Allégeances au Comte Louis Alexandre - Août 1457

Nombre de messages : 95 Date d'inscription : 11/07/2009

Citation :: Les nobles doivent l'allégeance à la province en laquelle tiennent leur fief. Adoncques ils vont par-devant le comte ou le duc régnant en ladicte terre, lequel, ayant été élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur comme son suzerain légitime, les accueille et reçoit leur hommage.

L'allégeance sera prestée à la province par un hommage au comte ou au duc régnant ès dictes terres. L'allégeance à la province sera renouvelée tous les deux mois, à l'accession au trône comtal ou ducal d'un nouveau comte ou duc élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur.

Les barons et vicomtes jurent à la province, en la personne du comte ou du duc, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

Le comte ou le duc leur accorde, pour la durée de son règne, protection, justice et subsistance. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé. Icelui fief est représenté par un gant, un anneau, un fétu, une poignée de terre, ou tout austre objet propre au fief, que le comte ou le duc offre à son vassal.

Semblable cérémonie se tiendra entre le Roy et ses comtes et ducs.

L'allégeance est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix, et vaut contract. Elle doit estre prestée sous un mois après l'avènement du nouveau seigneur, qu'il soit comte, duc ou roy.

Faict le treizième de mars de l'an de Pasques mil quatre cent cinquante trois, par Jehan de Malpertuis, maréchal d'armes de France.

LLyr di Maggio a écrit:: Exemple de missive si empechement
Par la grâce d'Aristote,
nous, [NOM du NOBLE], humble[RANG] de [FIEF] en Béarn,

à vous, [NOM du COMTE], Comte d'Armagnac Comminges par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, [NOM du COMTE], Comte de Béarn par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, [NOM du COMTE], Comte de Armagnac et de Comminges, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous [NOM du NOBLE], humble seigneur de [RANG] de [FIEF] en Armagnac Comminges, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du donjon de [LIEUX], le [DATE].

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

ICI[/quote]

Code:: [quote="nebisa"][img]http://i63.servimg.com/u/f63/09/03/10/49/commin10.gif[/img]

[quote]Les nobles doivent l'allégeance à la province en laquelle tiennent leur fief. Adoncques ils vont par-devant le comte ou le duc régnant en ladicte terre, lequel, ayant été élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur comme son suzerain légitime, les accueille et reçoit leur hommage.

L'allégeance sera prestée à la province par un hommage au comte ou au duc régnant ès dictes terres. L'allégeance à la province sera renouvelée tous les deux mois, à l'accession au trône comtal ou ducal d'un nouveau comte ou duc élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur.

Les barons et vicomtes jurent à la province, en la personne du comte ou du duc, [b]fidélité[/b] (obsequium), [b]aide[/b] et service armé (auxilium) et [b]conseil[/b] (consilium).

Le comte ou le duc leur accorde, pour la durée de son règne, [b]protection[/b], [b]justice[/b] et [b]subsistance[/b]. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé. Icelui fief est représenté par un gant, un anneau, un fétu, une poignée de terre, ou tout austre objet propre au fief, que le comte ou le duc offre à son vassal.

Semblable cérémonie se tiendra entre le Roy et ses comtes et ducs.

L'allégeance est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix, et vaut contract. Elle doit estre prestée sous un mois après l'avènement du nouveau seigneur, qu'il soit comte, duc ou roy.

Faict le treizième de mars de l'an de Pasques mil quatre cent cinquante trois, par Jehan de Malpertuis, maréchal d'armes de France.[/quote]

[quote="LLyr di Maggio"][color=darkred][size=18][i][b]Exemple de missive si empechement[/b][/i][/size][/color]
Par la grâce d'Aristote,
nous, [NOM du NOBLE], humble[RANG] de [FIEF] en Béarn,

à vous, [NOM du COMTE], Comte d'Armagnac Comminges par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, [NOM du COMTE], Comte de Béarn par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, [NOM du COMTE], Comte de Armagnac et de Comminges, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous [NOM du NOBLE], humble seigneur de [RANG] de [FIEF] en Armagnac Comminges, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du donjon de [LIEUX], le [DATE].

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.[/quote]

[url=http://chateaudebruges.forum2jeux.com/ceremonies-d-allegeance-f44/allegeances-au-comte-louis-alexandre-t9759.htm#89938]ICI[/url][/quote]

Nouveau conseil, nouveau comte, nouvel héraut même, et ainsi que la dernière fois, le même cavalier, aux mêmes couleurs, traversa les mêmes plaines normandes, artésiennes, puis flamandes, avant de remettre diligemment, entre les mains du représentant de la hérauderie royale, une missive scellée.

Citation :: Par la grâce du Tout Puissant,

Nous, Sardanapale de Hauteville, vicomte de Termonde, par la présente, nous vous reconnaissons, Louis Alexandre, comte de Flandres par la grâce des urnes, représentant de l’autorité de sa Majesté Levan le troisième, Roi de France.

Nous vous devons, dorénavant, respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Nous formons le vœu que votre règne soit pour les Flandres signe de prospérité et de réussite.

Que le Très Haut bénisse notre bon roi, nos terres flamandes et son Comte.

Fait à Bayeux le vingt-neuvième jour d’août de l’an 1457

Soldat d'Elite Nombre de messages : 1196 Date d'inscription : 25/04/2007

Lafred arriva en Flandres avec le jour. Elle avait fait la route de nuit et pénétra à l'hôtel de Doudou passablement fourbue.
Elle se reposa un petit moment puis alla se rafraîchir.
Puis elle se rendit dans la pièce dédiée à ces robes. Elle porta son regard sur chacune de ces tenues. Bien que prévenue tardivement, il lui fallait une tenue que personne n'avait jamais vue. L'honneur de l'illustre famille de maître drapier en dépendait. « Jamais deux fois dans la même », peut-être allait-elle songer à faire inscrire cette phrase comme devise officielle.

Enfin parée, elle se rendit au château pour la cérémonie d'allégeance à sa grandeur Louis-Alexandre.
Elle entra dans la salle, attendant le début de la cérémonie.

Une fois de plus, Bayard était en campagne, loin des Flandres, partageant les bruits et humeurs si particuliers d'un camps de soldats. Il aurait voulut passer en Flandres, rendre visite à ses amis, comme il l'avait promis à Léalie et à Duncan. Hélas il ne le pouvait pour le moment. C'est donc à un messager portant livraie à ses couleurs qu'il confia le pli scellé à apporter au nouveau Comte de Flandres.

Citation :: De Nous, Chevalier Bayard,
Baron de Rubroëk, Seigneur de Flobecq,
Au Comte de Flandres, Louis-Alexandre,

Par la grâce d'Aristote,
Et par la présente,

Nous reconnaissons Louis-Alexandre comme suzerain, Comte de Flandres par la grâce des urnes.

Notre respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), vous sont acquis, et si par malheur un conflit venait à vous opposer à un tiers, nos épées se porteront à vos côtés.

Nous formons le vœu que votre règne apporte prospérité, réussite et calme à nos Flandres tant aimées.

Pour que l'autorité de notre serment soit indiscutable, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Faict en la campagne de Péronne, le trente et unième jour d'août 1457,

Baron de Rubroëk,
Seigneur de Flobecq

Un messager en provenance d'Alençon aux couleurs de Lille et Sainct-Omer vint se présenter devant le Maréchal d'Armes avec un pli scellé aux même emblèmes.

Il fît une basse révérence et le remit.

Pour vous Maréchal Nébisa.

Citation :: Geschrijft aan Argentan, op 31 augustus van het jaar 1457.

Wij, Deedlitt van Cassel van Ailhaud, Gravin van Rijsel [Lille] en Sainct-Omer, Barones van Ariën aan de Leie [Aire-sur-la-Lys] en Arques, Dame van Dammarie-les-Lys, zweren trouw aan Vlaanderen voor de domeinen van Ariën aan de Leie [Aire-sur-la-Lys] en Rijsel [Lille].

Bij deze brengen wij zodus hulde aan de Vlaamse Heerser, Louis Alexandre Clairambault, Graaf van Vlaanderen, en beloven hem respect en hem bij te staan met hulp en raad.

Onze trouw gaande naar Zijne Glorieuse Majesteit, Koning Levan III van Normandië, zoals toegestaan door de Gebruiken van de Leen.

Het zij zo, en gelukkig maar.

Citation :: Faict à Argentan, le 31 août de l'an de grasce 1457.

Nous, Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, Comtesse de Lille & de Sainct-Omer, Baronne d'Aire-sur-la-Lys & d'Arques, Dame de Dammarie-les-Lys, jurons allégeance aux Flandres pour les terres d'Aire-sur-la-Lys et de Lille.

Adoncques nous faisons hommage au Régnant flamand, Louis Alexandre Clairambault, Comte de Flandres, et lui promettons respect, aide et conseil.

Notre lige allant à Sa Très Glorieuse Majesté, le Roy Levan III de Normandie, comme autorisé par la Coutume du Lige.

Qu'il en soit ainsi, et heureusement.

Nombre de messages : 95 Date d'inscription : 11/07/2009

La ponctualité est une vertu, la Malemort et les vertus... se sachant pour le moins en retard, la Comtesse presse le pas et arrive finalement en Salle du Trône et s'avance jusqu'au Trône pour attendre l'arrivée du Comte.

La cérémonie pourrait débuter dés cela, par les anoblissements du mandat précédent.

Alhysis arriva dans la salle du trone, elle ne voulait rien rater de la ceremonie, elle se glissa sur les cotés et attendit tout en observant/

Un homme portant le blason des Gilraens sur la poitrine arriva avec une missive.
Après avoir donné la missive au Heraut, il se chercha une bière.

Citation :: Par la présente,
Nous, Jeanjacob de Gilraen, Comte de Nijmegen, Baron de Veurne, Seigneur d'Azé et Seigneur de Dissé Sous le Lude, prêtons allégeance aux terres de Flandres et à sa grandeur le comte des Flandres, qu' Aristote le garde.

Nous lui jurons obsequium, auxilium et consilium.

Qu'Aristote benisse et protège les Flandres.

Jeanjacob de Gilraen

Un homme portant les armes du comté de Seclin arriva à Bruges. Après un long voyage depuis le Lyonnais, l'homme se dirigea vers son ultime étape: le palais comtal. L'homme était porteur d'une missive de son maître, et destinée au comte régnant, messire Louis Alexandre. Le comte de Seclin ne le connaissait guère, la nouvelle génération était déjà là. Après avoir montrer patte blanche auprès de la garde comtale, il s'approcha du trône puis s'inclina devant le comte lui transmis la lettre du comte de Seclin

Citation :: Baronnie de Serves, 31 Aout 1457

Damienus d'Honnevain d'Alost, comte de Seclin et vicomte d'Alost, à sa grandeur Louis Alexandre, comte de Flandres, Salut.

Vôtre Grandeur,

Je viens d'apprendre par bonheur de votre nomination en tant que comte de Flandres, c'est une dure tache croyez en mon expérience. J'ai appris également que les héraut était de très mauvais géographe mais alors très mauvais. Heureusement que je connais mon pays natal mieux qu'eux, car si j'avais suivi les indication sur la lettre informant de la tenue d'une cérémonie, j'aurais envoyer mon messager à Bourges dans le Berry, et non Bruges en Flandres. J'imagine d'ici là la tête du duc de Berry recevant cette missive.
Trève de plaisanterie, si je vous envoie cette missive c'est de vous faire part de mon allégeance,

c'est pourquoi, Damienus d'Honnevain d'Alost, comte de Seclin et vicomte d'Alost, reconnait à ce jour sa grandeur Louis Alexandre, comme seul et unique comte de Flandres, et lui jure fidélité, aide et conseil.
Que jamais ce serment ne soit brisé.

Qu'Aristote vous guide.

Damienus d'Honnevain d'Alost, comte de Seclin et vicomte d'Alost.

Duncan, Seigneur de Bourbourg, avait mit ses habits de cérémonie pour l'occasion, ce n'est pas tous les jours que l'on prête allégeance à son propre frère.
Il arriva dans la salle du trône, salua les premiers arrivants et s'installa, attendant patiemment son tour.

Perdue au beau milieu des montagnes, la brune de Hoegaarden, un edelweiss piqué dans sa longue chevelure léonine, rédigea avec nonchalance son serment d'allégeance et fit mander un brave coursier pour accomplir le long périple la séparant de son domaine. Celui-ci accomplit sans faillir sa mission et se fit annoncer au palais comtal. Faisant suite à une longue file de coursiers, il attendit patiemment son tour avant d'apporter la missive au Maréchal d'armes Nebisa.

Afin que nul ne puisse douter de ce qu'elle contenait, voici ce que l'on pouvait y lire :

Citation :: Vostre Grandeur,

Moi, Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre et de Vinderhoute, jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, aide, conseil, fidélité et allégeance à Louis-Alexandre, légitime Comte de Flandres et à travers lui à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III. Je jure de servir au mieux les intérêts des Flandres et d'apporter mon aide au conseil comtal.

Je place entre les mains du Comte Louis-Alexandre mes terres de Menin et de Gavre et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassale, en espérant que vous continuerez à diriger avec humilité et respect.

Qu’Aristote et Sainte Illinda m’en soient témoins.

Fait à Briançon, le 4ème jour du mois de septembre de l'an de grâce 1457.

La Blonde fit son apparition, vêtue d'une robe pourpre ample, ne cachant pas cependant sa silhouette, salua Dame Lafred, Monseigneur Alhysis ainsi que le Seigneur Duncan. Cette fois Rosa s'était jurée de ne pas avoir de malaise. Elle avait mangé et bu avant de venir cependant, étant donné son état, elle espérait que la cérémonie ne durerait pas trop longtemps...son état pesant quelque peu sur sa vessie...

Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 30/03/2009

Peu à l'aise dans le tône comtal, Louis-Alexandre observa les différents messagers déposer les lettres des nobles flamands n'ayant pu venir en personne.Plusieurs étaient toutefois déjà dans la salle, attendant plus ou moins impatiemment de preter allégence. Mais pour l'heure, le jeune comte était tout aussi impatient de savoir qui Ascalon avait choisit d'ennoblir.

Un, Deux, Trois, nous irons au.. château de Bruges, salle du Trône, où se déroulait une nouvelle cérémonie des allégeances. Celle-là était un peu particulière, Krystel le savait. Et ce n'était pas par curiosité qu'elle venait, mais par devoir. Elle avait un pli vanillé à transmettre.

Puisque la jeune fille s'était blessée en tombant de cheval, elle fit le trajet dans un coche au confort relatif. Quelques miliciens d'Ath l'avaient rejointe à Valenciennes pour l'escorter jusqu'à Bruges. Elle fit donc le voyage en toute sécurité, tout en évitant la compagnie alcoolisée du Gus athois.

L'escorte athoise fit son entrée dans la cour. Un jeune page aida Krystel à s'extirper du coche. Elle le remercia d'un hochement de tête, vérifia une dernière fois la présence de la missive de sa suzeraine dans son aumônière. Puis, elle lissa les plis de sa robe (offerte par les tisserands d'Ath et aux couleurs de la Baronnie... et de Paradis), se pinça les joues et se mordit les lèvres pour les faire rougir. Elle était prête à entrer en action. Elle suivit donc le dédale de couloirs qu'elle commençait à connaître, salua quelques gardes qui l'avaient reconnue, et entra aussi discrètement que possible. En clair, elle se fit discrètement annoncer par un froufroutement et un léger soupir d'agacement devant le nombre de messagers en attente.

Tss...

Plusieurs options s'offraient à elle : attendre son tour, ou passer devant tout le monde. Heureusement pour elle, elle n'avait pas à prêter elle-même allégeance au comte... elle pourrait donc éviter d'attendre son tour pendant des heures.

Excusez... Pardon... Pli vanillé...

Elle avait finalement opté pour la solution la plus pratique : passer devant les autres. Elle parvint ainsi, en montrant son bras invalide et son aumônière à l'odeur épicée, à s'approcher de la Maréchale d'Armes, pour transmettre le message princier.

Maréchale... Voici une missive de Son Altesse Armoria de Mortain, qui prête allégeance au Comté de Flandres et à son représentant. Puisse le contenu de cette missive satisfaire le Comte.

La jeune fille sortit le pli et le tendit à la Maréchale d'Armes.

Citation :: Compiègne, le 30 d'Août 1457,

Nous, Armoria de Mortain, de par notre fief d'Ath, renouvelons notre serment aux Flandres, bien que devant lige à la Bourgogne. De fait, nous nous engageons envers les Flandres, leurs terres, leur Couronne et qui la porte, le Comte Louis-Alexandre, à bailler conseil et soutien, dans la fidélité. En guise de conseil, comme notre serment nous y engage, avisons le Comte des Flandres à bien garder à l'esprit les trois promesses de la vassalité, puisque lui-même l'est du Roy de France.

Conseil.
Soutien.
Fidélité.

Les trois règles d'or de tout noble ; celles qui rendent caduque toute autre promesse allant à l'encontre de ce serment que seule la Foy surpasse.

Fait pour valoir ce que de droit,
Armoria de Mortain signe et scelle.

Nombre de messages : 95 Date d'inscription : 11/07/2009

Aprés avoir salué les nouveaux arrivants, la Malemort s'avance au devant du Comte, salut la dame de Paradis et récupére la missive odoriférante...

Vostre Grandeur Comte, avec votre accord nous pouvons commencer. Je commencerai par appeler les nouveaux nobles, en suite vostre auguste prédécesseur recevra son fief de retraite puis les nobles présents pourront s'avancer, selon leur désir ou à vostre appel, c'est à vostre convenance.

Se tournant vers l'assistance.

J'appelle Dame Lafred à s'avancer devant son Comte.

Soldat d'Elite Nombre de messages : 1196 Date d'inscription : 25/04/2007

Lafred s'avança nerveusement ne sachant pas ce que cette cérémonie inhabituelle aller lui reserver.

Soldat d'Elite Nombre de messages : 1196 Date d'inscription : 25/04/2007

Tout en patientant, Lafred jeta un œil sur Rosa.
Mal grès ses beaux atours, son état commençait à se voir. Elle se rappela son malaise lors de la précédente cérémonie. Cette cérémonie nouvelle formule promettait d'être plus longue que les précédentes.
Elle espérait que LA se rappellerait son état et pria Aristote qu'il lui fasse quérir un siège. Mais ces messieurs ne comprennent pas ces choses là en général.

Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 30/03/2009

Pas plus à l'aise que la dame devant lui, Louis-Alexandre tenta de prononcer les mots justes.

Dame Lafred d'Artevelde, les Flandres, sous le regard bienveillant de Sainte Illinda vous écoutent . Renouvelez-vous votre serment d'allégence envers vos terres natales ?

Soldat d'Elite Nombre de messages : 1196 Date d'inscription : 25/04/2007

Lafred sursauta qu'on s'adressa enfin à elle.
Sa gorge était séche d'avoir tant attendu sans qu'on lui offrit à boire après un si long voyage.

Allez qu'on en finisse.

Moi, Lafred, dame d'Artevelde prête serment d’allégeance au Comte de Flandres, en la personne de sa grandeur Louis-Alexandre.

Je lui promets de toujours lui apporter, lorsqu’il en éprouvera le besoin, mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).

Je lui souhaite d’être guidé dans sa tâche par l'intérêt majeur de notre Comté, qu'il saura écouté les conseils les plus éclairés et par la Sagesse du Très Haut.

Elle se demandait encore combien de temps, elle devrait encore patienter planter la comme une plante verte avant qu'on ne lui réponde. Enfin les plantes, elles, n'avaient pas mal aux pieds.
Passablement de mauvais humeur, en ce jour qui aurait être heureux, elle se dit que les cérémonies nouvelles formules étaient encore plus longues et ennuyeuses que les anciennes et et qu'au final personne ne savait ce qu'il devait faire ou dire.

Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 30/03/2009

Dame Lafred, votre dévouement et votre loyauté envers les Flandres ont toujours été irréprochables. Aussi, je suis fier d'accepter l'allégence d'une fille de Sainte Illinda, et vous promet en retour Aide Subsistance et Justice.

Louis-Alexandre se leva du trône pour sceller le serment d'allégence par l'accolade vassalique. Il regretta cependant que le noble qu'il venait ainsi d'enlacer repartir des Flandres. Mais c'était hélas monnaie courante dans ce comté. Entre les nobles qui partent se reposer après avoir gouverner et ceux qui partent dégouté par ceux qui restent

Nombre de messages : 95 Date d'inscription : 11/07/2009

A l'issue de l'échange des serments, la Malemort s'avance et donne lecture du contreseing héraldique attestant de l'élévation de la nouvelle Baronne.

Citation :: Nous, LeGueux d'Alanha, dit Montjoie, Roy d'Armes & Pair de France,

A toutes et tous que la présente liront ou entendront

Adissiatz !

Par la dite présente, faisons savoir :

Qu'après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Dame Lafred, proposée par Messire Ascalon, alors Comte des Flandres.

Qu'en conséquence, Dame Lafred voit sa seigneurie déjà octroyée d'Artevelde, élevée en Baronnie.

Qu'elle devient donc Baronne d'Artevelde et portera "De sable à trois chapelets d'argent ", soit après dessin :

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel.

Siaga Atal.

Fach lo vint e seisen d'agost de l'an MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le vingt sixiéme d'août de l'an MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.

Avec toutes mes félicitations Baronne.

Puis, s'écartant d'un pas...

J'appelle à présent Messire Ceasergl à s'avancer devant son Comte.

Cesear était au fond de la salle quand il a entendu son nom. Cesear s'approcha du trône comtale.

Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 30/03/2009

Le jeune comte ne fut guère surpris en entendant le nom du Seigneur d'Arnèke. Depuis longtemps il oeuvrait pour les Flandres, et dans les milieux autorisés chacun travaillait à sa reconnaissance par une baronnie, ou s'évertuait à l'en empêcher. Toutes les joies et subtilités des jeux d'alliance en Flandres. Et dans d'autres comté très probablement. Mais finalement, il semblait que l'hérauderie eut reconnu le travail de Cesear.

Seigneur d' Arnèke, l'assemblée ici présente et votre Comte vous écoute.

Cesear se racla la gorge, pour parler fort. Il s'inclina puis prit la parole, en espérant qu'il n'oubliera pas de choses importante.

Moi Cesear d'Arnèke, seigneur d'Arnèke et de Mons en Baroeul prête allégeance à la couronne des Flandres, et a son porteur le Comte Louis Alexandre de Clairambault.

Cesear reprend sa respiration.

Je jure d'apporter mes conseils (consilium), mon aide (auxilium) et mon respect (obsequium).

Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 30/03/2009

Seigneur Cesear, puisse Sainte Illinda être témoin de votre fidélité envers les Flandres. Puis, se levant vers le vassal : Par cette accolade, j'accepte votre serment d'allégeance et vous promet aide, subsistance et justice pour la durée de mon règne.

Louis-Alexandre repris place sur le trône. Pour combien de personnes le comte Ascalon avait il envoyé une patente ? Et surtout qui était susceptible d'être anoblis. Quelques noms vient à l'esprit du jeune comte. Et certain le firent frémir.

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