Cérémonie d'allégeance : Ascalon Avril 1457

[ Il y a trèèèèèèèèès longtemps, au début de la cérémonie, avant qu'elle quitte les Flandres. ]

Blanche avait bien essayé d'entrer dans la salle.
Mais un garde, lui attrapa le bras.

Jolie donzelle, les cuisines, c'est là-bas !

Vexée, elle retira vivement son bras.

Tu penseras à me rappeler le jour où je serai Comtesse de t'envoyer les surveiller !

C'est sans un sourire d'encouragement au Comte qu'elle partit vers le Sud, aller faire des roulades sur la dune du Pyla avant de toucher les Pyrénées.
Elle profita du fait de sa faction pour tirer la langue au garde, avant de s'éloigner à grandes enjambées.

Et devant les cuisines, je raconterai le jour où la Crasseuse qui me tira la langue se trouve désormais sur le trône !

Le garde éclata d'un petit rire, avant de reprendre son air sérieux et fermé.
Elle se retourna, regarda l'abruti rire d'elle. C'est énervée et vexée qu'elle s'éloigna du Château. Non qu'elle porte sa condition de Gueuse en martyre, mais plutôt de rester sur le porche de la cérémonie sans renouveler au Comte son soutien où qu'elle se trouve sur les routes du Royaumes.

Bof ... de toute façon, il le sait, pas besoin que je lui dise et répète. Il a bien d'autres "chats" à fouetter ..

Et c'est sur cette pensée, le fouettage des chats, que Blanche quitta les Flandres.

Ascalon, assis sur son trône, vit Sardanapale s’avancer et dire :

Votre Grandeur, puis-je ?

Il lui fit un signe de tête et du bras pour lui faire comprendre qu’il pouvait prendre place. Le Vicomte de Termonde et Seigneur de Meteren s’avança donc et posa un genou à terre en tendant les bras, puis il prêta serment tout rappelant son attachement au Comté, pour preuve, il avait fait le déplacement pour cette cérémonie. Ascalon eut un petit moment nostalgique quand il se rappela de sa rencontre avec le Vicomte, qui ne l’était pas à l’époque, quand ils se côtoyaient sur les bancs du Parlement. Une fois qu’il ait eu fini, Ascalon se leva pour se porter devant lui, lui prit les mains pour l’aider à se relever, il lui fit l’accolade vassalique en lui disant.

Cher Vicomte, je suis heureux de vous revoir sur nos belles terres de Flandres et de tout le soutient que me témoignez ici, vos terres et vous-même recevez substance, justice et aide pour toute la durée de mon règne.

Il recula ensuite de deux pas pour regagner son siège.

Ascalon vit Withechief s’approcher, alors qu’il attendait depuis un certain temps. Il s’avança d’un pas sûr puis posa son genou à terre et prononça les paroles de convenance pour cette cérémonie.

Ascalon se leva du trône pour aller se porter devant lui, il l’aida à se relever, puis lui fit l’accolade vassalique.

Cher Baron de Loos, par cette accolade, recevez aide, justice et substance pour vous et vos terres, et ce, pour toute la duré de mon règne.

Il regagna ensuite son siège et regarda le Baron, homme qu’il ne connaissait que de nom, mais sa loyauté et son dévouement pour le Comté, eux étaient bien connus.

Un jeune page arriva ensuite avec un parchemin et le scel comtal pour qu'il l'appose et que le messager puisse apporter le document à la Vicomtesse de Roubaix, Cyrielle d'Arduilet.

Un messager arriva dans la salle d'allégeance, le souffle court il prit appui sur une des colonnes de la salle afin de reprendre son souffle. C'est alors qu'il entendit :

Le soleil s'est couché vostre Grasce. Que dois je faire des nobles qui auront dérogé à l'appel à l'allégeance et qui ne seraient point en en monastère depuis votre arrivée au trône ? Absolution ou destitution ?

Il s'exclama aussi tôt dans un soupire :

Attendez!!! .........j'ai encore une missive...........pour vous......

L'audience se retourna vers le fond de la salle afin de regarder qui osait ainsi interpeler le Comte de Flandres. Le messager tout penaud avança, fendant la foule, il tendit la lettre poussiéreuse à l'enveloppe salie et écornée. Sur cette dernière on pouvait lire :

Citation :

Moi,Arcalion , Seigneur d'Antoing, par la présente prête allégeance au nouveau Comte de Flandres, Sa Grandeur Ascalon.

Je lui promets mon aide, mes conseils et mon assistance, et suis à sa disposition pour continuer à servir les Flandres, et cela même si le royaume de France me sépare de mes terres natales.

Qu´Aristote protège les Flandres, les terres d'Antoing et garde Sa Grandeur le Comte de Flandres.

Que sa Grandeur ai l'obligeance de bien vouloir excuser mon retard en cette cérémonie, mais j'ai bien du mal en ce moment à me tenir au courant des affaires qui se passent en Flandres, car j'ai depuis quelques temps mené une vie quasi monacale.

Fait à Tarbes, le 21 mai 1457.

Arcalion d'Antoing

un messager arriva tout droit du lointain duché de Béarn avec un missive pour le comte de Flandre sa grandeur Ascalon, il réussi a passer après avoir montrer patte blanche aux gardes

Citation :

Lourdes, Duché de Béarn, 15 Mars 1457

A sa grandeur Ascalon, comte de Flandres, Damienus comte de Seclin, salut.

Comme vous vous en doutez, je vous écris cette missive car j'ai appris votre nomination, bien tardive à la tête du duché de Flandres. Comme vous vous en doutez, les routes de nos jours sont peu sures en plus sur une longue distance, les messages ont du mal à être transmis. C'est pourquoi via cette présente, Moi, Damienus d'Honnevain d'Alost, comte de Seclin et vicomte d'Alost, reconnait sa Grandeur Ascalon, comme seul et unique comte de Flandres a ce jour, et lui promet donc conseil, assistance et obéissance. Que jamais ce serment soit brisé.

Que Dieu vous garde.

Damienus d'Honnevain d'Alost, comte de Seclin et vicomte d'Alost

En voila deux qui ont de la chance. En espérant que les retardataires seront aussi véloce avant que sa grandeur ne prenne une décision. *sourire*

Puis...

Sortant le parchemin qu'il avaict reçu à l'aube de la part du fidèle pigeon du Baron de Rubroëk, le Patriarche de Clairambault fit un pas et le tendit au Comte des Flandres.

Citation :

En raison d'un retraite chez nos moines pour soigner ma blessure qui s'est infectée dans les geoles hollandaises, lettre transmise par Wuggalix de Clairambault.

De Nous, Chevalier Bayard,
Baron de Rubroëk, Seigneur de Flobecq,
A Ascalon, Comte de Flandres,


Par la présente,
Qu'il soit su qu'aux noms des terres de Rubroëk qui nous lie à ce beau Comté, tant aimé de nous, nous jurons l'auxilium, l'obsequium et le concilium au trône des Flandres et à son représentant. Qu'hormis un conflit l'opposant à sa Majesté le Roy Levan le IIIème, ou à un manquement à l'honneur et à la parole des Flandres, nous lui serons fidèle.

Faict dans un monastère aux environs de Leiden, en may 1457,


Baron de Rubroëk,
Seigneur de Flobecq

[i]

Le messager avait attendu, surement trop attendu puisqu'il c'est assoupis. C'est donc dans un sursaut qu'il s'éveilla et s'approcha afin de remettre la missive confiée par le Seigneur de Bourbourg.

Citation :

De Moi, Duncan de Clairambault,
Seigneur de Bourbourg,
A Ascalon, Comte de Flandres,


Par la présente, prête allégeance en ce jour à sa grandeur Ascalon Breydel, Comte des Flandres, par la volonté des Flamands et du Très Haut.

Je vous promets en cette heure et pour la durée de votre règne, auxilium, consilium et obsequium, et ce tant que vous règnerez dans l'honneur et pour la grandeur des Flandres.

Fait sur les routes Hollandaises, en Mai 1457

Duncan. de Clairambault,
Seigneur de Bourbourg.

S'avançant vers le comte, doudou s'exprima Bon je crois que je peux donc clôturer cette journée Le vicomte s'agenouilla et fit l'allégeance habituelle :
Nous doudou, Vicomte de Tourcoing, Seigneur d'Audernarde prêtons allégeance à sa grandeur Ascalon Breydel, Comte des Flandres.
Nous promettons, auxilium, consilium et obsequium à votre Grandeur que notre sainte patronne Sainte Illinda vous guide !


Et je commencerai par vous conseiller de refuser l'allégeance des fruits pourris de Flandre ...

Doudou attendit

Ascalon était assis et vit arriver deux messagers gris de poussière et tout essouffler. Ils donnèrent à Llyr les missives qu’ils portaient, il les décacheta et les lui tendit.

Humm, des missives du Béarn, Province Méridionale, c’est bien normal qu’ils aient mis du temps pour délivrer leurs plis.

Il fit un signe de la tête pour montrer qu’ils les approuvaient et qu’il apposerait son sceau sur ces deux missives.

Llyr annonça ensuite le Comte de Valencienne, Wuggalix. Celui-ci s’approcha et posa un genou à terre. Ascalon se tourna vers le Héraut qui s’approcha de lui à son tour pour l'écouter, et il dit doucement.

Valencienne ? cette terre est-elle pas possession du Hainaut ?

Citation :

Valencienne ? cette terre est-elle pas possession du Hainaut ?

Nenni des Flandres à notre époque. Et si tenté que cela fut vrai dans le futur alors Messire le Comte de Valenciennes deviendrait de facto Le premier Noble du Hainaut. Ce qui je vous le rassure n'arrivera pas puisque Valenciennes est bien en Flandres.

[HRP] Je m'excuse de le dire ainsi, mais je sais pas quoi faire avec mon perso. Le temps est décompté, et pour l'instant, il y a Doudou et Wuggalix devant le Comte. Soit Pl@$m attend encore pour préserver un minimum de RP afin que l'on ne s'entasse pas aux pieds du Comte, soit ça avance mais j'ai pas envie qu'il se fasse destituer pour ça hein ... donc je vais attendre un peu et sinon, je le présenterai avec les autres " groupies " [/HRP]

HRP met le genou à terre en presisant qu'on attend son tour n'est pas plus mal effectivement. D'autant plus que la cérémonie est finie officiellement de puis 9 jours ^^ /HRP

Ascalon regardait Llyr qui lui expliquait que les terres de Valenciennes étaient bien flamandes et de la suprématie flamande sur le Hainault par rapport à l’Artois, enfin, c’est ce qu’il avait compris.

Il regarda le Comtes de Valenciennes qui avait un genou à terre, il quitta son trône pour aller à sa rencontre.

Moi, Wuggalix de Clairambault, Comte de Valenciennes & Seigneur Eclaibes, preste allégeance en ce jour à vous Ascalon Breydel, Comte des Flandres, par la volonté des Flamands et du Très Haut.

Je vous promets en cette heure et pour la durée de vostre règne, mon aide armée (auxilium), mes conseils avisés (consilium) et mon assistance patriote (obsequium), et ce tant que vous règnerez dans la piété, l'honneur et n'aviliserez point les grandes Flandres..

Il l’aida à se relever, puis lui fit l’accolade vassalique.

Par cette accolade, j’accepte votre allégeance, et rassurez-vous mon règne ne sera pas dépourvu de piété, ni d’honneur et toutes mes décisions seront prises pour le bien des Flandres. Mais votre missive d’hier, me laisse perplexe quant à votre dévouement… J’espère que vous serez vous reprendre cher Comte !

Lui dit-il tout en lui faisant l’accolade, en finissant en le regardant dans les yeux.
Il s’en retourna ensuite sur son trône.



Ps : la cérémonie a commencé le 17 avril, et la lettre "Demande de démission du Comte Ascalon" date du 16 avril.

Le Comte de Valenciennes restait là, il fouilla dans une grande poche qu’il avait, et sortit une missive. Il s’approcha d’Ascalon et lui tendit la missive, avant de s’incliner pour quitter la salle. Ascalon la décacheta.

Humm, une lettre du Baron de Rubroeck… tiens donc, qu’elle étrange vision de «l’auxilium et de l’obsequium ». Partir lever son épée contre la volonté comtale et mettre le Comté en danger par de tel agissement, c’est une étrange façon de se montrer être un digne vassal.

Il tendit la missive à Llyr et lui dit :

Mettez-moi cette missive de côté, je ne sais pas pourquoi, je sens que d’autres de ce calibre vont arriver d’ici peu. Que je fasse un refus groupé.


Peu après, 2 hommes aux habits et écussons hollandais sur leur plastron, arrivèrent et tendirent des missives venant de Hollande.
Ascalon s’en saisit, puis les décacheta.

Tiens… Quand je vous le disais… Le Baron de Renaix et son ami le Seigneur de Bourgbourg qui sont en Hollande. Quels beaux vassaux font-ils…

Il tendit les missives pour qu’elles soient mises de côté.


Il vit derrière les hommes hollandais, le Vicomte de Tourcoing qui s’impatienté, Ascalon lui fait signe de s’approcher.

Bon je crois que je peux donc clôturer cette journée, dit le Vicomte.

A non, vous n’êtes point le dernier…

Puis, il continua :

Nous doudou, Vicomte de Tourcoing, Seigneur d'Audernarde prêtons allégeance à sa grandeur Ascalon Breydel, Comte des Flandres.
Nous promettons, auxilium, consilium et obsequium à votre Grandeur que notre sainte patronne Sainte Illinda vous guide !


Et je commencerai par vous conseiller de refuser l'allégeance des fruits pourris de Flandre ...

Ascalon se leva, l’aida à se relever, il lui sourit et lui fit l’accolade vassalique.

Cher Vicomte, par cette accolade, recevez substance, justice et aide, pour toute la durée de mon règne. Pour ce qui est des fruits pourris, rien n’est accepté encore… Mais vous savez, j’aime bien la petite nuance et la relativité dans leur serment, on reconnaît par ces mots leur côté sournois…

Puis, il recula de deux pas et se repositionna sur son trône.

Il vit non loin de là, le Comte de Bailleul qui trépignait d’impatience, il sourit et lui fit comprendre qu’il pouvait se présenter à lui.

Ascalon sourit en voyant le Comte de Bailleul s’approcher. Les torches commençaient à s’embraser dans toute la salle, la nuit étant presque tombée, c’est donc avec ces nouvelles lueurs qui illuminaient les lieus que cette allégeance commença.
Le genou à terre, les mains tendu, le Comte attendait, Ascalon se leva pour aller à sa rencontre et lui prit les mains pour l’aider à se relever, et il lui fit l’accolade vassalique en disant.

Cher Comte, je vous remercie et suis honoré que vous ayez fait ce long déplacement pour assister en personne à cette cérémonie, et cela prouve une nouvelle fois votre attachement à notre terre et votre loyauté envers celle-ci. Par cette accolade, veuillez recevoir justice, aide et substance pour toute la durée de mon règne, et pour vous et vos gens.

Il recula de deux pas, puis reprit place sur le trône.