ses adversaires de jadis et d'aujourd'hui agenouillés devant lui, mais il n'en estait rien, et le Patriarche de Clairambault esté de ceux qui savaient reconnaistre le mérite en toute personne.

Lafred d'Artevelde, je reçois en ce jour vostre allégeance et jure devant le Très Haut de vous porter Justice, Subsistance & Protection chaque jour qu'Aristote me fera porter la couronne des Flandres.

Le Patriarche de Clairambault pose alors ses mains sur les épaules de la brugeoise afin de sceller l'allégeance de celle-ci par la traditionnelle accolade vassalique, puis parcourt la salle des yeux...

Voilà un beau défilé de dames de caractère, chacune à leur façon. Whitechief se demandait si c'était pour toutes la mauvaise période du mois, mais s'abstenait bien de faire part de ses inquiétudes à qui que ce soit. Elles se bousculaient littéralement pour porter leur allégeance, pressées d'accomplir leur devoir, ou bien d'en avoir fini ? Qui sait, en tout cas elles ne laissaient pas une ouverture pour s'avancer et en finir avec la cérémonie qui encore une fois n'avait que trop durée.

Après l'accolade pour l'allégeance de Dame Lafred, le Baron vit Wuggalix parcourir la salle des yeux..."Serait-ce ma chance ?".
Il s'avança de quelques pas avant de s'adresser au Comte.

Puis-je ?

On pouvait croire que le Baron de Loos attendait galament que les dames passent faire allégeance avant lui, mais un oeuil attentif aurait remarqué que s'il ne s'avança que désormais, c'est qu'il n'en avaict point eut l'occasion plus tôt.^^

Le Comte lui dict alors dans un sourire...

Je vous en prie.

Assise sur son fauteuil, la Comtesse n'avait plus d'yeux que pour sa fille puînée...un baiser reçu...et les souvenirs ressurgissaient...elle tendit une main qui remonta quelques mèches rebelles et s'attardèrent maternellement sur la joue de la jeune femme...au mépris de tout le protocole cette main passa derrière la nuque et attira de nouveau contre elle le front sur lequel elle déposa un tendre baiser.

Le regard vert à l'infaillible acuité se plongeant comme dans un miroir dans ceux de son enfant. les mots en de telles circonstances sont bien vains...les griffures...le bras en écharpe...le regard se fit noir d'encre....

Dans un murmure et afin de ne pas troubler la cérémonie qui se languissait elle ajouta :

Dans quel état t'es tu mise ? tu comptes perdre la vie ? la voix de la Comtesse tremblait...imaginant sans peine les guêpiers où sa fille pouvait se fourrer à l'âge adulte tant elle était coutumière du fait enfant...mais l'instant n'était pas à la dispute et ce n'était plus une enfant qui était en face d'elle...elle fit un effort, prit une prodonde inspiration et d'un ton qui se voulait plus serein ajouta....Tu ne restes pas ? ton père sera horriblement déçu...et notre petit-fils où est-il ? quand le meneras-tu en Flandres sur les terres de son grand-père ?

Le Baron s'inclina pour remercier le Comte, puis s'avança vers lui jusqu'à être assez près pour prêter son allégeance.
Posant un genou à terre, il commença...

Moi, Whitechief, Baron de Loos, jure fidélité aux terres de Flandres et à son représentant en la personne du Comte des dites terres. Mon allégeance lui est acquise et lui promet obséquium, auxilium et consilium. Qu'il soit dit qu'en tout temps je suis à sa disposition chaque fois que mes services seront requis.

Se disant que par rapport aux précédentes, son discours était bien cours, il précisa en souriant :

C'est tout.

Les brumes du Nord ... Dieu que cela lui avait manqué . Revenir en Flandres pour preter allégeance au comte élu , Wuggalix ... Bizarre sentiment , aprés s'etre tant battu contre lui , elle allait devoir s'agenouiller devant son meilleur ennemi .... Elle sourit en pénétrant dans la salle et vit de nombreux visages connus , qu'elle salua . Sa famille qu'elle n'avait point vu depuis si longtemps et qu'elle avait hate de serrer contre son coeur.

Mais la cérémonie d'abord !
Elle lissa sa robe de soie , un peu malmenée par le voyage et avança , au bras de son époux . Arrivée devant le trone comtal , elle plongea dans une profonde révenrence , révélant un decolleté plus profond que la décence ne le permettait .

Moi , Telya d'Harlegnan , Duchesse de Chaligny , Vicomtesse d'Oostende , Barronne d'Ingelmuster et de Saint Nicolas , dame de Caestre et D'Hulst , je jure fidélidé , aide et assistance aux terres Flamandes , ainsi qu'à son representant ,
sa Grandeur le Comte Wuggalix de Clairambault, auquel je prete allegeance .
Je lui promets de lui preter conseil , si il en a besoin et qu'il le demande .... Elle marqua un temps , en se disant que sur ce point elle etait tranquille , le Comte ne demandait l'avis de personne , surtout pas des nobles flamands ...Je jure d'apporter aide et assistance , de mettre mon bras et mon épée au service de ses terres que j'aime tant .... D'un autre coté , il serait peut etre preferable qu'elle s'abstienne de degainer son épée pour le bien des Flandres ....

Elle replongea dans une profonde révérence , devoilant une fois encore la blancheur de ses seins.

Souriant à nouveau aux deux derniers mots du Baron de Loos, le Patriarche de Clairambault se rapprocha et lui tapotta d'façon amicale sur les épaules.

Voila une accolade qui prouve de mon acceptation de vostre allégeance Baron, et en cette heure je vous jure tant que la couronne comtale sera sur ma teste et que celle ci sera sur mes épaules - au sens premier^^ - justice, subsistance & protection.

Une fois Loos relevé, le visage du Comte s'illumina, alors qu'il vit une vieille connaissance et jubilais presque de l'instant qui s'annonçait.

Un messager arriva au palais comtal de Brugges, arborant les couleurs du comte Damienus, après avoir montré patte blanche aux gardes du comte, le messager se présenta, s'inclina et salua le comte avant de lire la missive que son maitre avait écrite.

Citation :: Au comte de Flandre, sa grandeur Wuggalix, Damienus d'honnevain d'Alost, salut et dilection.
Etant tout juste rentré au Béarn, après un long periple, du a une longue campagne, forte onéreuse, interrompu par une retraite, bienfaitrice et au combien reposante, en Auvergne. J'ai été informé qu'il y a peu de votre éléction, et fait envoyé la présente missive.

C'est pourquoi, Moi Damienus d'Honnevain d'Alost, comte de Seclin, vicomte d'Alost et seigneur d'Honnevain, jure devant Dieu, de reconnaitre, sa grandeur Wuggalix, comme seul et unique comte de Flandres à ce jour, et lui jure de lui porter conseil, aide et obéissance, en échange de mes fiefs, et de sa protection. Que jamais ce serment ne fasse défaut sous peine de me voir traiter comme félon.

Faict a Lourdes, Duché du Béarn, le vingt deuxiesme jour du moy de Janvier de l'an de grâce de nostre seigneur mil quatre cent cinquante et six.

Damienus d'Honnevain d'Alost, Comte de Seclin et vicomte d'Alost.

Nombre de messages : 360 Date d'inscription : 09/09/2008

Le soleil est en train de se coucher vostre Grandeur.

Nombre de messages : 139 Date d'inscription : 12/10/2005

Un messager arriva, essoufflé qu'il était d'avoir traversé tout le Royaume afin de remettre sa missive. Il avait du se presser car comme toujours le Seigneur d'Antoing avait attendu la dernière minute pour l'envoyer.... Il se présenta devant le Comte, un peu gêné et lu la missive qu'avait écrite le Seigneur d'Antoing :

Citation :: Au Comte de Flandres, sa Grandeur Wuggalix,

Moi Arcalion ,Seigneur des Terres d'Antoing, par la présente jure fidélité , aide et assistance aux terres Flamandes , ainsi qu'à son représentant ,
sa Grandeur le Comte Wuggalix de Clairambault, auquel je prête allégeance . Et malgré la distance qui me sépare de mes terres natales je lui promet obséquium, auxilium et consilium.

Fait à Tarbes en ce vingt-huitième jour du mois de janvier de l'an de grâce de nôtre seigneur mille quatre cent cinquante six.

Arcalion Seigneur des Terres d'Antoing.

Telya qui s'agenouillait devant Wuggalix... Au delà des formalités et de la cérémonie c'estait tout un symbole - le flamand rose qui fléchissait devant le lion flamand auraient dict certains - et quand bien mesme la grande rivalité entre les deux personnes estait quelque peu éteinte par la distance qui désormais les séparaient, le Comte des Flandres ne chercha point à cacher le sourire qui se figea sur son visage alors que le genou la Duchesse de Chaligny toucha terre devant lui.

Ahhh, la perfide avaict mesme osé une robe au décolleté un soupçon trop plongeant pour déstabiliser le Comte, qui quand la révérence se fit, se concentra pour ne point dévier le regard du visage de sa très malicieuse ennemie... Le Patriarche de Clairambault jeta alors un coût d'œil à Geoffroy d'Harlegnan, et toute émotion se changea en son contraire. ^^

S'approchant alors de la Duchesse, et dans un geste symbolique, le Comte des Flandres, toujours enclin à embêter gentillement son bien vieil ennemi Lunconnu s'approcha et déposa baiser sur le front de Telya puis dict alors d'une voix claire...

Que ce baiser de paix scelle mon acceptation de vostre allégeance Duchesse de Chaligny, et qu'en celui-ci vous y voyez la Justice, la Subsistance & la Protection que je vous promet dès lors, et ce pour la durée de mon règne sur le grand et beau Nord, appelé Flandres.

Puis se reculant le Comte sourit à la dame, un sourire qui voulait dire des milliers de choses mais qui faisait surtout allusion à leur passé commun, de guerres et autres querelles depuis de longues années... La suite restait à écrire et nul ne pouvaict prédire si un jour les deux personne s'allieraient finalement, car si cela advient, nul ne pourra les dévier de l'objectif communément choisi...

Maréchal...

Je n'ai point prit connaissance (si) de chaque allégeance qui fut faicte par missive mais je crois que seul Margny n'ait point participé à la cérémonie. Pourriez vous alors via vostre pigeon dont la célérité est la plus grande, lui faire parvenir cet état de faict ?

Quand à moi mesme, je pense que nous pouvons clôturer la cérémonie icelieu.

Nombre de messages : 360 Date d'inscription : 09/09/2008

Je revoie a messire de Margny une missive lui indiquant son retard.
Jusqu'a quand voulez vous l'attendre ? (lui et les eventuels retardataires ?)

Un bruit de gargouillis se fit entendre dans la salle...

Mon estomac gronde et je n'attendrais point plus d'une heure ou deux ! ( = un jour ou deux )

Nombre de messages : 360 Date d'inscription : 09/09/2008

D'après mes informateurs, messire de Margny serait chez les moines en ce moment et depuis qqs temps deja.

Voulez vous les noms des autres dérogeants ?

Souriant à cette nouvelle plutôt bonne concernant le Prince de Condé, le Comte se dit qu'il réfléchirait ultérieurement sur l'idée que Margny se trouvait là où, c'été bien connu, on mangeait bien. Revenant alors rapidement au moment présent, il hocha la teste et dict au Maréchal.

Oui, s'il vous plait.